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Comment aider son enfant neuroatypique à mieux apprendre ? 5 clés concrètes

Si tu as un enfant TDAH, Dys, HPI ou hypersensible, tu sais à quel point les devoirs peuvent devenir un combat. Tu veux bien faire, mais tu finis fatiguée, impuissante, voire découragée. Et lui, il se sent nul, différent, incapable.

Moi aussi je suis passée par là. Avec Melyssa, au début du primaire, les devoirs c’était les tensions, les échecs à répétition et parfois les larmes. Jusqu’au jour où j’ai compris qu’elle n’avait pas besoin de plus de pression, mais d’une autre manière d’apprendre.

Dans cet article, je vais te partager :

  • pourquoi les méthodes classiques ne fonctionnent pas avec un enfant neuroatypique
  • comment aider ton enfant à retrouver confiance en lui
  • et surtout, 5 leviers concrets que tu peux mettre en place à la maison, dès aujourd’hui, pour des devoirs plus sereins et plus efficaces.

Parce qu’un enfant qui apprend autrement n’est pas un enfant en échec.

1/ Aider son enfant atypique à mieux apprendre : le changement de regard qui change tout

Quand on devient parent d’un enfant atypique, on se rend vite compte que l’école classique ne suffit pas. Elle transmet des savoirs, oui. Mais elle n’enseigne pas comment apprendre. Et c’est là que tout bascule.

Surtout quand ton enfant est TDAH, dyslexique, HPI ou hypersensible. Il ne rentre pas dans le moule. Il a besoin d’un autre chemin. D’une autre pédagogie. Et toi, tu dois te rappeler ceci :

“On n’apprend pas pour avoir une bonne note. On apprend pour comprendre, pour se construire, pour vivre mieux.« 

Et si on arrêtait de forcer l’apprentissage ?

Pendant longtemps, on a cru qu’apprendre, c’était écouter, recopier, mémoriser. Et surtout… se taire.

Mais les sciences cognitives nous disent autre chose. Apprendre, c’est agir. Bouger. Manipuler. Poser des questions. Se tromper. Recommencer.

Comme le dit Arnould Clausse, un grand pédagogue et humaniste belge (1905-1992) :

“Vivre, c’est agir. Agir, c’est apprendre.”

Ton enfant apprend mieux quand il est acteur, pas quand il subit. Il a besoin de comprendre à quoi ça sert. De faire des liens. De ressentir de la fierté.

C’est pour ça qu’on parle aujourd’hui de “pédagogies actives” : elles permettent à l’enfant de se mettre en mouvement – intellectuellement et physiquement – au lieu de rester passif.

Cet article pour te rappeler les méthodes qui ne fonctionnent généralement pas : Enfant neuroatypique : 5 méthodes d’apprentissage qui ne fonctionnent pas!

Pourquoi les enfants atypiques décrochent à l’école?

Un enfant TDAH ou Dys, c’est souvent un enfant qu’on trouve distrait, lent, inattentif, désorganisé, etc. Mais la vérité, c’est qu’il n’est pas paresseux. Son cerveau traite l’information autrement :

  • Il a besoin de plus de temps pour intégrer une consigne.
  • Il retient mieux quand il manipule, voit ou entend.
  • Il a besoin de plaisir pour se concentrer.

Comme l’explique Stanislas Dehaene, un neuroscientifique spécialisé en psychologie cognitive, l’attention et l’engagement actif sont les piliers fondamentaux de l’apprentissage. Or, un enfant neuroatypique est très sensible à son environnement. Si l’enseignement est trop frontal, trop rigide, il décroche.

Et plus il se sent en échec, plus il perd confiance. Et plus il perd confiance… moins il apprend.

Pour apprendre la lecture avec plaisir, cette activité nous a beaucoup aidé : Dyslexie et lecture : comment le karaoké peut devenir un outil d’apprentissage ludique?

Mieux apprendre commence par un autre regard sur ton enfant

Tu veux aider ton enfant à réussir ? Commence par changer la question.

❌ “Pourquoi il n’y arrive pas ?”
✅ “Comment il fonctionne ?”

