enfant neuro atypique

Enfant neuro atypique et exposition aux écrans : 7 conseils indispensables

Naviguer dans le monde de la parentalité avec un enfant neuro atypique peut être un défi quotidien, surtout quand il s’agit de gérer l’exposition aux écrans.

Selon le rapport français d’avril 2024 sur l’exposition aux écrans chez les enfants, plus de 80% des enfants passent en moyenne 4 heures par jour devant un écran, ce qui peut entraîner des problèmes de concentration, de sommeil et de comportement.

Comme beaucoup d’entre nous, tu as peut-être traversé des périodes d’essais et d’erreurs, cherchant le juste milieu entre une interdiction totale et une utilisation excessive.

Avec le temps, j’ai compris qu’il n’y avait pas de solution unique, mais plutôt une série de pratiques adaptées à nos besoins spécifiques.

C’est en combinant ces expériences que j’ai élaboré 7 règles simples et efficaces pour encadrer l’exposition aux écrans de Melyssa.

Ces conseils, que je partage aujourd’hui avec toi, m’ont aidé à trouver un équilibre sain, permettant à Melyssa de bénéficier des avantages de la technologie tout en évitant ses pièges. Découvre comment tu peux, toi aussi, instaurer ces règles dans ton quotidien pour un usage serein et contrôlé des écrans. Les chiffres alarmants ne doivent pas nous décourager, mais nous motiver à agir avec discernement et fermeté pour le bien-être de nos enfants.

Pourquoi le sujet des écrans est sensible chez l’enfant neuro atypique?

Avant de t’exposer mes règles, je vais t’expliquer pourquoi le sujet des écrans est particulièrement sensible chez les enfants neuro-atypiques :

Sensibilité sensorielle

Les enfants neuro-atypiques, tels que ceux ayant des troubles du spectre autistique ou TDAH, peuvent être plus sensibles aux stimuli sensoriels. Les écrans peuvent exacerber cette sensibilité par leurs lumières vives et leurs sons forts, entraînant une surcharge sensorielle et augmentant le stress et l’anxiété.

Régulation des émotions

On le sait, ces enfants peuvent avoir plus de difficultés à réguler leurs émotions.

L’utilisation excessive des écrans peut interférer avec le développement de compétences cruciales en gestion émotionnelle, car ils peuvent utiliser les écrans comme une échappatoire plutôt que d’apprendre à gérer leurs émotions de manière saine.

Interactions sociales

par ailleurs, les enfants neuro-atypiques peuvent déjà éprouver des difficultés à interagir socialement. L’utilisation excessive des écrans peut réduire les opportunités de pratiquer et d’améliorer ces compétences sociales essentielles, les isolant davantage de leurs pairs et impactant leur développement social.

Routines et structures

Par ailleurs, les enfants neuro-atypiques peuvent déjà éprouver des difficultés à interagir socialement. L’utilisation excessive des écrans peut réduire les opportunités de pratiquer et d’améliorer ces compétences sociales essentielles, les isolant davantage de leurs pairs et impactant leur développement social.

Risques de dépendance

Les enfants neuro-atypiques peuvent être plus susceptibles de développer une dépendance aux écrans en raison de leurs particularités cognitives et comportementales. Une utilisation excessive peut les rendre plus vulnérables à l’addiction, impactant leur santé mentale et physique.

Les défis posés par l’utilisation des écrans chez les enfants neuro-atypiques sont nombreux et nécessitent une attention particulière.

Comprendre ces enjeux est crucial pour mettre en place des stratégies efficaces qui favorisent leur développement global. Pour cela, il est essentiel d’établir des règles claires et adaptées, en collaboration avec ton enfant.

Pour bien vivre ta parentalité avec ton enfant neuro atypique, je te recommande également cet article :Bien vivre sa parentalité avec un enfant neuro-atypique

1/ Etablir des règles claires ensemble

Prendre le temps d’expliquer le danger des écrans

Il est crucial d’expliquer à ton enfant les dangers des écrans pour qu’il comprenne les conséquences potentielles d’une utilisation excessive.

Attirés par les couleurs vives et les interactions rapides, les enfants peuvent facilement devenir accros sans réaliser les effets négatifs. Les experts soulignent que l’exposition prolongée aux écrans peut entraîner des problèmes de santé mentale comme l’anxiété et la dépression, surtout chez ceux qui sont déjà vulnérables.

De plus, les écrans peuvent perturber le sommeil, réduire la concentration et même affecter les performances scolaires. En parlant de ces dangers à ton enfant, tu lui permets d’apprendre à utiliser la technologie de manière équilibrée et responsable. Il pourra reconnaître les signes de dépendance et comprendre l’importance de faire des pauses régulières pour adopter un mode de vie plus sain. Avec une compréhension claire des risques, ton enfant pourra faire des choix plus éclairés et développer des habitudes numériques saines dès son jeune âge.

