
Et si c’était l’école le problème? Et pas ton enfant neuroatypique!
Il y a eu des matins où envoyer Melyssa, ma fille, à l’école était plus difficile que de convaincre un chat de prendre un bain moussant. Je savais au fond de toi qu’elle n’y trouverait pas sa place, à sa juste valeur. Entre les remarques des enseignants, les mauvaises notes et les petites crises d’angoisse pour les évaluations, j’avais l’impression que ce lieu censé l’épanouir était en train de grignoter sa confiance en elle déjà fragile.
Toi aussi, tu as eu ce sentiment désagréable?
Mais si ce n’était pas ton enfant le problème ? Si c’était l’école ?
Un système pensé il y a des siècles, pour des besoins qui n’existent plus aujourd’hui.
Cet article explore pourquoi l’école peut devenir un frein pour les enfants neuroatypiques et comment, en tant que parent, tu peux les aider à contourner ces obstacles.
- Un modèle scolaire dépassé face à un enfant neuroatypique
- Comment l’école peut éroder la confiance des enfants neuroatypiques?
- Les opportunités manquées pour les enfants neuroatypiques
- Des solutions pour mieux accompagner les enfants neuroatypiques
- Conclusion : Ce n’est pas ton enfant qui doit changer, mais l’école
Un modèle scolaire dépassé face à un enfant neuroatypique
Pour comprendre les limites actuelles du système scolaire, il faut remonter à ses origines : un modèle pensé pour répondre aux besoins d’un monde bien différent de celui dans lequel nos enfants évoluent aujourd’hui.
Héritage d’un système conçu pour une autre époque
L’école traditionnelle a été pensée à une époque où le monde était bien différent. Il s’agissait de former des ouvriers et des employés capables de suivre des consignes, dans une économie industrielle. Tout y est standardisé : les cours, les attentes, les rythmes. Cette rigidité convenait peut-être au XIXᵉ siècle, mais elle est aujourd’hui dépassée.
Pour un enfant atypique, comme un TDAH ou un hypersensible, ce modèle est oppressant.
Il impose une manière unique d’apprendre : écouter, mémoriser, reproduire. Et surtout une manière d’apprendre essentiellement à l’écrit. Mais si ton enfant ne fonctionne pas ainsi ? S’il a besoin de bouger pour comprendre ou de manipuler pour apprendre ? Ce cadre ne reconnaît ni sa singularité, ni ses forces.
Prenons l’exemple d’un enfant TDAH. A l’école, il est un peu comme un feu d’artifice enfermé dans un bocal. En classe, il se balance sur sa chaise, le regard qui danse entre la fenêtre et le tableau, incapable de rester immobile. Ce n’est pas un caprice : son corps déborde d’une énergie qu’il doit libérer pour que son esprit reste connecté.
Chaque bruit de craie, chaque mouvement d’un camarade, chaque rayon de lumière devient une distraction impossible à ignorer. Quand il ose se lever ou demande à sortir, les regards se braquent sur lui, et les remarques fusent comme des flèches : « Assieds-toi ! Reste concentré ! »
À force de contenir son énergie, c’est comme s’il éteignait peu à peu une étincelle en lui. À midi, il est vidé, son esprit fatigué d’avoir lutté contre son propre corps. Pourtant, avec des pauses régulières, un espace où marcher ou manipuler quelque chose, cet enfant pourrait transformer ce tourbillon intérieur en une force créative. Mais dans l’école d’aujourd’hui, il se cogne contre des murs invisibles, ceux de règles rigides qui ne laissent aucune place à son rythme unique.
Cela me rappelle cette citation d’Albert Einstein : « Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera toute sa vie à croire qu’il est stupide. » Et pour nos enfants neuroatypiques, le système ne se contente pas de demander au poisson de grimper à un arbre, il lui demande aussi de redescendre et de courir un 100 mètres!
Tu trouveras d’ailleurs un article sur Einstein, une des personnalités neuroatypiques les plus emblématiques ici : Neuroatypiques célèbres : ils ont changé notre monde!

Pourquoi l’école actuelle ne répond pas aux besoins des enfants neuroatypiques?
Ton enfant rentre de l’école, sa dictée tâchée de rouge. Il a fait de son mieux, mais ses fautes d’orthographe sont nombreuses. Ce qu’il retient ? « Je suis nul ». Pourtant, ce n’est pas lui qui échoue, mais bien un système incapable de reconnaître ses spécificités et ses talents.