Chaque enfant atypique a des chemins neuronaux uniques. Et la bonne nouvelle, c’est que le cerveau est plastique. Il peut évoluer, se renforcer, créer de nouvelles connexions. À tout âge.

André Giordan, actuellement professeur à l’université de Genève, le rappelle :

“On n’enseigne pas. L’élève construit ses savoirs.”

C’est lui qui apprend. Toi, ton rôle, c’est de créer les conditions pour qu’il y arrive.

Que peux-tu changer concrètement pour l’aider à progresser autrement ?

Voici le vrai point de départ :
Accepte que ton enfant n’apprendra pas comme toi. Et tant mieux.

💡 Il a peut-être besoin :

  • de bouger pour mémoriser
  • de résumer avec des dessins
  • de dire à voix haute pour intégrer
  • de manipuler pour comprendre

C’est en expérimentant, en testant, en observant ses réactions, que vous trouverez ensemble les pédagogies qui lui conviennent.

Apprendre à apprendre, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité pour les enfants neuroatypiques.
Et surtout… c’est une opportunité. Une manière de transformer un parcours douloureux en chemin d’exploration, de curiosité et de confiance retrouvée.

“Je crois en toi. Même quand c’est flou. Même quand c’est lent. Même quand ça coince. Parce qu’on apprend tous à notre manière. Et que toi aussi, tu trouveras la tienne.”

Parce qu’au fond, ce qu’on veut tous pour nos enfants… c’est qu’ils apprennent à croire en eux.

Les 4 piliers essentiels pour aider ton enfant à apprendre de manière plus efficace

“L’enfant n’est pas un vase qu’on remplit, c’est un feu qu’on allume.” — Montaigne, philosophe humaniste français du XVIe siècle. (et c’est encore plus vrai pour les atypiques)

Quand j’ai découvert les 4 piliers de l’apprentissage de Stanislas Dehaene, tout s’est éclairé.
Je comprenais enfin pourquoi ma fille décroche dès qu’on lui dit : “Relis ta leçon”.

Parce qu’on activait à peine un seul pilier sur les quatre. Et devine quoi ? C’est insuffisant.

Pilier 1 : Favoriser une attention de qualité pour mieux apprendre

Pas d’apprentissage sans attention. Mais l’attention, ça se capte… ça ne s’impose pas. Et chez un enfant TDAH ou hypersensible, elle est ultra-fragile. Il suffit d’un bruit, d’un mot mal dit, d’une frustration, et hop, tout s’envole.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Élimine les distractions visuelles (exit le téléphone, même éteint), évite de le faire travailler devant une fenêtre avec une vue (un mur c’est moins sympa, mais plus efficace!)
  • Prépare tout le matériel en avance : pas besoin de se lever pour chercher un crayon, etc.
  • Propose des séances courtes (10 à 20 minutes selon son âge) avec des pauses régulières

Et surtout… varie les formes ! Un enfant atypique, ça s’ennuie vite. Et l’ennui coupe l’attention.

Pilier 2 : Encourager l’engagement actif dans les apprentissages

Relire trois fois ne garantit rien. L’enfant doit être acteur de ce qu’il apprend. Et là, ça devient magique.

Exemples concrets d’engagement actif :

  • Créer une carte mentale à partir de sa leçon
  • Apprendre une poésie en lançant une balle (chaque mot = une passe)
  • Écrire les mots difficiles sur les vitres avec un crayon Woody (marque Stabilo)
  • Résumer un chapitre à voix haute en changeant de voix à chaque personnage

Et pour les plus grands ? Ils peuvent enregistrer leurs révisions sur dictaphone ou en vidéo (Melyssa aime beaucoup), jouer les profs devant un tableau, créer des quizz…
Ma fille aime bien se mettre dans la peau d’une youtubeuse qui doit partager quelque chose à son audience!

Pilier 3 : Valoriser les erreurs pour mieux comprendre et progresser

Un enfant qui se trompe, c’est un enfant… qui apprend. À condition qu’on l’aide à comprendre comment il s’est trompé. La métacognition, c’est ça :

“Je réfléchis à comment je pense.”

Plutôt que dire “C’est faux”, tu peux lui demander :

  • “Comment tu es arrivé à cette réponse ?”
  • “Qu’est-ce qui t’a induit en erreur ?”
  • “Qu’est-ce que tu pourrais faire autrement la prochaine fois ?”

