Comprendre la dyslexie

Les secrets de la dyslexie : un regard complet sur le trouble et ses multiples dimensions

Ma fille Melyssa est dyslexique et dyspraxique. Pour elle, ce ne sont pas seulement des mots compliqués qui décrivent ses troubles d’apprentissage. C’est une réalité qui colore chaque aspect de sa vie scolaire et personnelle. Lire à haute voix en classe devient une épreuve, décrypter un énoncé de mathématiques un défi, et même les messages textes de ses amis se transforment en casse-têtes. Mais Melyssa n’est pas seule.

Comme elle, environ 10% des enfants en âge scolaire vivent avec la dyslexie, un trouble neurodéveloppemental complexe qui affecte la capacité à lire, écrire et traiter les informations linguistiques.

Derrière les difficultés, se cachent des esprits souvent dotés d’une grande créativité, d’une pensée divergente et d’une capacité unique à résoudre les problèmes. Dans cet article, on veut dévoiler les défis, les forces et les espoirs qui jalonnent le parcours des personnes dyslexiques. Tu vas découvrir des avancées scientifiques et des stratégies d’adaptation, pour mieux comprendre et accompagner ton enfant dans sa quête d’épanouissement.

La dyslexie : tout ce qu’il faut savoir

10% des enfants touchés

La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui affecte l’acquisition du langage écrit, touchant entre 8 à 10% des enfants, avec une prévalence trois fois plus élevée chez les garçons que chez les filles. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce trouble se manifeste principalement par des difficultés persistantes dans la lecture, l’écriture et l’orthographe.

La dyslexie ne devient un diagnostic formel qu’après un retard d’apprentissage de deux ans, généralement identifié à partir du CE2 (7 ou 8 ans). Avant cet âge, les difficultés peuvent être considérées comme des troubles du langage écrit normaux durant l’apprentissage.

Le diagnostic de la dyslexie implique généralement une évaluation par un orthophoniste, suivi d’un bilan plus approfondi par un neuropsychologue. Un diagnostic précoce est crucial pour fournir le soutien approprié et éviter que l’enfant ne développe une faible estime de soi due à une mauvaise compréhension de ses difficultés.

Les dyslexiques rencontrent fréquemment des problèmes de décodage, incluant des confusions auditives ou phonétiques, des inversions de lettres ou de syllabes, des omissions, des adjonctions, des substitutions, et des difficultés de compréhension. Ces erreurs ne sont pas constantes et peuvent varier d’un moment à l’autre.

La lecture peut s’avérer lente, hésitante et saccadée, révélant aussi une dysorthographie caractérisée par des fautes d’orthographe, des erreurs de copie, et des découpages arbitraires des mots.

Pour ma fille Melyssa, ces difficultés ont entraîné un rapport négatif avec la lecture et l’écriture. Nous avons même vécu des périodes de phobie scolaire, exacerbé par les moqueries de certains de ses camarades.

Sans intervention adéquate, la dyslexie peut conduire à un dégoût généralisé pour l’apprentissage, soulignant l’importance d’une détection et d’une prise en charge précoces pour éviter que l’enfant ne développe une aversion durable pour l’éducation.

A lire aussi : Comprendre et aider son enfant atypique, tu y trouveras de nombreuses ressources notamment des Guides Pdf gratuits sur les différentes atypies.

Les différentes formes de dyslexie

La dyslexie, souvent perçue comme un unique obstacle à la lecture, se révèle être un spectre fascinant de défis distincts. De la difficulté à nommer rapidement à la lutte contre l’inattention visuelle, chaque forme de dyslexie dévoile une histoire unique d’adaptation et de résilience.

1/ Dyslexie phonologique (dysphonétique ou auditive)

Cette forme de dyslexie est caractérisée par des difficultés à reconnaître les sons des lettres et à les associer pour former des mots. Les personnes atteintes ont du mal à décoder les mots, ce qui affecte leur capacité à lire couramment.

2/ Dyslexie de déficit de dénomination rapide

Cette dyslexie se caractérise par une difficulté à nommer rapidement des lettres, des chiffres, des couleurs ou des objets, malgré une connaissance adéquate de ceux-ci. Ce trouble affecte la fluidité de la lecture et la capacité à accéder automatiquement aux mots stockés en mémoire, ralentissant significativement le processus de lecture et entravant la compréhension du texte.

