Dyspraxie visuo-spatiale

Comprendre la dyspraxie visuo-spatiale (DVS) avec Tom : un témoignage édifiant!

Quand j’ai su que ma fille souffrait de dyspraxie visuo-spatiale, le monde s’est écroulé sous mes pieds. Je me sentais perdue, incapable de comprendre ce qu’elle vivait. Elle était maladroite, facilement fatiguée, incapable d’appréhender les marches d’un escalier.

J’ai cherché des conférences et des infos sur YouTube sur la dyspraxie visuo-spatiale, mais rien ne me permettait vraiment de me mettre à sa place. Les livres que je trouvais étaient remplis de jargon médical et d’explications scientifiques interminables. C’était décourageant.

Puis, je suis tombée sur le livre de Tom : « Une notion de temps ». Ce livre a bouleversé ma vie.

Tom est lui-même dyspraxique visuo-spatial, comme ma fille. Son autobiographie est une plongée intime dans son enfance, sa scolarité, ses relations complexes avec son père, le soutien indéfectible de sa mère, ses rêves et ses talents.

Grâce à Tom, j’ai enfin compris ce qu’est vraiment la dyspraxie visuo-spatiale. J’ai appris à être plus patiente et à devenir la maman dont elle avait vraiment besoin. Aujourd’hui, je veux que chaque parent d’enfant atypique vive cette transformation.

J’ai eu l’immense privilège d’interviewer Tom. Nos échanges ont été profonds, riches en enseignements. Tu trouveras ici le résumé de nos échanges. Mais d’abord, qu’est-ce que la dyspraxie visuo-spatiale?

La dyspraxie visuo-spatiale décryptée

Qu’est-ce que la dyspraxie?

La dyspraxie est un trouble neuro-développemental qui affecte la coordination des mouvements. Les enfants dyspraxiques ont du mal à planifier et à exécuter des gestes précis, ce qui peut compliquer des tâches quotidiennes simples. Pour mieux comprendre, imagine que chaque action que tu fais, comme lacer tes chaussures ou attraper une balle, nécessite un effort conscient énorme.

Ma fille a eu beaucoup de mal à bien tenir son stylo correctement et à écrire lisiblement. Ses dessins sont souvent en dehors des lignes et ses découpages sont irréguliers. Ce n’est pas par manque d’effort, mais parce que son cerveau a du mal à coordonner ses mouvements.

Comprendre la dyspraxie visuo-spatiale

La dyspraxie visuo-spatiale est une forme spécifique de dyspraxie où les enfants rencontrent des difficultés à comprendre et à gérer les espaces autour d’eux. Cela peut affecter leur capacité à se repérer dans l’espace, à juger les distances ou à organiser des objets de manière logique.

Ma fille a eu beaucoup de mal avec les puzzles : elle a du mal à voir comment les pièces s’emboîtent ensemble, même si elles sont devant elle.

Ce qui différencie les dyspraxiques

Dans son autobiographie poignante, Une notion de temps, Tom partage avec une sincérité bouleversante son voyage à travers la dyspraxie.

Une perception unique du monde

« La perception du monde d’un dyspraxique est différente » raconte-t-il. Tom explique que des tâches apparemment simples, comme boutonner une chemise ou lacer des chaussures, deviennent des défis quotidiens, transformant les gestes ordinaires en épreuves. C’est comme si chaque mouvement nécessitait une concentration extrême. En effet, la coordination œil-main, une compétence que beaucoup tiennent pour acquise, est un véritable défi.

Une maturité émotionnelle et intellectuelle qui diffère de la norme

Cette complexité dans les gestes s’accompagne d’une maturité émotionnelle et intellectuelle spécifique pour les dyspraxiques. Ces enfants ont la capacité de réfléchir profondément sur des sujets complexes, dépassant parfois les compétences de leurs pairs. Ils posent des questions que peu d’enfants de leur âge envisageraient, montrant ainsi une curiosité intellectuelle et une profondeur de pensée.

