dysorthographie

Dysorthographie : comment aider ton enfant sans le décourager (ni t’épuiser)?

Quand Melyssa a été diagnostiquée dyspraxique, j’ai cru qu’on tenait enfin une réponse. Puis est venue la dyslexie. Et avec elle, une ribambelle de petits « dys » qui se sont invités les uns après les autres, à différents degrés.
C’est son orthophoniste qui, un jour, a mis un mot sur ce qui nous échappait encore : dysorthographie.

À la maison, je voyais bien que malgré tous ses efforts, ses écrits restaient truffés de fautes. Même les mots qu’elle connaissait par cœur changeaient d’une ligne à l’autre. Elle relisait, corrigeait, s’énervait… puis finissait en larmes, épuisée et découragée.

La dysorthographie n’est pas juste un problème d’orthographe. C’est un trouble spécifique du langage écrit, souvent discret mais profondément déstabilisant pour l’enfant… et pour le parent.

Dans cet article, j’ai voulu t’aider à mieux comprendre ce que vit ton enfant s’il est concerné. Tu y trouveras :

  • une explication claire du trouble
  • les signes qui doivent t’alerter
  • les professionnels à consulter
  • des erreurs à éviter
  • et surtout des solutions concrètes pour l’accompagner sans stress

Parce que oui, il existe des chemins pour avancer. Même quand on est multi-dys. Même quand tout semble flou.

Qu’est-ce que la dysorthographie ?

Ce n’est pas « faire des fautes » comme les autres

La dysorthographie est un trouble spécifique du langage écrit. Il ne s’agit pas simplement d’un enfant qui fait des fautes par étourderie ou manque d’attention. Non.

C’est un trouble durable, qui perturbe profondément l’écriture, même quand l’enfant fait de son mieux, relit ou connaît la règle.

Par exemple, il peut écrire un mot correctement dans une phrase, puis le rater complètement deux lignes plus bas. Cette inconstance est typique.

Et non, ce n’est pas un manque de travail. C’est une autre manière de fonctionner. Un fonctionnement neurologique particulier qui empêche l’automatisation de l’orthographe. L’enfant sait… mais il n’arrive pas à appliquer.

Un trouble invisible mais épuisant

Pour un enfant dysorthographique, écrire une phrase correcte, c’est comme grimper une montagne… à chaque mot. Il doit penser au son, au mot, à la grammaire.

Chaque lettre demande un effort conscient. Il ne peut pas “écrire en automatique” comme les autres. Résultat : il s’épuise, il doute, il se compare.

Ce décalage entre ce qu’il pense et ce qu’il écrit est souvent source de frustration, de découragement, voire de honte.

Pourtant, il est intelligent. Il comprend. Il réfléchit. Mais il a besoin d’un autre chemin pour apprendre. En comprenant cela, on peut l’aider à retrouver confiance et à avancer à son rythme.

Il n’existe pas une orthographe, mais plusieurs

Souvent, on parle de l’orthographe comme s’il s’agissait d’un seul bloc.

Mais en réalité, il faudrait plutôt dire les orthographes. Pourquoi ? Parce que pour bien écrire un mot, il faut activer plusieurs compétences différentes en même temps.

Et ces compétences ne dépendent pas toutes des mêmes zones du cerveau. Certaines sont visuelles, d’autres auditives, certaines logiques ou encore grammaticales. Donc un enfant peut être très bon dans l’un des aspects de l’orthographe… et en difficulté dans un autre. C’est là que ça se complique.

L’orthographe phonologique : les sons dans le bon ordre

Premier étage : l’orthographe phonologique.

C’est la capacité à entendre les bons sons et à les retranscrire dans le bon ordre.

Par exemple, pour écrire le mot bateau, l’enfant doit entendre : /b/ – /a/ – /t/ – /o/.

S’il écrit bado alors c’est qu’il a un problème dans le traitement phonologique.