3/ Dyslexie de double déficit

Cette dyslexie combine des difficultés dans deux domaines clés : le traitement phonologique et la dénomination rapide. Les individus atteints peinent à manipuler les sons dans les mots et à nommer rapidement des séquences de lettres, de chiffres ou de couleurs. Cette combinaison entrave sévèrement la lecture et l’écriture, rendant l’apprentissage du langage écrit particulièrement ardu.

4/ Dyslexie de surface (visuelle ou orthographique)

Les individus avec ce type de dyslexie ont du mal à reconnaître les mots visuellement. Cela mène à des erreurs de lecture et d’orthographe. Les personnes atteintes peinent à mémoriser l’apparence des mots, ce qui affecte leur capacité à lire rapidement et avec précision.

5/ Dyslexie visio-attentionnelle

C’est une forme de dyslexie où les difficultés de lecture ne proviennent pas directement de problèmes avec le traitement phonologique, mais plutôt d’un déficit de l’attention. Les individus atteints ont du mal à se concentrer sur les lettres et les mots, ce qui entraîne des erreurs de lecture : des sauts de mots ou de lignes, des répétitions ou des omissions, rendant la lecture lente et laborieuse.

6/ Dyslexie de négligence développementale

C’est une forme rare de dyslexie où l’individu omet de lire, d’écrire ou de reconnaître des lettres ou des mots situés d’un côté spécifique de la page, souvent à gauche. Cela résulte d’un déficit d’attention spatiale, affectant la capacité à traiter correctement l’information visuelle sur toute l’étendue du champ visuel.

Avant de faire ses recherches, je ne connaissais pas la diversité de ce trouble. Ma fille est actuellement suivie par une orthophoniste, « Tata Rose ». Ce que je constate c’est que ses progrès sont souvent liées à la relation de confiance qu’elle a avec le professionnel. Il ne s’agit pas de faire uniquement des exercices de ré-éducation. Il s’agit de se sentir compris et d’être convaincu qu’on peut s’améliorer et qu’on a toutes les capacités pour le faire. « Tata Rose » est pour elle comme un membre de la famille sur qui elle peut compter. Une vraie chance pour nous!

A lire aussi : TDAH et relation aux autres : Comment aider son enfant?

Les dernières recherches sur la dyslexie

La dyslexie serait due à des yeux spéciaux

Albert Le Floch et Guy Repars, physiciens à l’Université de Rennes 1, ont proposé une nouvelle perspective sur l’origine de la dyslexie, suggérant une cause anatomique liée à la vision, selon leurs recherches publiées dans la revue The Royal Society.

Ils avancent que la dyslexie pourrait être principalement due à une particularité dans les yeux des personnes dyslexiques, concernant les taches de Maxwell, qui sont des récepteurs de lumière. Contrairement aux personnes non-dyslexiques, où ces taches diffèrent d’un œil à l’autre permettant à un seul œil de transmettre l’image dominante au cerveau, les dyslexiques auraient des taches identiques dans les deux yeux.

Cette symétrie entraînerait une confusion, car le cerveau reçoit deux images légèrement différentes de la même lettre, comme une lettre « b » et son image miroir, ressemblant à un « d », sans pouvoir distinguer laquelle est correcte.

Face à cette découverte, Le Floch et Repars explorent des solutions potentielles pour pallier ce trouble. Ils ont développé un prototype de lampe de lecture spécialement conçue pour atténuer l’anomalie visuelle identifiée chez les personnes dyslexiques. Cette innovation pourrait représenter une avancée significative dans la prise en charge de la dyslexie.

La dyslexie serait due à un cerveau spécial

La dyslexie, souvent mal interprétée comme de la paresse, est en réalité liée à un dysfonctionnement cérébral.

«Une équipe française a notamment découvert l’existence d’une aire dans le cerveau – l’aire visuelle des mots, située dans le lobe temporal gauche – qui s’active normalement quand on lit, sauf chez un dyslexique. Il s’agit donc d’un véritable marqueur de ce dysfonctionnement», selon le Professeur Michel Habib, neurologue (CHU la Timone, Marseille) et coordinateur du réseau régional de praticiens œuvrant dans le domaine des troubles d’apprentissage (Resodys).

De plus, il a été observé que cette zone dysfonctionne indépendamment de la langue apprise, à l’exception notable des Chinois, dont l’apprentissage implique une aire motrice différente due à la complexité de leur alphabet.

La dyslexie serait liée à la proprioception

Si les recherches se sont longtemps concentrées sur les aspects neurologiques de la dyslexie, une dimension moins explorée mais tout aussi cruciale concerne la proprioception.