En revanche, cette sophistication intellectuelle et émotionnelle peut coexister avec des difficultés marquées dans des tâches simples et quotidiennes. Un enfant dyspraxique, par exemple, peut se débattre avec des activités que beaucoup de ses camarades trouvent faciles. Faire un puzzle destiné à son âge peut devenir une épreuve de patience et de frustration.

Interaction sociale et dyspraxie visuo-spatiale

Cependant, cette maturité unique a son revers. Les interactions sociales peuvent être compliquées pour les dyspraxiques. Ils peuvent avoir du mal à comprendre les signaux sociaux subtils. Par exemple, lors des fêtes d’anniversaire, un enfant dyspraxique peut resté à l’écart, observant les autres enfants jouer sans savoir comment se joindre à eux. Ils veulent participer, mais la peur de mal interpréter les règles sociales les paralysent.

Des difficultés d’apprentissage

À l’école, Tom doit affronter des obstacles supplémentaires.

La coordination entre gestes et apprentissage est un combat constant, transformant des tâches simples comme l’écriture en défis épuisants.

En classe, la nécessité de coordonner les gestes avec la prise d’informations visuelles ou auditives crée une double-tâche constante, affectant la capacité à traiter les informations efficacement. « Le traitement de l’information prend plus de temps, » explique-t-il. Les dyspraxiques doivent souvent décomposer les étapes d’une tâche complexe avant de pouvoir l’exécuter. Cela peut entraîner des retards dans l’acquisition de nouvelles compétences et une frustration accrue.

A lire, un autre témoignage sur les neuro-atypies : Syndrome Asperger chez l’enfant : le parcours d’une mère psychologue

Les stratégies pour aider à surmonter la dyspraxie visuo-spatiale

Utiliser un vocabulaire précis

Tom a découvert que la clarté des mots est essentielle pour surmonter les défis de la dyspraxie. J’ai constaté personnellement cela avec ma fille Melyssa. Par exemple, au lieu de dire simplement « Range ta chambre », je dois préciser : « Range tes livres sur l’étagère à gauche ».

Cette précision permet aux dyspraxiques de comprendre exactement ce qui était attendu d’eux, réduisant ainsi la frustration et facilitant l’exécution des tâches. Pour les personnes dyspraxiques, une communication claire et détaillée est cruciale pour réussir les tâches quotidiennes.

Donner une consigne à la fois

Tom a appris l’importance de donner une seule consigne à la fois pour éviter d’être submergé. Je l’ai également expérimenté avec ma fille. Lors de tâches complexes, comme préparer un repas, elle préfère se concentrer d’abord sur une étape, par exemple mettre la table, avant de passer à la suivante, comme préparer les boissons. En décomposant les tâches en étapes simples et gérables, ma fille Melyssa réussit à se concentrer et à accomplir chaque tâche plus efficacement.

Comprendre l’analogie entre l’autoroute et la départementale

Tom explique que le traitement de l’information pour lui est comparable à conduire sur une route départementale, lente et sinueuse, contrairement à l’autoroute rapide des autres.

Par exemple, lors d’activités complexes, il utilise cette analogie pour illustrer pourquoi il prend plus de temps pour traiter certaines informations. Cette compréhension l’aide à accepter son propre rythme sans se sentir inférieur.

Éviter la double tâche

J’ai évoqué avec Tom la difficulté de la double tâche pour les dyspraxiques, comme écouter et prendre des notes simultanément. A l’école, Melyssa doit d’abord se concentrer sur l’écoute avant d’écrire ses notes. En évitant la double tâche, elle parvient à rester concentrée et à accomplir les tâches plus efficacement.

Comprendre la charge mentale et le risque d’épuisement

Tom est conscient de la charge mentale qu’il supporte. Il sait que des journées trop chargées ou des attentes élevées peuvent rapidement mener à l’épuisement. Par exemple, après une période intense de travail, il planifie des activités relaxantes, comme la lecture ou des moments de détente. En gérant soigneusement ses tâches et en prévoyant des pauses, Tom veille à maintenir son énergie et son bien-être.