Ce type d’erreur est très fréquent chez les enfants ayant un trouble dys comme la dyslexie. C’est souvent lié à une difficulté à analyser et manipuler les sons d’un mot, ce qu’on appelle la métaphonologie.

L’orthographe lexicale : la forme visuelle du mot

Deuxième étage : l’orthographe lexicale.

Elle repose sur le fait de mémoriser l’orthographe exacte d’un mot, comme il est écrit dans le dictionnaire.

Même si l’enfant entend bien tous les sons de bateau, il peut quand même l’écrire bato, car phonétiquement, c’est juste. Mais l’orthographe correcte est bateau. Et ça, ça ne s’invente pas : il faut l’avoir vu, stocké, mémorisé.

C’est une compétence qui repose beaucoup sur la lecture répétée de mots, et sur la mémoire visuelle. D’où l’intérêt de lire souvent, mais aussi de revoir les mots plusieurs fois, dans différents contextes.

L’orthographe grammaticale : accorder et conjuguer

Troisième étage : l’orthographe grammaticale, aussi appelée orthographe des accords.

Ici, on ne parle plus du mot isolé, mais de comment il s’intègre dans la phrase.

Il faut savoir accorder un adjectif avec le nom, conjuguer un verbe en fonction du sujet, etc.

Par exemple : il mange (avec un -e) vs tu manges (avec un -s). Ces règles ne sont pas toujours intuitives, et pour certains enfants, les comprendre et les appliquer relève du casse-tête. Cela nécessite des capacités de raisonnement logique, et c’est parfois là que le trouble se manifeste.

Un appel à des compétences différentes

Quand un enfant écrit, il ne mobilise pas une seule compétence, mais plusieurs en même temps.

Il doit entendre les sons (orthographe phonologique), savoir comment s’écrit le mot (orthographe lexicale) et appliquer les règles grammaticales (orthographe grammaticale). Ces trois couches s’empilent, se croisent… et parfois s’emmêlent.

C’est un peu comme jouer du piano, lire une partition et taper le bon rythme avec le pied, tout en même temps. Si une seule de ces habiletés est fragile, l’ensemble s’effondre.

Certains enfants entendent bien les sons mais n’arrivent pas à les écrire. D’autres mémorisent mal la forme des mots, ou se perdent dans les accords.

C’est pour cela qu’un enfant dysorthographique peut avoir des fautes variées et instables, selon la nature de la tâche. Comprendre cette complexité aide à poser un regard plus juste, plus patient, et surtout plus personnalisé sur les besoins de chaque enfant.

Comment la repérer chez ton enfant ?

Plusieurs signes peuvent t’alerter, surtout à partir de 7 ou 8 ans :

  • Ton enfant fait beaucoup de fautes, même sur des mots simples ou connus.
  • Il inverse des lettres, en oublie, ou les remplace par d’autres proches (ex. : “m”, “n”, “b”, “d”).
  • Il a du mal à segmenter les mots dans une phrase (ex. : “jesuislà” au lieu de “je suis là”).
  • Ses dictées sont très en dessous de son niveau à l’oral.
  • Il s’épuise, se décourage, perd confiance dès qu’il faut écrire.

Souvent, tu sens qu’il comprend bien, qu’il a les idées… mais que tout “se casse la figure” dès que ça passe par l’écrit.

Et quand l’enfant commence à dire : “je suis nul”, “j’y arrive pas”, “à quoi ça sert ?”… C’est le moment d’agir.

Combien d’enfants sont concernés ?

Les troubles des apprentissages touchent environ 6 à 8 % des enfants d’âge scolaire. Parmi eux, la dysorthographie est fréquente, surtout associée à la dyslexie. Les chiffres exacts varient, car ce trouble reste encore trop souvent sous-diagnostiqué.

Mais ce qui est sûr, c’est que tu n’es pas seule. Et surtout : ce n’est pas une fatalité.