💡 Pour un enfant HPI ou dys, c’est fondamental : il apprend à mettre de l’ordre dans ses idées, à ralentir pour mieux structurer.

Pilier 4 : Utiliser la répétition intelligente pour mieux ancrer les savoirs

Répéter, oui. Mais pas n’importe comment. Le secret ? La répétition espacée.

Une dictée, revue 5 minutes par jour pendant une semaine, c’est 100 fois plus efficace qu’une séance d’1h la veille.

💡 Outils utiles :

Ton enfant n’est pas fainéant. Il n’est pas lent. Il a juste besoin qu’on respecte le fonctionnement de son cerveau. Quand on active ces 4 piliers, l’apprentissage devient plus fluide, plus joyeux, plus ancré. Même chez un enfant en grande difficulté.

Et la bonne nouvelle ? Ces stratégies marchent aussi… pour les adultes fatigués. 😉

Les 3 erreurs classiques pendant les devoirs qui empêchent ton enfant de mieux apprendre

Si tu as déjà fini une séance de devoirs en larmes (ou en cris), tu n’es pas seule. C’est même… classique.

Mais la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas une fatalité.
Tu n’as pas besoin d’être parfaite, juste de repérer les trois pièges les plus fréquents – et de t’en libérer petit à petit.

Erreur 1 : Imposer ta méthode d’apprentissage

On a tous un réflexe bien ancré :
👉 “Moi, quand j’étais à l’école, je faisais des fiches, je relisais trois fois, j’écrivais mes leçons.”
Donc on dit à son enfant : “Fais pareil.”

Mais si ton enfant est TDAH, dyslexique ou HPI, il n’a pas DU TOUT le même fonctionnement.
Ce qui marche pour toi peut être un calvaire pour lui.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Observer : quand est-ce qu’il est concentré ? Quels supports le motivent ?
  • Proposer plusieurs techniques (audio, visuel, manipulations…)
  • Valider avec lui ce qui fonctionne → il sent que son avis compte = motivation boostée.

On n’apprend pas par copier-coller. On apprend en expérimentant.

Pour ma fille, j’ai expérimenté ChatGPT et ça fonctionne vraiment bien : Comment ChatGPT peut stimuler l’apprentissage et la créativité de ton enfant en toute autonomie?

Erreur 2 : Négliger ton propre état émotionnel (et son impact sur l’apprentissage)

Tu veux l’aider. Mais…
Il est 18h, tu n’as pas commencé le repas et tu viens de lire un mail stressant de ton boss.
Et ton enfant te dit : “Je veux PAS faire mes devoirs.”🔥 Boum. L’explosion.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Te poser 2 minutes avant : “Dans quel état je suis ?”
  • Décider si c’est le bon moment. Sinon… différer.
  • Instaurer un rituel apaisant : respiration, petit jeu, moment câlin avant d’attaquer.

Tu es humaine. Fatiguée. C’est OK.
Ton calme est la meilleure ressource pour l’aider.

Erreur 3 : Laisser les devoirs abîmer la relation (au détriment des apprentissages)

Quand les devoirs deviennent le seul moment d’interaction, la relation en souffre.
Surtout si elle est tendue. Résultat :

  • ton enfant rejette les apprentissages
  • tu t’épuises
  • et vous perdez ce qui compte le plus : la connexion.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Restaurer la relation : plus de moments “hors devoirs” (jeux, discussions, rires)
  • Ne pas laisser l’école prendre toute la place dans les conversations
  • Prendre de la distance avec les notes : ton enfant est plus que ses résultats

Si les devoirs détruisent votre lien… STOP. Ce n’est plus éducatif. C’est urgent de faire autrement. L’école ne devrait jamais casser la relation parent-enfant.
Si c’est le cas, c’est qu’on a besoin de réajuster. Pas de forcer.

Et souvent, il suffit de moins de pression, plus d’observation, un brin de confiance, et tout change.

5 stratégies concrètes à la maison pour apprendre autrement

Quand Melyssa a été diagnostiquée dyslexique et dyspraxique, j’ai compris une chose essentielle :
Réviser « normalement », c’est l’exposer à l’échec.