Découvre dans cet article d’autres conseils pour la réussite scolaire des enfants atypiques : Les 10 facteurs clés de réussite scolaire pour les enfants atypiques

Les conseils de Tom pour les parents d’enfants dyspraxiques

Conseil N° 1 : tenir compte de la personnalité unique

Tom conseille aux parents d’enfants dyspraxiques de toujours tenir compte de la personnalité unique de leur enfant.

Chaque dyspraxique a une manière distincte d’interagir avec le monde, influencée par ses défis et ses forces spécifiques. Les parents doivent observer attentivement les intérêts, les préférences et les réactions de leur enfant pour adapter leur approche éducative et émotionnelle.

Par exemple, un enfant passionné par les histoires peut bénéficier de méthodes d’apprentissage basées sur la narration pour renforcer ses compétences. En valorisant les talents individuels et en offrant un soutien personnalisé, les parents peuvent aider leur enfant à naviguer plus efficacement dans ses défis quotidiens tout en renforçant son estime de soi.

Conseil N° 2 : bien s’entourer et se faire aider

Tom recommande aux parents d’enfants dyspraxiques de se faire aider en s’entourant des bonnes personnes.

Collaborer avec des enseignants bienveillants ou solliciter la famille, peut apporter un soutien émotionnel précieux. Créer un réseau de personnes compréhensives et bienveillantes permet aux parents de partager leurs préoccupations, d’échanger des conseils et de trouver des solutions aux défis quotidiens. Cette approche collective favorise une meilleure compréhension de la dyspraxie et contribue à un environnement plus stable et encourageant pour l’enfant.

Conseil N° 3 : reconnaître ses propres limites

Tom recommande aux parents d’enfants dyspraxiques de reconnaître leurs propres limites et compétences pour mieux soutenir leur enfant.

Par exemple, si l’un des parents est plus compétent en mathématiques et l’autre en littérature, ils peuvent se partager les tâches en fonction de leurs points forts.

Celui qui est doué en mathématiques peut aider l’enfant avec les devoirs de maths, tandis que l’autre peut s’occuper des matières littéraires ou du soutien en lecture. Cette répartition permet de maximiser les compétences de chaque parent tout en évitant de se sentir dépassé. En s’appuyant sur leurs forces individuelles, les parents peuvent offrir un soutien plus ciblé et efficace.

Conseil N°4 : privilégier la qualité à la quantité

Tom conseille aux parents d’enfants dyspraxiques de privilégier la qualité de la relation à la quantité. Il est plus bénéfique d’investir du temps dans des interactions significatives et positives que de passer de nombreuses heures ensemble sans réelle connexion.

Concentre-toi sur des moments de qualité, comme des activités qui stimulent l’enfant tout en renforçant le lien émotionnel, que ce soit un jeu de société, une discussion ouverte ou une activité créative. Ces moments de partage, empreints de patience et de compréhension, permettent de bâtir une relation solide et encourageante. Ils aident l’enfant à se sentir soutenu et valoris.

Conseil N°5 : faire des pauses régulièrement

Tom recommande aux parents d’enfants dyspraxiques de faire des pauses régulières pour éviter l’épuisement.

Organise des activités de plein air, comme des promenades ou des jeux dans le parc, pour permettre à ton enfant de se ressourcer. Les loisirs créatifs, tels que la peinture ou le jardinage, offrent aussi des occasions de se détendre tout en stimulant la créativité. Ces pauses permettent non seulement de réduire le stress, mais aussi de renforcer les liens familiaux.

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Les phrases décisives de ses proches pour éveiller et motiver

Phrase N°1 : « Maintenant on va travailler » de sa mère

La phrase « Maintenant on va travailler » de sa mère a été profondément inspirante pour Tom. Après le diagnostic de la dyspraxie, sa mère a décidé de transformer ce défi en une opportunité.

Plutôt que de se laisser abattre, elle s’est engagée à explorer des solutions créatives pour révéler son potentiel autrement. Elle a cherché des méthodes d’apprentissage adaptées et a soutenu Tom avec détermination et patience.