Pour ma fille Melyssa, multi-dys et TDAH, l’école traditionnelle était un véritable parcours du combattant. Tout reposait sur des exercices écrits et des évaluations standardisées qui ignoraient ses besoins. Aujourd’hui, elle est scolarisée dans une petite association inclusive qui privilégie l’oral et la bienveillance. Ce n’est pas parfait, mais au moins, elle avance avec plus de sérénité.
L’école classique valorise principalement les compétences linguistiques et logico-mathématiques, laissant dans l’ombre d’autres formes de potentiel. Pourtant, selon Howard Gardner, chaque enfant possède des intelligences multiples. Certains enfants excellent en résolution de problèmes spatiaux, en créativité ou en interaction sociale, mais ces talents passent inaperçus dans une école axée sur des critères limités.
Alors pourquoi s’entêter à utiliser une grille unique pour évaluer des individus si différents ? Il est temps de construire une école où chaque compétence trouve sa place, et où chaque enfant peut s’épanouir selon ses forces. Parce qu’être différent ne signifie pas être diminué, mais simplement être unique.
Pour en savoir plus sur les intelligences multiples, c’est ici : Développer les intelligences multiples de ton enfant
Si le système scolaire peine à s’adapter aux besoins des enfants neuroatypiques, les données viennent confirmer cette réalité alarmante : trop d’enfants restent sur le bord du chemin, incapables de s’épanouir dans un cadre inadapté.
Les chiffres alarmants : trop d’enfants laissés sur le bord de la route
Sans parler des enfants neuroatypiques, le système scolaire français est à bout de souffle. Voici les résultats de l’enquête PISA parue en Décembre 2023:
Depuis 2018, le niveau des élèves français a connu une chute historique : -21 points en mathématiques et -19 en compréhension de l’écrit. C’est la plus forte baisse jamais enregistrée depuis l’introduction de cette évaluation en 2000. Mais derrière ces chiffres inquiétants, il y a des réalités qui ne peuvent plus être ignorées.
Seul un élève sur deux estime que son professeur suit ses progrès en mathématiques. Comment espérer que nos enfants s’épanouissent dans un climat de classe où bruit, agitation et manque de discipline parasitent les apprentissages ? Et que dire de ces 20 % d’élèves victimes de violences scolaires, un chiffre encore plus élevé dans les zones rurales ?
Le constat est tout aussi alarmant pour les enseignants. Avec 67 % des chefs d’établissement signalant un manque criant d’effectifs, contre seulement 17 % en 2018, la pression est immense sur un personnel déjà épuisé.
Ces chiffres ne sont pas qu’une statistique : ils reflètent une école qui ne parvient plus à offrir à chaque enfant l’environnement sécurisant et stimulant dont il a besoin. L’heure n’est plus aux excuses, mais à une refonte complète du système pour répondre enfin aux besoins réels de nos enfants.
Pour retrouver les données sur les dernières enquêtes PISA, c’est ici.
Comment l’école peut éroder la confiance des enfants neuroatypiques?
Le cercle vicieux de l’échec scolaire
Quand un enfant se sent constamment en échec, la conséquence logique, c’est qu’il décroche. Et cela ne se limite pas à un refus d’apprendre : il perd totalement confiance en ses capacités, et l’école devient pour lui une source d’angoisse permanente.
Prenons l’exemple d’un adolescent TDAH. Après des années à entendre qu’il est « paresseux » ou qu’il « ne se concentre pas assez », il finit par croire que l’école n’est pas faite pour lui. Ses notes baissent, il participe de moins en moins en classe, et finalement, il arrête d’essayer.
A lire aussi : Échec scolaire : 7 vérités pour changer ton regard
Mais cet échec n’est pas seulement académique : le quotidien à l’école devient pour de nombreux enfants neuroatypiques une source constante de pression et de stress.
Un cadre qui peut devenir oppressant et stressant
Quand Melyssa, ma fille, était en fin de primaire, une journée typique ressemblait à une course d’obstacles. Je me souviens de soirs où elle rentrait à la maison complètement épuisée. Les camarades parlaient sans cesse, les enseignants répétaient les consignes sur un ton impatient. Elle me disait « J’essayais de me concentrer, mais tout était trop fort, trop rapide, trop tout, maman »..