Etablir les règles ensemble

Établir des règles ensemble avec ton enfant, c’est essentiel pour responsabiliser et engager chacun. Quand tu impliques ton enfant dans la création des règles, il se sent valorisé et écouté. Cette démarche lui permet de mieux comprendre les raisons derrière chaque règle et de s’approprier le processus. En discutant ensemble, tu lui montres que ses opinions comptent, renforçant ainsi sa confiance en lui.

En plus, cette co-création des règles favorise l’engagement. Ton enfant sera plus enclin à respecter des règles qu’il a lui-même aidé à formuler. Il comprend que les règles ne sont pas imposées de manière arbitraire, mais qu’elles sont le résultat d’une réflexion commune pour son bien-être.

Pour formaliser cet engagement, vous pouvez même signer un contrat ensemble. Ce document symbolise votre accord et votre engagement mutuel à respecter les règles établies. En signant ce contrat, ton enfant se sentira davantage responsabilisé et impliqué, ce qui facilitera le respect des règles au quotidien. C’est un pas vers plus d’autonomie et de maturité, tout en renforçant la relation de confiance entre vous.

Le contrat établi avec ma fille Melyssa

Je te partage notre accord avec Melyssa : elle a un accès très limité aux écrans pendant la semaine scolaire, seulement 45 minutes par jour, principalement pour écouter de la musique. Cela permet de maintenir un équilibre entre ses activités scolaires et son temps de loisirs. Nous avons décidé ensemble qu’elle n’aurait pas accès aux réseaux sociaux, car nous voulons la protéger des contenus inappropriés et des risques potentiels pour sa santé mentale.

Cependant, pour ne pas la priver complètement de certaines technologies, nous utilisons ensemble TikTok de temps en temps pour créer des vidéos amusantes. C’est un moment de complicité où nous nous amusons à inventer des chorégraphies et des scénarios, sans jamais publier nos créations. Cela nous permet de partager une activité commune tout en gardant le contrôle sur son exposition aux réseaux sociaux.

Si tu veux améliorer tes compétences de communication avec ton enfant, plonge-toi dans cet article : Communiquer avec son enfant atypiques : 10 erreurs à éviter

2/ Utiliser les écrans de manière active

Je ne suis pas adepte de l’interdiction complète des écrans, pour deux raisons principales :

Développer des compétences

Lorsque les enfants utilisent les écrans de manière active, comme en participant à des activités éducatives, en apprenant de nouvelles compétences ou en créant du contenu, ils transforment le temps d’écran en une opportunité d’apprentissage. Par exemple, des applications interactives peuvent améliorer les compétences en mathématiques, en lecture ou en programmation. En s’engageant activement, ils développent leur créativité, leur pensée critique et leurs compétences numériques essentielles.

D’ailleurs, Melyssa utilise régulièrement une application qui complète ses séances d’orthophonie.

Renforcer les liens familiaux

Utiliser les écrans ensemble de manière active peut renforcer les liens familiaux. Par exemple, regarder un documentaire ensemble et en discuter ensuite, ou collaborer sur un projet numérique, permet des interactions significatives. Ces activités partagées offrent des occasions d’apprentissage conjoint, de dialogue et de compréhension mutuelle. Cela transforme l’écran en un outil de connexion plutôt qu’en un simple divertissement passif.

Quand l’utilisation des écrans est passive, on arrive à des situations où les membres de la famille peuvent être déconnectés les uns des autres. Je t’invite à regarder cette expérience saisissante qui a été menée par une grande marque alimentaire pour promouvoir les moments en famille. Les enfants ont les yeux rivés sur leur téléphone, tout le décor autour d’eux est modifié mais ils ne s’en rendent même pas compte. Les écrans sont devenus des drogues.

Comment nous utilisons les écrans de manière active à la maison?

Melyssa peut regarder des documentaires, des cours de cuisine, faire du karaoké, suivre des tutoriels vidéo pour apprendre de nouvelles choses comme dessiner, apprendre des langues, bricoler ou faire des expériences scientifiques. Ces activités transforment son temps d’écran en moments éducatifs et enrichissants. En regardant des documentaires, elle explore le monde, découvre des cultures et acquiert des connaissances qu’elle n’aurait peut-être pas trouvées ailleurs.