Cette approche proactive a non seulement donné à Tom une nouvelle perspective sur ses capacités, mais elle lui a aussi montré l’importance de la persévérance et du soutien familial dans le dépassement des obstacles.

Phrase N°2 : « Ca va être quoi ta vie? » de son frère

La phrase « Ça va être quoi ta vie ? » prononcée par le frère de Tom a été un véritable catalyseur pour lui. Cette question directe et provocante a poussé Tom à réfléchir sérieusement à son avenir.

En lui décrivant un scénario catastrophique où il se retrouverait à mendier pour se nourrir et acheter de la bière, sans avoir construit de vie significative, son frère l’a confronté à une réalité brutale. Cette prise de conscience a été un puissant moteur pour Tom. Elle l’a incité à se battre pour son indépendance et à ne dépendre de personne, transformant son anxiété en détermination pour construire une vie pleine de sens.

Phrase N°3 : « Si tu as une chance la saisirais-tu? » de Eminem

« Look, if you had one shot or one opportunity
To seize everything you ever wanted in one moment
Would you capture it or just let it slip? »

Lose Yourself, Eminem

Dans « Lose Yourself, » Eminem décrit le combat intense d’un artiste déterminé à saisir une unique opportunité pour changer sa vie.

La chanson parle de surmonter la nervosité, de faire face aux échecs et de se battre pour ses rêves malgré les obstacles. Tom a trouvé de l’inspiration dans ce message de persévérance. Il s’est reconnu dans la lutte décrite par Eminem, utilisant l’idée de saisir chaque chance et de se battre contre l’adversité comme un puissant moteur pour surmonter ses propres défis.

Cette détermination et cette résilience ont renforcé son engagement à transformer ses difficultés en opportunités pour réussir.

Phrase N°4 : « Vas-y fonce! écris! » de son patron

La phrase « Vas-y, fonce, écris ! » de son patron a été extrêmement inspirante pour Tom. Reconnaissant non seulement ses talents mais aussi sa détermination à surpasser les défis liés à la dyspraxie, son patron l’a encouragé à utiliser ses compétences pour partager son expérience.

En lui conseillant de devenir écrivain, il lui a offert une voie pour transformer son handicap invisible en une force. Cette confiance en ses capacités et ce soutien inébranlable ont boosté Tom, l’incitant à devenir un ambassadeur pour la dyspraxie. Il a vu dans l’écriture une opportunité de sensibiliser et d’inspirer les autres, tout en affirmant sa propre voix.

Phrase N°5 : « Si tu abandonnes, je te perds » de sa femme

La phrase « Si tu abandonnes, je te perds » de sa femme a profondément marqué Tom. En exprimant ainsi ses émotions, elle lui a montré à quel point son échec serait une perte non seulement pour lui, mais aussi pour elle. Cet appel sincère a renforcé la détermination de Tom à ne jamais abandonner son rêve d’écrivain.

Il a compris que son succès et sa persévérance étaient essentiels non seulement pour lui-même mais aussi pour ses proches. Cette prise de conscience a été un puissant moteur, lui donnant la force de persévérer et de s’accrocher à son rêve, malgré les défis.

Le rôle de l’empathie

Pour les parents d’enfants dyspraxiques, faire preuve d’empathie est fondamental pour favoriser un développement positif et équilibré, selon Tom. L’empathie permet non seulement de comprendre les défis uniques auxquels ces enfants sont confrontés, mais aussi de créer un environnement de soutien et d’acceptation.

Lorsqu’un parent adopte une approche empathique, il apprend à voir le monde à travers les yeux de son enfant. Cela signifie reconnaître et valider les frustrations et les difficultés liées à la dyspraxie, telles que les défis dans la coordination motrice ou l’exécution de tâches quotidiennes. En étant attentifs aux besoins émotionnels et en offrant un soutien constant, les parents aident leurs enfants à développer une meilleure acceptation de soi. Cela renforce l’estime de soi de l’enfant, en montrant que ses défis ne définissent pas sa valeur, mais qu’il est soutenu et aimé pour ce qu’il est.