Plus on identifie tôt, plus on peut aider ton enfant à progresser avec les bons outils… et sans abîmer sa confiance.

A lire aussi : Les secrets de la dyslexie : un regard complet sur le trouble et ses multiples dimensions

Quels professionnels consulter pour un vrai bilan ?

Le parcours de soin, pas à pas

Voici le chemin le plus simple pour ne pas te perdre dans les méandres administratifs :

  1. Commence par ton médecin traitant ou pédiatre. Il ne va pas diagnostiquer lui-même, mais il peut écarter un trouble auditif ou visuel, et surtout prescrire les bilans nécessaires.
  2. Demande un bilan orthophonique. Ce sont les orthophonistes qui évaluent les troubles du langage écrit, donc la dysorthographie. Avec une prescription, les séances sont remboursées.
  3. En cas de doutes supplémentaires (TDAH, fonctions exécutives, dyspraxie associée…), ton médecin peut t’orienter vers un neuropsychologue. Le bilan cognitif permet d’avoir une vision plus complète du profil de ton enfant.
  4. Ce parcours peut sembler long, surtout avec les délais. Mais chaque étape t’apporte des réponses précieuses.
médecin traitant

Le rôle de chaque professionnel expliqué simplement

Pas besoin d’un dictionnaire médical pour comprendre qui fait quoi. Voici les pros à connaître :

  • L’orthophoniste : c’est le pilier. Il pose le diagnostic de dysorthographie, propose des exercices ciblés, et suit ton enfant sur le long terme. Il travaille sur la phonologie, la grammaire, la structuration.
  • Le neuropsychologue : il évalue les capacités de mémoire, d’attention, de logique. Son bilan est souvent demandé pour des aménagements scolaires, surtout si d’autres troubles sont suspects.
  • Le psychomotricien : utile si ton enfant écrit très lentement, si ses gestes sont peu fluides ou qu’il se fatigue vite. Il travaille la coordination, la motricité fine, le schéma corporel.

Les erreurs à éviter pendant le parcours

Quand tu te lances dans les démarches pour aider ton enfant, tu veux bien faire.

Mais entre les conseils des autres, les infos contradictoires sur Internet et ton propre stress, tu peux facilement te retrouver à faire des choix qui, sans le vouloir, ralentissent le processus.

Je te partage ici les trois erreurs que j’ai moi-même failli commettre… pour t’éviter de tomber dans les mêmes pièges.

Erreur n°1 : Attendre que ça passe « avec le temps »

C’est l’erreur la plus fréquente. On se dit : « Ce n’est qu’un retard. Il va finir par y arriver. Il est encore petit. »
Mais la dysorthographie n’est pas un simple retard. C’est un trouble qui s’installe, qui résiste malgré les efforts, et qui peut s’aggraver si rien n’est mis en place.

Erreur n°2 : Se disperser en changeant sans arrêt de professionnel

Quand les progrès sont lents, on panique. On cherche le bon expert, celui qui aurait “la solution miracle”. Et parfois, on change d’orthophoniste après 2 mois, ou on consulte 3 neuropsychologues différents pour avoir un autre avis.

Le problème ? Chaque nouveau professionnel repart de zéro. L’enfant, lui, perd ses repères, ses routines, et se sent de plus en plus “problème à résoudre”.

Mieux vaut créer une vraie relation de confiance avec un professionnel engagé, quitte à poser toutes tes questions pour te sentir en sécurité dans le suivi.

Erreur n°3 : Ne pas passer par un médecin pour démarrer les démarches

Tu peux être tentée d’aller directement voir un orthophoniste ou de chercher un bilan sur Doctolib. Mais sans ordonnance médicale, certaines prises en charge ne seront pas remboursées. Et surtout, tu risques de passer à côté de problèmes associés (audition, vision, TDAH…).

Commencer par ton médecin traitant, c’est comme poser les fondations solides d’une maison. Ça sécurise le reste du parcours.