Il fallait sortir du schéma cahier + table + recopiage et mémorisation par cœur.
Et chercher une autre voie : plus sensorielle, plus active, plus joyeuse.

Voici les 5 leviers concrets que j’ai mis en place à la maison (et que tu peux tester dès ce soir).

1. Aménager un espace anti-distraction

Le cerveau atypique est vite surchargé. Un stylo qui traîne, un écran allumé, un bruit en fond = attention envolée. On en a déjà parlé, tu dois lui éviter les distractions, le minimalisme est ton ami!

Et si ton enfant préfère bosser sur le canapé, ou au sol ? Pourquoi pas !
Le plus important, c’est qu’il se sente bien dans son espace.

2. Utiliser des supports qui bougent

Un enfant atypique a besoin d’engager son corps pour apprendre.
C’est prouvé : le mouvement renforce les connexions neuronales. Exemples concrets :

  • Le jeu de la balle pour apprendre les mots : on se lance la balle, une lettre à chaque fois.
  • Le vélo + casque audio pour réviser à l’oral
  • Marcher en parlant à haute voix

3. Miser sur la variété des formats

Chaque enfant a une porte d’entrée sensorielle préférée :

  • certains sont visuels (carte mentale, surlignage)
  • d’autres auditifs (dictaphone, chansons)
  • d’autres encore ont besoin de manipuler (puzzle, objets, Lego…)

La variété évite la lassitude, et crée des souvenirs émotionnels liés aux apprentissages.

4. Appliquer la répétition espacée

Rien ne sert de tout apprendre la veille.
Ce qui marche vraiment ? Répéter un peu… souvent.

Exemple :

  • Lundi : 5 mots de dictée → mini quiz oral
  • Mardi : révision des 5 + 5 nouveaux, à l’écrit
  • Mercredi : dictée effaçable sur vitre
  • Jeudi : jeu de la balle
  • Vendredi : mini-dictée en autonomie

Bonus : utiliser des flashcards ou Quizlet pour ancrer à long terme

5. Encourager la réflexion sur ses propres méthodes

“Tu as trouvé la bonne réponse. Mais comment tu as fait ?”
Cette simple question change tout.

💡 Ça développe :

  • la conscience de ses stratégies mentales
  • sa capacité à corriger seul
  • sa confiance dans ses capacités à progresser

Petit à petit, tu lui donnes les clés de son propre cerveau. Ces stratégies ne sont pas des “bonus”.
Elles sont vitales pour les enfants atypiques.

Elles leur redonnent confiance, plaisir, et sentiment de compétence.
Et surtout… elles transforment les devoirs en une aventure partagée (plutôt qu’une guerre de tranchées).

Apprendre à apprendre : un superpouvoir pour ton enfant atypique

Un jour, ma fille m’a dit : “J’suis nulle, j’y arriverai jamais. L’école, c’est pas pour moi.« 

Et là, j’ai compris : ce n’était pas une question de résultat. C’était une question d’identité.
Elle ne se voyait pas comme quelqu’un qui peut apprendre. Et cette réflexion m’est venue :

Ce n’est pas en devenant bon à l’école qu’on devient confiant. C’est en découvrant qu’on peut apprendre à sa manière, même quand c’est dur.”

Changer de vision : l’école n’est pas la seule source d’apprentissage

L’école, c’est un cadre.
Mais ton enfant apprend aussi quand il joue, quand il discute, quand il explore, quand il observe les adultes, etc.

Tout est apprentissage, dès l’instant où il y a curiosité + autonomie + confiance.

Et si on arrêtait de croire que tout ce qui ne vient pas d’un cahier… ne compte pas ?

Mieux apprendre, c’est respecter le rythme de l’enfant : un processus, pas un sprint

L’apprentissage passe toujours par les 4 étapes de la compétence :

  • Incompétence inconsciente : On ne sait pas ce qu’on ne sait pas.

→ « Je ne sais pas que je ne sais pas. »

Exemple : « Moi je sais faire du vélo sans les petites roues ! »
(Sauf qu’il n’a jamais essayé… il croit savoir, mais ne réalise pas encore qu’il ne sait pas.)