La proprioception, notre sens interne qui nous informe sur la position de notre corps dans l’espace, joue un rôle essentiel dans la manière dont nous interagissons avec notre environnement, y compris dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Le Docteur Patrick Quercia, un chercheur renommé dans le domaine de la vision et de la proprioception, a apporté une contribution significative à notre compréhension de la dyslexie. Selon ses études, les dysfonctionnements proprioceptifs pourraient être l’une des causes sous-jacentes de la dyslexie. Il a observé que les enfants dyslexiques présentent souvent des anomalies dans la perception de leur propre corps, ce qui peut affecter leur capacité à se concentrer sur les tâches visuelles telles que la lecture.

Une de ses approches? Des semelles orthopédiques. Une approche innovante visant à améliorer la proprioception. En modifiant légèrement la manière dont les pieds perçoivent le sol, ces semelles aident à rééquilibrer la perception sensorielle du corps. Cette rééquilibration peut avoir un effet positif sur la concentration et les capacités d’apprentissage, en aidant le cerveau à mieux traiter les informations visuelles et auditives nécessaires pour la lecture et l’écriture.

On parle d’yeux, de cerveau, de pieds! Je connaissais les méthodes traditionnelles centrées sur le renforcement des compétences linguistiques et phonologiques. Je découvre donc des perspectives prometteuses pour une prise en charge plus holistique de la dyslexie.

A lire aussi : La vérité sur les enfants atypiques : 10 mythes courants

Comment diminuer la dyslexie : 3 approches pratiques

L’efficacité des livres audios

Les livres audio représentent un outil précieux dans la lutte contre la dyslexie, offrant une alternative engageante et accessible pour les personnes éprouvant des difficultés de lecture.

Premièrement, les livres audio stimulent l’écoute et la compréhension orale, compétences souvent moins affectées par la dyslexie. En se concentrant sur le contenu verbal, les utilisateurs peuvent améliorer leur vocabulaire, leur compréhension des structures narratives et leur capacité à suivre des arguments complexes sans être entravés par les difficultés de décodage des mots écrits.

Deuxièmement, les livres audio offrent une expérience d’apprentissage multisensorielle, en combinant l’écoute avec, par exemple, le suivi du texte écrit. Cette approche peut améliorer la reconnaissance des mots et la fluidité de lecture chez les personnes dyslexiques, en créant des associations entre les sons et leur représentation visuelle. Cela peut progressivement augmenter la confiance en soi des lecteurs dyslexiques et réduire l’anxiété associée à la lecture.

Enfin, les livres audio permettent aux personnes dyslexiques de s’engager dans des œuvres littéraires à leur propre rythme, en réécoutant des sections au besoin, sans la pression ou la fatigue souvent ressenties lors de la lecture traditionnelle.

La musique comme outil thérapeutique

La musique, avec ses rythmes et mélodies, joue un rôle significatif dans le soutien des personnes atteintes de dyslexie. Cette approche, centrée sur l’audition, offre plusieurs avantages clés pour surmonter les défis associés à ce trouble d’apprentissage. Premièrement, la musique renforce les compétences auditives et la mémoire, essentielles pour le traitement phonologique, une difficulté centrale chez les dyslexiques. En écoutant et en pratiquant la musique, les individus apprennent à distinguer les sons subtils, améliorant ainsi leur capacité à décomposer les mots en phonèmes, une compétence cruciale pour la lecture et l’orthographe.

De plus, la musique stimule les régions du cerveau impliquées dans le langage et la lecture. Des études ont montré que l’engagement musical régulier peut entraîner des changements positifs dans le cerveau, augmentant la connectivité neuronale dans les zones responsables du traitement auditif et linguistique.

Enfin, la musique offre un environnement d’apprentissage plaisant et sans stress, crucial pour les dyslexiques qui peuvent éprouver de l’anxiété ou une faible estime de soi en raison de leurs difficultés de lecture. L’apprentissage dans un contexte musical, en étant engageant et motivant, peut augmenter la confiance et l’estime de soi, encourageant ainsi une attitude positive envers l’apprentissage.

Découvre aussi notre article sur les bienfaits de la musique : 7 pouvoirs de la musique sur le cerveau

L’approche holistique par la danse

Tout comme la musique, la danse, en tant qu’activité physique rythmée et structurée, peut jouer un rôle bénéfique dans l’accompagnement des personnes dyslexiques. Elle favorise une amélioration de la coordination, de la mémoire et de la concentration, compétences souvent mises à l’épreuve chez les dyslexiques. En suivant les mouvements et les séquences de pas, les danseurs doivent se concentrer intensément et mémoriser des routines, ce qui stimule les fonctions cognitives liées à la lecture et à l’écriture.