De plus, l’empathie facilite la connexion authentique entre parents et enfants. Les parents qui comprennent et répondent aux difficultés de leur enfant établissent une relation de confiance et d’ouverture. Cette connexion est cruciale pour aider l’enfant à exprimer ses sentiments, à gérer les frustrations et à développer des compétences sociales essentielles.

L’empathie est une compétence indispensable chez les parents d’enfants atypiques : Etre un bon parent pour son enfant atypique : 3 compétences indispensables

Se préparer au harcèlement scolaire

Tom a développé une technique efficace pour faire face au harcèlement, basée sur trois étapes clés : l’affirmation de soi, la recherche de soutien adulte, et l’auto-défense sans violence.

Etape 1 : L’affirmation de soi

La première étape consiste à dire fermement « laisse-moi tranquille » lorsque le harcèlement commence. Cette approche directe et claire sert à établir des limites précises et à faire comprendre à l’agresseur que son comportement est inacceptable.

En affirmant ses besoins de manière calme mais assurée, Tom incite les enfants à refuser d’être une cible passive, tout en maintenant une posture respectueuse.

Etape 2 : La recherche de soutien adulte

La deuxième étape est cruciale : faire appel à un adulte et signaler la poursuite du harcèlement. Tom encourage à informer les autorités compétentes, comme les enseignants, les responsables scolaires ou les parents, pour qu’ils puissent intervenir et mettre en place des mesures de protection.

En documentant les incidents et en faisant preuve de persévérance pour signaler les comportements problématiques, il renforce la gravité de la situation et assure un soutien institutionnel.

Etape 3 : L’auto-défense sans violence

Enfin, Tom insiste sur l’importance de se défendre activement mais de ne jamais initier la violence.

En cas de confrontation, il conseille de répondre de manière assertive et de se protéger sans provoquer. Utiliser des techniques de désescalade, comme garder son calme et chercher des solutions non violentes, permet de gérer la situation sans aggraver le conflit.

Tom souligne que l’objectif est de mettre fin au harcèlement sans compromettre sa propre sécurité ou adopter des comportements qui pourraient se retourner contre soi.

Cette méthode permet de gérer le harcèlement de manière proactive, en mettant l’accent sur la communication, le soutien externe et des réponses adaptées qui préservent l’intégrité de chacun.

Le message crucial de Tom aux parents

Tom partage des messages essentiels avec les parents pour soutenir au mieux leurs enfants dyspraxiques :

  • Observer et comprendre : Tom encourage les parents à prendre le temps d’observer attentivement leurs enfants. En comprenant leurs défis et leurs talents uniques, ils peuvent mieux adapter leur soutien. Cette attention aide à identifier les méthodes les plus efficaces pour les aider à surmonter leurs difficultés, tout en valorisant leurs capacités et leur personnalité uniques.
  • Laisser faire à leur manière : Il est crucial que les parents permettent à leurs enfants de réaliser les tâches selon leurs propres méthodes, même si elles diffèrent des approches conventionnelles. Cette liberté favorise l’autonomie et l’estime de soi, tout en réduisant la pression et la frustration. Accepter les différentes façons d’accomplir les tâches montre un soutien inconditionnel, renforçant la confiance de l’enfant en ses propres capacités.
  • Permettre de devenir ce qu’ils veulent être : Enfin, Tom rappelle aux parents l’importance de soutenir les aspirations et les rêves de leurs enfants. En offrant un espace pour explorer et poursuivre leurs intérêts, les parents aident leurs enfants à se réaliser pleinement. Respecter leurs choix, même si cela implique des chemins non conventionnels, est fondamental pour leur développement personnel et leur bonheur.

L’exemple de célébrités neuro atypiques

Tom partage des exemples inspirants de célébrités neuroatypiques qui ont surmonté leurs défis pour atteindre le succès. Ces histoires illustrent comment des personnalités célèbres ont transformé leurs difficultés en forces.