Nous aimons aussi regarder ensemble des émissions comme Top Chef ou Pékin Express. Ces programmes véhiculent des valeurs qui me tiennent à cœur : le dépassement de soi, la persévérance et l’excellence. En partageant ces moments, nous discutons des défis rencontrés par les participants, des stratégies qu’ils adoptent et des leçons qu’ils en tirent. C’est une excellente façon de renforcer nos liens tout en s’inspirant de parcours inspirants.

Sur Youtube, elle bien regarder les épisodes de Dhar Mann : chaque vidéo (qui dure entre 5 et 30 minutes) se termine par une morale ou un message positif, destiné à encourager les spectateurs à réfléchir sur leurs propres comportements et à s’améliorer. C’est assez caricatural mais efficace sur les messages.

Les sujets traités incluent la gentillesse, le respect, la tolérance, la persévérance et l’intégrité. Personnellement, je trouve que ce sont des vidéos qui amènent des sujets intéressants à discuter en famille, et le format est assez court donc Melyssa n’est pas scotché trop longtemps aux écrans.

De plus, Melyssa adore faire des séances de Just Dance. Non seulement elle s’amuse, mais elle fait aussi de l’exercice, ce qui est essentiel pour sa santé physique. Le karaoké est une autre activité qu’elle aime beaucoup, car elle peut exprimer sa créativité et améliorer sa confiance en elle en chantant ses chansons préférées.

3/ Eviter les punitions sévères

Personnellement, je n’inflige pas de punitions par rapport à l’utilisation des écrans. D’une manière générale, je trouve les punitions stériles. Je privilégie le dialogue.

Crier ou punir excessivement les enfants se retourne souvent contre toi en engendrant du ressentiment, en endommageant votre relation et, encore une fois, les amène à utiliser la technologie dans ton dos. Tu peux voir une amélioration à court terme de l’utilisation des écrans en leur prenant leur téléphone, leur routeur ou leur PlayStation, tu ne résoudras pas le problème sur le long terme.

« Les punitions sévères peuvent créer une atmosphère de peur et de défiance, conduisant les enfants à se tourner vers des comportements cachés »

Dr Peter Gray, auteur de « Libre pour apprendre »

En privilégiant le dialogue, tu construis une relation de confiance et d’ouverture avec ton enfant, ce qui est crucial pour une utilisation saine et équilibrée de la technologie. Parler ouvertement des dangers et des bienfaits des écrans permet à ton enfant de comprendre et d’intégrer les règles, plutôt que de les subir.

4/ Créer des zones « sans écran »

Définis des espaces ou des moments de la journée sans écran, comme lors des repas ou avant le coucher, pour favoriser les interactions familiales et améliorer la qualité du sommeil. Par exemple, pas de télé dans les chambres et pas d’écran pendant les repas. Ces moments sans écran sont essentiels pour encourager les interactions en face à face et renforcer les liens familiaux.

Ils permettent également aux enfants de se détendre et de se préparer pour le sommeil sans l’interférence de la lumière bleue des écrans. En créant des zones sans écran, tu aides à établir des routines saines et à garantir que le temps passé en famille est de qualité. Cela offre aussi aux enfants l’opportunité de se déconnecter et de se concentrer sur d’autres activités, comme la lecture, les jeux de société ou simplement discuter avec les membres de la famille.

Instaurer ces moments sans écran n’est pas seulement bénéfique pour les enfants, mais aussi pour toute la famille. Cela permet de créer un environnement où chacun peut se recentrer sur l’essentiel, renforcer les relations et développer des habitudes de vie plus équilibrées. En établissant ces règles ensemble, tu favorises un climat de coopération et de compréhension mutuelle. Chaque membre de la famille comprend l’importance de ces moments et s’engage à les respecter, ce qui renforce encore davantage les liens familiaux et contribue à un bien-être général.

5/ Utiliser des applications de contrôle parental

La garantie d’une utilisation équilibrée

Utiliser une application de contrôle parental est crucial pour garantir une utilisation sécurisée et équilibrée des écrans par tes enfants. Ces applications te permettent de surveiller et de réguler l’accès à internet et aux applications, en veillant à ce que ton enfant soit exposé à des contenus appropriés pour son âge. En utilisant une application de contrôle parental, tu peux établir des limites de temps d’écran, bloquer des sites inappropriés et suivre les activités en ligne de ton enfant.

Le Dr. Larry Rosen, psychologue et auteur de The Distracted Mind, souligne que « le contrôle parental aide à prévenir l’exposition à des contenus nocifs et à réduire les risques d’addiction aux écrans ». Cela permet aux parents de jouer un rôle actif dans l’éducation numérique de leurs enfants, tout en les protégeant des dangers potentiels.