La danse encourage également la proprioception, c’est-à-dire la conscience de la position du corps dans l’espace. Pour les dyslexiques, renforcer cette conscience peut aider à mieux organiser les pensées et les actions, y compris dans des tâches non physiques comme la lecture.

De plus, la danse offre un environnement d’apprentissage alternatif où le succès ne dépend pas des compétences linguistiques ou de lecture. Cela peut être particulièrement valorisant pour les personnes dyslexiques, souvent confrontées à des défis dans ces domaines.

As-tu déjà essayé de danser avec toute ta petite famille dans le salon, avec une bonne musique entrainante? Au delà d’être un autre outil thérapeutique pour les dyslexiques, c’est tellement libérateur!

A lire aussi : Enfant atypique : le Top 3 des cadeaux anti-stress

Et si le cerveau du dyslexique était supérieur ?

Reconsidérer la dyslexie selon le Dr Helen Taylor

Dans la société contemporaine, les enfants dyslexiques sont souvent perçus à travers le prisme du handicap. Nos enfants le vivent au quotidien. Cette vision réductrice occulte une réalité bien plus nuancée et riche : loin d’être un simple obstacle, la dyslexie recèle des potentialités insoupçonnées.

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge vient bouleverser les idées reçues en révélant que les personnes dyslexiques possèdent des capacités exceptionnelles, particulièrement dans les sphères de l’art, de la science, de l’invention et de la créativité. Ces découvertes soulignent l’importance cruciale des dyslexiques dans notre capacité collective à nous adapter à des environnements en constante évolution.

Dr Helen Taylor, à la tête de cette recherche, nous invite à reconsidérer notre approche de la dyslexie : la dyslexie serait en réalité un atout précieux pour l’adaptation humaine aux changements. Cette perspective novatrice suggère que les dyslexiques, avec leur « câblage » cérébral unique, pourraient détenir la clé de notre évolution future.

L’étude met en lumière la manière distinctive dont les dyslexiques exploitent leurs hémisphères cérébraux. Contrairement aux individus non-dyslexiques, leur cerveau favorise une approche plus globale et inventive, leur permettant d’explorer en profondeur leurs domaines de prédilection. Cette capacité à envisager les choses sous un angle différent est précisément ce qui rend les dyslexiques particulièrement aptes à l’innovation et à la résolution créative de problèmes. Une étude a d’ailleurs révélé que 35% des entrepreneurs aux États-Unis sont dyslexiques.

Pour en savoir plus, tu peux également visionner cette vidéo : « La dyslexie, un avantage?« 

M.C. ESCHER – Relativité (1953), lithographie, 294 × 282 mm, Musée d’Israël.

Les dyslexiques célèbres

L’histoire et le monde moderne regorgent de figures dyslexiques dont les contributions ont façonné notre culture, notre science et notre technologie. Des esprits brillants comme Léonard de Vinci et Albert Einstein ont démontré que la dyslexie ne freine pas la créativité ni la capacité à révolutionner notre compréhension du monde. De Vinci, avec ses inventions et ses œuvres d’art, et Einstein, avec sa théorie de la relativité, ont prouvé que penser différemment peut mener à des découvertes extraordinaires.

Dans le domaine de la science, Charles Darwin a changé notre perception de l’évolution, tandis que Thomas Edison et Henry Ford ont innové respectivement dans la technologie et l’industrie automobile, montrant que la persévérance et une perspective unique sont des atouts précieux.

Le monde des affaires offre également des exemples inspirants de succès dyslexiques. Richard Branson et Steve Jobs ont bâti des empires, Virgin et Apple, en défiant les conventions. William Hewlett et Thomas J. Watson ont posé les fondations de l’informatique moderne avec HP et IBM.

Les femmes dyslexiques, bien que moins souvent mentionnées, ont également laissé leur empreinte. Agatha Christie, avec son œuvre littéraire prolifique, a surmonté la dyslexie pour devenir l’une des auteures les plus vendues de tous les temps. Ces personnalités illustrent que la dyslexie, loin d’être un obstacle insurmontable, peut accompagner des talents exceptionnels et une capacité à voir le monde sous un angle unique.

A lire aussi : Voir le monde autrement avec son enfant atypique

Conclusion

Ces exemples montrent que la dyslexie n’empêche pas la réussite. Au contraire, elle peut encourager une pensée divergente et une résolution de problèmes créative, des qualités précieuses dans tous les aspects de la vie.