Comment aider ton enfant dysorthographique?

Aider avec des outils simples du quotidien

Tu n’as pas besoin d’investir dans une tonne de matériel pédagogique pour aider ton enfant à progresser en orthographe. Il existe des outils maison simples, efficaces et ludiques, que tu peux facilement intégrer dans la routine du quotidien, sans alourdir les devoirs.

L’audio pour ancrer en douceur

Commence par épeler les mots à voix haute et enregistre-les. Ton enfant peut réécouter ces fichiers pendant qu’il colorie, joue ou même dans la voiture. Le cerveau adore les petites répétitions auditives sans pression : c’est comme une berceuse orthographique qui se répète et s’imprime.

Des répétitions courtes mais régulières

Pas besoin de longues séances. Mieux vaut 5 minutes par-ci par-là, plusieurs fois dans la journée. Par exemple, au petit-déjeuner : “Tu te souviens comment on écrit ‘accident’ ?” Puis on le glisse dans une phrase rigolote. L’important, c’est la fréquence, pas la durée.

Jouer avec les mots pour apprendre sans s’en rendre compte

On oublie les listes ennuyeuses et on sort les jeux de lettres : Scrabble Junior, Boggle, ou Dobble version “mots”. On peut aussi créer un memory des mots difficiles, ou transformer une dictée en jeu de rôles (un parent “prof”, l’autre “élève” qui fait exprès des fautes à corriger ensemble !).

Le pouvoir du visuel : le code couleur

Tu peux surligner les sons complexes dans les mots avec une couleur différente : les “ou” en bleu, les “on” en vert, les “in” en rose… Ce repérage visuel aide ton enfant à mieux mémoriser les zones à vigilance. C’est tout simple, mais terriblement efficace.

Lire ensemble pour relier plaisir et apprentissage

Une astuce qu’on adore ici : la lecture à deux voix. Tu lis une phrase, ton enfant lit la suivante. Il se sent soutenu, moins seul, et ça réinstalle le plaisir de lire ensemble. Et plus on lit, plus on voit les mots bien écrits… et plus le cerveau les enregistre.

Un autre outil pour apprendre avec plaisir : Dyslexie et lecture : comment le karaoké peut devenir un outil d’apprentissage ludique?

Ce qu’il faut éviter pour ne pas aggraver le stress

Parfois, sans le vouloir, on complique la situation en pensant bien faire :

  • Corriger chaque faute systématiquement : ton enfant finit par croire qu’il ne fait que des erreurs.
  • Réviser jusqu’à l’épuisement : trop de révisions tuent la motivation. Mieux vaut 10 minutes efficaces que 40 minutes tendues.
  • Faire des devoirs un champ de bataille : si l’ambiance devient anxiogène, il associe apprentissage = souffrance.

Et surtout : ne le compare jamais. Pas à son frère, pas à sa cousine, pas à toi quand tu avais son âge. Chaque parcours est unique.

Et avec l’école?

À l’école, ton enfant a besoin d’un environnement où il se sent compris, pas jugé.

Quand l’orthographe devient un obstacle, le dialogue avec les enseignants est essentiel.

Tu n’es pas là pour défendre un dossier, mais pour construire ensemble une solution qui lui permette de progresser. Apporte des exemples concrets de ce qui l’aide à la maison, reste dans l’écoute, même si certains mots piquent un peu.

Plus l’équipe comprend ses forces et ses besoins, plus elle pourra ajuster son approche.

N’hésite pas à poser des questions claires : “Comment peut-on alléger la pression à l’écrit sans baisser les attentes ?”.

Ce lien de confiance que tu crées avec l’école, c’est un tremplin pour ton enfant. Quand les adultes coopèrent, l’enfant se sent porté. Et parfois, une simple phrase bienveillante en classe peut raviver une étincelle de confiance qu’on croyait éteinte.