De plus, ces applications offrent un sentiment de sécurité et de tranquillité d’esprit aux parents. En sachant que ton enfant ne peut accéder qu’à des contenus approuvés, tu peux te concentrer sur d’autres aspects de la parentalité sans t’inquiéter constamment de ce qu’il voit ou fait en ligne.

Enfin, les applications de contrôle parental peuvent être un outil éducatif. Elles permettent d’initier des conversations sur la sécurité en ligne, la responsabilité et les bonnes pratiques numériques. En guidant tes enfants vers une utilisation saine et responsable de la technologie, tu les aides à développer des compétences essentielles pour naviguer dans le monde numérique moderne.

Pour ma part, j’utilise l’application Family Link, en version gratuite. Voici les raisons qui me poussent à te la recommander:

  • Surveillance et contrôle : Family Link te permet de surveiller les activités en ligne de tes enfants. Tu peux voir quelles applications ils utilisent et combien de temps ils y passent, te donnant une vision claire de leur utilisation des écrans.
  • Limitation du temps d’écran : Avec Family Link, tu peux définir des limites de temps d’écran quotidiennes gratuitement. Cela aide à instaurer des habitudes numériques saines en veillant à ce que les enfants ne passent pas trop de temps devant leurs appareils.
  • Filtrage de contenu : L’application propose des fonctions gratuites pour filtrer les contenus inappropriés. Tu peux bloquer les sites web et applications non adaptés à l’âge de ton enfant, garantissant ainsi une navigation sécurisée.
  • Localisation : Family Link te permet de localiser l’appareil de ton enfant en temps réel, sans frais. Cela offre une tranquillité d’esprit supplémentaire en sachant où se trouve ton enfant à tout moment.
  • Gestion des applications : Tu peux approuver ou bloquer gratuitement le téléchargement d’applications depuis le Google Play Store. Cela assure que ton enfant ne télécharge que des applications appropriées et approuvées par toi.

6/ Rester flexible et adapter les règles

Sois flexible et prêt à ajuster les règles en fonction des besoins spécifiques de ton enfant.

Certains enfants atypiques peuvent avoir besoin de plus de temps pour des activités en ligne éducatives ou thérapeutiques.

Chaque enfant est unique, et il est important de reconnaître que les besoins et les capacités peuvent varier.

Par exemple, un enfant qui utilise des applications éducatives pour améliorer ses compétences en lecture ou en mathématiques peut bénéficier de plus de temps d’écran. De même, les enfants qui suivent des thérapies en ligne peuvent nécessiter des ajustements dans les règles de temps d’écran.

En restant flexible, tu peux adapter les règles pour mieux répondre aux besoins individuels de ton enfant, tout en maintenant des limites claires et cohérentes. Cela montre également à ton enfant que tu es attentif à ses besoins et prêt à faire des compromis lorsque cela est nécessaire.

La flexibilité est une compétence indispensable pour un parent d’enfant atypique, découvre dans cet article les autres compétences indispensables : Etre un bon parent pour son enfant atypique : 3 compétences indispensables.

7/ Ne pas surveiller excessivement

La surveillance constante des activités en ligne de ton enfant ou la surveillance constante détruit la confiance entre vous.

De plus, tu ne veux pas passer toutes tes journées à t’inquiéter de savoir si tes enfants sont sur les écrans ou non. Tu veux pouvoir leur faire pleinement confiance même lorsque tu n’es pas là.

Les enfants ont besoin d’un peu d’intimité pour explorer leurs intérêts en toute sécurité. Ils ont besoin de la liberté de faire les choses qui les intéressent et les passionnent, et tu ne veux pas tuer leur curiosité enfantine. Mais la sur-surveillance n’est pas la solution pour y parvenir.

« Un environnement de surveillance constante peut étouffer le développement de l’autonomie chez les enfants, » explique le Dr. John Suler, psychologue et auteur de Psychology of the Digital Age. « La confiance et l’autonomie sont des piliers du développement sain. Une surveillance excessive peut nuire à ces aspects en créant un sentiment d’être constamment jugé. »

En trouvant le bon équilibre entre surveillance et autonomie, tu peux aider ton enfant à développer une relation saine avec la technologie et à devenir un utilisateur responsable et indépendant.

J’espère que cet article t’a été utile et que tu es bien motivée pour utiliser certaines clés pour l’épanouissement de ton enfant. N’oublie pas que tu dois être un exemple pour ton enfant : pose toi la question sur ta propre utilisation des écrans.

Les écrans constituent des dangers pour toute la famille, et pas seulement pour ton enfant neuro atypique. Si je te disais qu’une utilisation excessive peut amener jusqu’à des troubles érectiles chez les hommes, ça fait peur non? C’est pourtant la vérité : tu trouveras ici la vidéo qui explique en moins de 10 minutes pourquoi les écrans sont dangereux.