Daniel Radcliffe, dyspraxique

Daniel Radcliffe est un exemple puissant de réussite malgré la dyspraxie. L’acteur britannique, connu pour son rôle emblématique d’Harry Potter, a lutté avec des problèmes de coordination motrice, ce qui compliquait certaines tâches quotidiennes. Cependant, Radcliffe a persévéré dans sa carrière d’acteur, utilisant son talent et sa détermination pour briller dans des rôles variés. Son succès démontre que la dyspraxie ne doit pas définir ou limiter les ambitions.

Albert Einstein, dyslexique

Albert Einstein, célèbre pour ses contributions révolutionnaires à la physique, avait des difficultés avec la dyslexie. Bien que cela ait affecté sa lecture et son écriture, Einstein a utilisé ses capacités intellectuelles exceptionnelles pour développer la théorie de la relativité. Son exemple prouve que la dyslexie, loin d’être un obstacle insurmontable, peut coexister avec une intelligence brillante et une créativité inégalée.

Tom Cruise, dyslexique

Tom Cruise, un autre exemple inspirant, a révélé sa lutte avec la dyslexie. Malgré des difficultés de lecture, Cruise est devenu l’un des acteurs les plus connus de Hollywood. Sa persévérance et son succès montrent que la dyslexie n’a pas empêché son ascension dans le monde du cinéma, prouvant que les obstacles peuvent être surmontés avec détermination et talent.

Ces exemples démontrent que les défis neuroatypiques, loin de freiner la réussite, peuvent être des catalyseurs pour atteindre des sommets impressionnants.

Conclusion sur la dyspraxie visuo-spatiale : synthèse et perspectives

La dyspraxie visuo-spatiale est un défi complexe qui façonne profondément la vie des enfants touchés. Ce trouble, souvent mal compris, se manifeste par des difficultés dans la coordination motrice, la perception spatiale et l’exécution des tâches quotidiennes. Cependant, il y a une beauté cachée dans ces défis. Les enfants dyspraxiques voient le monde à travers une lentille unique, développant une maturité émotionnelle et intellectuelle qui dépasse souvent les normes établies. Ils interagissent avec les autres d’une manière qui peut être difficile à comprendre mais enrichissante.

Tom, à travers ses expériences et ses conseils, nous rappelle l’importance de reconnaître et de soutenir la personnalité unique de chaque enfant. Il encourage les parents à bien s’entourer, à accepter leurs limites, à privilégier la qualité des relations et à faire des pauses pour éviter l’épuisement. Les phrases inspirantes de ses proches ont joué un rôle crucial dans son parcours, l’aidant à saisir ses opportunités et à persévérer.

L’empathie, le soutien actif, et l’affirmation de soi sont des outils puissants pour aider les enfants dyspraxiques à s’épanouir. Les exemples de Daniel Radcliffe, Albert Einstein, et Tom Cruise montrent que les défis neuroatypiques peuvent être transformés en forces.

En offrant un soutien empathique et en valorisant les talents uniques, nous pouvons aider chaque enfant à briller dans sa propre lumière, malgré les obstacles. La dyspraxie ne définit pas leurs limites, mais elle peut révéler un potentiel exceptionnel qui mérite d’être célébré.

Retrouve l’intégralité de l’interview ici.

Commentaires

  1. sébastien

    Merci pour cet excellent témoignage 😉
    J’avais déjà entendu parlé de la dyspraxie mais je ne savais pas exactement de quoi il s’agissait.
    Merci pour tous ces conseils !!!

  2. Sandrine Piazza

    Cet article est une véritable lueur d’espoir pour les parents d’enfants dyspraxiques visuo-spatiaux. Le témoignage de Tom, à travers son livre « Une notion de temps », offre une perspective profondément émouvante et précieuse sur ce trouble souvent méconnu. Cet article est un appel puissant à l’empathie et à la patience, rappelant que chaque enfant neuro-atypique possède un potentiel unique à valoriser. 🌱

  3. Jackie

    Je connais la dyslexie , mais je ne connaissais pas du tout la dyspraxie. J’ai appris beaucoup de choses avec ce témoignage hyper intéressant. Merci d’avoir partagé tout ça.

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