A lire aussi : Que dire lors d’une équipe éducative ? Le guide pour défendre ton enfant avec confiance

Le plus important : protéger l’estime de soi

L’impact de la dysorthographie sur la confiance

Il y a une chose que personne ne m’avait dite au début : ce qui blesse le plus, ce ne sont pas les fautes, mais ce que ton enfant finit par croire de lui-même.

Un jour, Melyssa voulait écrire une jolie carte pour l’anniversaire de sa copine. Elle avait choisi un beau papier rose, elle avait décoré les bords avec des petits cœurs… Et puis, elle a écrit son message.

Quand elle a relu la carte, elle a blêmi. Il y avait des fautes partout. Elle m’a tendu la feuille, les larmes aux yeux : “Elle va se moquer… je suis trop nulle.”

Et là, j’ai compris. Ce n’était pas un problème d’orthographe. C’était une blessure d’estime. Une petite voix intérieure qui lui disait : “Tu n’es pas assez bien.”

La dysorthographie, ce n’est pas juste scolaire. C’est émotionnel. À force d’échecs répétés, l’enfant finit par douter de lui, profondément. Et c’est là que ton rôle de parent devient essentiel : lui rappeler qu’il est bien plus que ses fautes. Lui apprendre à se voir autrement.

Valoriser ses autres talents pour l’équilibrer

L’école note les fautes. Mais toi, tu peux lui faire voir ce que l’école ne mesure pas :

  • Sa créativité folle quand il invente une histoire.
  • Sa gentillesse avec son petit frère / petite sœur.
  • Sa mémoire des films, des noms de dinosaures, des règles du jeu vidéo, etc.

L’idée, ce n’est pas de nier les difficultés. C’est de rééquilibrer la perception qu’il a de lui-même.

Toi aussi, tu peux être un levier de confiance

Tu n’as pas besoin d’être experte. Tu as juste besoin d’être présente, à l’écoute, et confiante.

  • Quand tu dis “Je sais que ce n’est pas facile, mais je suis là avec toi”, tu plantes une graine de sécurité.
  • Quand tu t’informes, que tu expliques aux enseignants, que tu tiens bon dans les moments de découragement, tu lui montres qu’il a le droit d’être lui, tel qu’il est.

Tu n’as pas besoin de tout régler. Juste de lui offrir un regard qui dit :
“Tu n’es pas cassé. Tu es en train d’apprendre autrement.”

Et ça, ça change tout.

A lire aussi : Inclusion des enfants neuroatypiques : ça commence par toi

Conclusion

Comprendre la dysorthographie, c’est déjà faire un pas immense vers ton enfant.

Ce n’est pas juste “faire des fautes”. C’est vivre un véritable combat intérieur, chaque fois que le crayon touche la feuille. C’est mobiliser une multitude de compétences qui, chez lui, s’emmêlent, résistent, s’effilochent… malgré tous ses efforts.

Mais tu n’es pas seule. Et lui non plus.

En repérant les signes, en t’entourant des bons professionnels et en avançant pas à pas, tu peux transformer le quotidien. Pas en le rendant parfait. Mais en le rendant plus doux, plus clair, plus soutenant.

Avec les bons outils, un peu de créativité, de patience et beaucoup de bienveillance, ton enfant peut progresser. À son rythme. Et surtout : sans perdre confiance.

Protège son estime de soi comme on protège une petite flamme fragile. Parce que c’est elle qui l’aidera à affronter les défis, bien au-delà de l’orthographe.

Et rappelle-toi : tu es son point d’ancrage. Même quand tout vacille, ta présence peut tout changer.

« Tu n’as pas besoin de tout comprendre pour accompagner ton enfant. Tu as juste besoin d’y croire avec lui, encore et encore. »

Si cet article t’a parlé, c’est sûrement que tu vis aussi ces moments de fatigue, de tensions, de découragement.
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