Conclusion

Naviguer dans le monde complexe de l’éducation des enfants neuro-atypiques face aux écrans peut sembler un défi de taille. Mais souviens-toi, chaque pas que tu fais est un pas vers un avenir plus équilibré et serein pour ton enfant.

En établissant des règles claires et adaptées, en utilisant les écrans de manière active et en favorisant le dialogue plutôt que les punitions, tu crées un environnement où ton enfant peut s’épanouir pleinement.

Chaque décision que tu prends avec amour et discernement aide ton enfant à développer des compétences essentielles tout en renforçant vos liens familiaux.

Les écrans, s’ils sont utilisés judicieusement, peuvent devenir des outils précieux dans cette aventure. N’oublie pas, la flexibilité et la confiance sont tes alliées. En adaptant les règles aux besoins uniques de ton enfant et en favorisant son autonomie, tu l’aides à devenir un utilisateur responsable et épanoui.

Commentaires

  1. Ana Origami Mama

    Les chiffres que tu cites en début d’article sont effrayants… !
    Cela me désole car il y a tant à apprendre rien qu’en regardant par la fenêtre.
    Cet article offre des solutions très intéressantes pour trouver un bon compromis : il n’y a pas que du mauvais, comme pour tout le reste. C’est toujours la consommation excessive qui est la fautive !

    1. Les chiffres font vraiment peur et nous devons agir et mettre en place les actions dès le plus jeune âge pour les protéger.

  2. Dieter

    Merci Elise pour votre article qui, avec votre présentation dans la rubrique « à propos » de votre blog, m’a beaucoup touchée.
    Je savais que le temps passé devant les écrans est élevé dans de nombreux pays, mais je ne pensais pas que nous en étions arrivés là en France aussi.
    Je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que cela a des effets néfastes, surtout pour les enfants en phase de développement. J’en ai vu les effets dans ma pratique de psychiatre et on peut s’attendre à ce que ces conséquences néfastes continuent à se manifester de plus en plus dans les années à venir, même si elles sont encore mal classées dans les classifications des troubles mentaux à l’heure actuelle.
    Vous décrivez bien les conséquences de l’exposition excessive aux écrans, mais j’ajouterais un autre aspect qui me semble fondamental :
    L’intérêt porté aux écrans empêche le développement de compétences d’interactions sociales vivantes (à l’image du Q.E. de Daniel Goleman) et le bon fonctionnement du système limbique.

    Nous le savons depuis longtemps, mais nous sommes encore loin d’en mesurer les conséquences, du moins pour une trop grande partie de la population.
    Une étude réalisée à l’époque des cassettes VHS l’avait déjà mis en évidence lorsque nous avons voulu développer une « méthode innovante » d’apprentissage des langues à l’aide de cassettes vidéo pour les enfants, et nous avons abouti à des résultats alarmants. Les enfants qui avaient été exposés à ces vidéos apprenaient beaucoup moins bien que ceux qui avaient de vrais professeurs.
    C’est toujours un point essentiel de la méthodologie de l’enseignement des langues étrangères que j’aborde sur mon blog d’apprentissage de l’allemand (apprendre-allemand.com).
    Les personnes bien informées comme vous savent en tenir compte, mais il faudra sans doute du temps avant que le grand public en prenne aussi conscience.
    Votre article est un pas dans la bonne direction et je vous en remercie sincèrement.

    1. Merci beaucoup Dieter, je ne savais pas qu’une étude datait déjà de l’époque des cassettes VHS.

  3. Stephanie

    Merci Elise pour cet article! C’est un sujet tellement important est présent pour tout le monde, enfants, ados, adultes, neurotypiques ou neuroatypiques… J’ai encore family link pour mon ado de 16 ans. Pas toujours facile au quotidien parce que « mes copains ont droit à leur telephone »… Je le coupe le soir + nuit en semaine et je mets un max par jour.
    Merci pour tes conseils, c’est toujours intéressant d’avoir des astuces differentes de celles déjà utilisées!

  4. thomas

    Un bon rappel qui fonctionne très bien avec tout les enfants !

    Merci pour ton article 🙂

  5. Diane

    Merci Elise pour ce partage, je te rejoins il faut établir la confiance et si possible faire quelques activités communes.
    La confiance est essentielle dans une relation.
    Les écrans sont à la fois une source d’apprentissage presque illimitée, mais aussi un danger permanent.

  6. Frederic

    Merci pour cet article. Un sujet tellement important et délicat à gérer au quotidien.

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