La dyslexie, avec ses multiples facettes et ses défis uniques, ne définit pas les limites de ce que les enfants comme Melyssa peuvent accomplir. Au contraire, elle révèle un spectre de capacités et de talents souvent ignorés. Les différentes formes de dyslexie, qu’elles soient phonologiques, visuelles, ou liées à la proprioception, soulignent la diversité des expériences vécues par les personnes dyslexiques. Les recherches récentes offrent un nouvel espoir. Ces découvertes ouvrent la voie à des approches innovantes comme l’utilisation de livres audio, la musique, ou la danse, qui peuvent chacun jouer un rôle thérapeutique significatif.

L’idée que le cerveau dyslexique pourrait, en fait, posséder des avantages uniques est une révolution dans notre compréhension de ce trouble. Le Dr Helen Taylor et d’autres chercheurs nous incitent à reconsidérer la dyslexie non pas comme un handicap, mais comme une différence cognitive qui peut apporter une valeur inestimable à notre société. Les histoires de dyslexiques célèbres qui ont réussi dans divers domaines renforcent cette perspective, montrant que les obstacles liés à la dyslexie peuvent être surmontés, et même se transformer en atouts.

En fin de compte, comprendre la dyslexie dans toute sa complexité est essentiel pour débloquer le potentiel de chaque enfant touché. En valorisant les compétences uniques des dyslexiques, nous pouvons aider des enfants comme Melyssa à s’épanouir pleinement. La dyslexie n’est pas une fin en soi, mais plutôt le début d’un voyage d’apprentissage adaptatif, où la créativité, l’innovation et la persévérance sont au cœur de chaque succès. C’est en embrassant cette diversité que nous pouvons tous apprendre à apprécier les multiples manières de percevoir et d’interagir avec le monde.

Commentaires

  1. Patricia

    J aime beaucoup cette approche de voir comme une différence cognitive avec ses propres avantages plutôt qu un handicap. Chaque personne évolue a son rythme.

  2. Pascal

    Magnifique. Cet article permet de ne plus se réfugier derrière la dyslexie en l’utilisant comme un plafond de verre. Bravo et merci

  3. Olivia

    Merci pour cet article qui est une mine d’or pour qui veut comprendre plus finement la dyslexie.

  4. DENIS

    Merci pour ce passionnant article. Le concept qui m’horripile est le « tu vois, quand tu veux! » qu’on servait volontiers autrefois aux enfants souffrant de troubles dys. Par bonheur, ces problématiques sont aujourd’hui connues, reconnues, et traitées… Et on en profite pour découvrir qu’un petit trouble peut parfois masquer de grandes qualités !

  5. Edouard Le Minor

    Merci beaucoup pour cet article ! Comprendre ce qu’est la dyslexie c’est aussi mieux comprendre la personne et ses réactions !

  6. Guillaume

    Merci pour votre article qui me permet de mieux comprendre la dyslexie ! Je ne pensais qu’il existait une telle variété de dyslexique

  7. Laura

    Merci Elise pour cet éclairage sur la dyslexie. Je connaissais mal et cela m’a permis de comprendre bien des choses à son sujet.

  8. delphine

    Bravo pour cet article !
    Je suis moi même dyslexique et dysorthographique donc particulièrement concernée par le sujet. Effectivement l’estime de soi est très amoindrie lorsque l’on est dyslexique. J’ai malheureusement encore en mémoire un : « mais vous êtes complètement dyslexique ma pauvre fille » lancé violemment par une prof de français au lycée…
    Heureusement j’ai eu des parents, patients et aimants qui, sans le savoir, se sont attelés, dès mon plus jeune âge, à reprendre chaque leçon et à me lire énormément d’histoires. Une application qui, petit à petit, m’a aider à prendre goût à la lecture et à l’écriture. Aujourd’hui, j’écris pour mon site et pour le théâtre avec plaisir et j’ai découvert que j’avais une façon de penser particulière qui est une véritable force.
    Toutefois j’ai hâte que la recherche avance et que le regard du monde change à l’égard des dyslexiques.
    Alors MERCI de tout coeur pour cet article qui y contribue.

  9. Sabine

    Merci pour cet article très complet et très clair. En tant que maman d’un très jeune enfant, je m’interroge sur ce genre de trouble pour savoir comment le reconnaître et accompagner mon enfant le mieux possible, et surtout le plus tôt possible. N’ayant aucun cas dans mes proches, j’avoue que je n’y connaissais pas grand chose avant la lecture de cet article.