  • Incompétence consciente : On prend conscience de ce qu’on ne sait pas.

« Je découvre que je ne sais pas, et ça me frustre. »

Exemple : « En fait… j’y arrive pas… c’est trop dur. »
(Il essaie et se rend compte qu’il ne sait pas encore faire. Il peut se sentir nul ou découragé.)

  • Compétence consciente : On sait, mais on doit y penser activement.

« Je sais, mais je dois faire attention à chaque étape. »

Exemple : « Attends, je dois me concentrer… je mets d’abord le pied ici, ensuite je pousse doucement… »
(Il commence à réussir, mais il doit réfléchir à chaque mouvement.)

  • Compétence inconsciente : On maîtrise la compétence sans y penser.

→ « Je sais, et ça devient naturel. »

Exemple : « Regarde maman, je roule tout seul maintenant ! »
(Il fait du vélo sans même y penser. C’est devenu automatique, intégré.)

  1. Je ne sais pas encore
  2. Je comprends que je ne sais pas (frustration, doute)
  3. Je commence à y arriver (avec aides et soutien)
  4. J’automatise
  5. J’explique à d’autres (là, c’est gagné)

Et ce processus, il est non linéaire, surtout chez les enfants neuroatypiques.
Parfois, la progression est lente, irrégulière… et puis, un jour, déclic.

Ce qui compte, ce n’est pas la vitesse. C’est de rester en mouvement, avec confiance.

Quand tu aides ton enfant à découvrir comment il mémorise le mieux, comment il se concentre le mieux, comment il comprend mieux… tu ne lui apprends pas juste une leçon. Tu l’aides à se connaître.
Et ça, c’est un superpouvoir qu’aucune note ne peut mesurer.

💡 Idées à tester :

  • Tenir un petit carnet “Ce qui marche pour moi”
  • Co-créer avec lui une routine avant les devoirs (musique, respiration, jeu)
  • Célébrer ses réussites… même petites !

Vers l’autonomie : le vrai but de l’apprentissage, c’est qu’il n’ait plus besoin de toi

L’objectif, ce n’est pas de faire ses devoirs à sa place.
C’est de lui apprendre à les faire sans toi, à son rythme, avec ses outils.

Tu sèmes des graines. Peut-être qu’il les arrosera demain. Ou dans un an.
Mais ce que tu construis, là, maintenant… ça restera.

Retrouve notre histoire ici : De l’impuissance à l’optimisme : notre histoire

Conclusion

Non, ton enfant n’est pas “mauvais élève”.
Il est un explorateur de la connaissance, avec sa propre carte du monde.

Accompagner un enfant neuroatypique, c’est souvent marcher sur un fil. Entre la peur de l’échec, le poids des devoirs, les doutes constants… on peut vite se sentir épuisée, impuissante, seule. Mais ce que tu viens de lire, ce n’est pas qu’un ensemble de techniques. C’est un changement de regard. Une autre façon de faire… et surtout, d’être.

Parce qu’un enfant qui apprend différemment n’a pas besoin d’être corrigé. Il a besoin d’être compris, respecté, et soutenu.

Tu n’as pas besoin d’être une prof parfaite. Tu es déjà l’adulte dont ton enfant a besoin : celle qui croit en lui, même quand lui n’y croit plus. Et ça, c’est déjà énorme.

Chaque fois que tu ajustes, que tu observes, que tu l’écoutes au lieu de le forcer… tu lui montres qu’il est capable. Et tu construis bien plus que des apprentissages scolaires : tu construis sa confiance, sa capacité à persévérer, à se connaître, à se relever.

Tu l’aides à devenir autonome à sa manière.

Et si un jour il te dit : « Je peux le faire tout seul », ce ne sera pas une victoire sur les devoirs. Ce sera une victoire sur le doute.

Si cet article t’a parlé, c’est sûrement que tu vis aussi ces moments de fatigue, de tensions, de découragement.
J’ai rassemblé dans un guide gratuit les outils concrets qui m’ont aidée à traverser ça avec ma fille.
Trop de cris, de tensions, de doutes au quotidien ?
Ce guide va t’aider à comprendre ton enfant neuroatypique et à reprendre la main, pas à pas, sans t’épuiser.

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