  10. JeanneOO

    Grâce à cet article, je découvre différents aspects de la dyslexie, et je t’en remercie. Un guide instructif et complet pour les personnes dyslexiques et leur famille.

  11. Dieter

    Cet article est une ressource pour toute personne cherchant à comprendre la dyslexie au-delà des clichés et à explorer les capacités uniques des personnes dyslexiques. Il invite à une réflexion sur la façon dont nous pouvons tous apprendre à apprécier et à soutenir les multiples manières de percevoir et d’interagir avec le monde, célébrant ainsi la diversité humaine dans toute sa richesse.

    L’article est non seulement informatif mais aussi profondément inspirant. Il met en lumière la beauté et la force qui résident dans la diversité de l’esprit humain. Merci de partager ces connaissances et ces histoires d’espoir, nous rappelant que chaque enfant, chaque personne, détient un potentiel unique, prêt à être découvert et valorisé.

    1. Merci pour votre commentaire inspirant. Il nous encourage à donner encore plus de valeur à nos fidèles lecteurs.

  12. Freddy

    Merci pour cet article. Comme tu l’indiques la phase de diagnostic n’est pas toujours évidente. Est ce des difficultés liées à l’apprentissage ou de la dyslexie. Merci pour cet article détaillé

  13. AURÉLIE

    Cet article tombe à pic au moment ou je fais passer des tests à ma fille 🙂
    Il réconcilie bien avec le sujet
    Merci beaucoup

  14. Isabel Lopes

    Article très complet et très bien rédigé. Beaucoup d’enfants aujourd’hui, ont ses troubles, qui pour n’en sont pas vraiment. Il est impératif de s’ouvrir à la vision des nouvelles générations qui ont beaucoup à transmettre. Plutôt que de les mettre dans des cases minoritaires. Ce sont ceux-là qui vont faire évoluer le monde. Plus éveillés, plus ouverts. Aux autres de s’adapter, pour une fois ! non?

    1. Merci beaucoup pour le compliment. Je suis d’accord, les autres doivent apprendre à s’adapter aussi!

  15. Magali - Madame Dys

    Merci Élise pour cet article triple I, à la fois informatif, instructif et inspirant. En tant que mère d’un jeune dyslexique, je confirme les talents extraordinaires de nos enfants.

  16. Jackie

    Merci pour ton article complet. J’ai vraiment appris beaucoup de choses en te lisant.

  17. Soraya Burgo Boufelliga

    Je suis particulièrement sensible par ce sujet car un de mes enfants est dyslexique. Allé savoir pourquoi j’ai vécu cela comme un échec… Maintenant il s’en sort très bien et est très épanoui car il a un esprit créatif et une sensibilité incroyable. Et tu as fait ma journée en citant un de mes auteurs préférés à savoir Agatha Christie.

    1. Merci pour ton témoignage. Le fait qu’il s’en sorte très bien grâce à ses qualités est une preuve supplémentaire que la dyslexie doit être considérée comme une différence de fonctionnement et non un handicap.

  18. Pingback: Les 10 facteurs clés de réussite scolaire pour les enfants atypiques

  19. Pauline

    Merci pour cet article très complet ! Et surtout de souligner les qualités des DYS. Souvent, on voit les troubles neurodeveloppementaux uniquement comme des handicaps sans montrer les qualités et surtout cette capacité à penser différemment. Je ne savais pas qu’Agatha Christie était dyslexique ! J’apprécie beaucoup ses livres.

    1. Merci Pauline. Effectivement, en regardant les troubles neurodéveloppementaux comme une différence et non comme un handicap, on arrive mieux à nous enrichir de ce que les personnes porteurs de ces troubles ont à offrir.

  20. Pingback: L'art thérapie pour les enfants atypiques

  21. Pingback: Enfant neuro-atypique : 3 livres indispensables pour bien vivre sa parentalité

  22. Pingback: Inclusion des neuroatypiques dans l'éducation et l'emploi

  23. Pingback: Enfant neuro-atypique: les conseils d'une orthophoniste

  24. Pingback: Etre neuroatypique : qu'est-ce que ça veut dire?

  25. Pingback: Dyslexie et TDAH, la science révèle des liens génétiques

  26. Pingback: Franck Gastambide : transformer les troubles dys en force

  27. Pingback: Dyslexie : 5 approches révolutionnaires pour mieux apprendre

Ajouter un Commentaire