Elle n’avait pas osé exprimer son malaise, par peur de se faire remarquer ou de paraître « différente ». Le résultat ? Elle avait passé la journée à lutter pour garder son calme, sans réussir à se concentrer sur une seule tâche. À la fin de la journée, elle n’avait rien retenu des cours, mais elle était vidée, comme si elle avait passé des heures à affronter une tempête. Elle m’avait confié : « Maman, je crois que je ne suis pas faite pour l’école. »
Ce n’était pas qu’elle manquait de capacités. Des solutions, comme des pauses fréquentes, des effectifs réduits ou un espace calme dans la classe, auraient pu tout changer. Mais l’école traditionnelle continue de valoriser l’uniformité au détriment de l’individualité.
L’impact sur l’estime de soi des enfants neuroatypiques
Chaque échec scolaire, chaque remarque négative, chaque note basse est comme une pierre ajoutée au sac à dos de ton enfant. Et un jour, ce sac devient trop lourd. Il finit par croire qu’il est « nul » ou « pas à la hauteur ».
Prenons l’exemple d’un enfant dyspraxique. Il sait ce qu’il veut écrire, mais ses mains ne suivent pas. À chaque rédaction, il finit en retard, avec une copie incomplète. Ce qu’il retient ? « Je ne suis pas assez bon ». C’est exactement ce qu’a vécu Tom, écrivain dyspraxique, retrouve son témoignage ici : Comprendre la dyspraxie visuo-spatiale avec Tom, écrivain
Quand l’école fragilise la confiance en soi, elle ne se contente pas de nuire au présent des enfants neuroatypiques : elle compromet aussi leur avenir en ignorant des opportunités précieuses qui pourraient transformer leur apprentissage.
Les opportunités manquées pour les enfants neuroatypiques
L’intelligence artificielle : une solution sous-exploitée pour l’apprentissage
L’intelligence artificielle (IA) pourrait révolutionner l’éducation, en particulier pour les enfants neuroatypiques. C’est comme un assistant capable de s’adapter au rythme d’apprentissage de ton enfant, qui lui propose des exercices sur-mesure et lui donne des retours immédiats. Sans jugement, sans remarque désobligeante.
Pour un enfant dyslexique, par exemple, une IA pourrait lire un texte à haute voix et proposer des exercices interactifs qui s’adaptent à son niveau. Pour un enfant TDAH, elle pourrait gamifier l’apprentissage, en transformant les mathématiques ou la lecture en défis motivants.
Malheureusement, ces outils restent marginalisés dans l’école traditionnelle.
Pourquoi ? Parce qu’ils nécessitent une refonte complète des méthodes d’enseignement. Tant que l’école continuera de privilégier des approches standardisées, elle passera à côté de cette opportunité de personnalisation.
Ce que les neurosciences nous apprennent sur l’apprentissage individualisé
Les découvertes récentes en neurosciences montrent pourtant que chaque cerveau apprend différemment. Les neuroatypiques ont un cerveau câblé différemment, ce qui peut rendre certaines tâches comme la lecture ou l’écriture plus complexes.
Mais cela ne signifie pas qu’ils sont incapables d’apprendre. Les neurosciences nous montrent qu’en utilisant des approches multisensorielles (vue, mouvement, toucher), ces enfants peuvent non seulement apprendre, mais aussi exceller.
Les émotions jouent également un rôle central. Un enfant qui se sent stressé ou jugé apprend moins bien, car son cerveau bloque les mécanismes d’assimilation.
Pourtant, l’école continue de mettre les élèves sous pression avec des méthodes basées sur la compétition et l’uniformité. Adapter les enseignements à la plasticité cérébrale de chaque enfant ne serait pas une option, mais une évidence.
Préparer les enfants neuroatypiques aux métiers de demain : un enjeu clé
85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore. Une statistique vertigineuse, mais pleine d’espoir. Nicolas Hazard, dans son livre Qu’est-ce que l’on va faire de toi?, rappelle que ces transformations ne sont pas une menace, mais une chance de redessiner notre rapport au travail.
Avec la montée de l’IA et de la robotique l’humain sera plus essentiel que jamais. Ce qui fera la différence ? La créativité, l’empathie, et notre capacité à résoudre des problèmes complexes. Et c’est justement là que nos enfants neuroatypiques excellent!
Mais voilà, pour s’épanouir dans ce futur, une chose est certaine : il faut apprendre à apprendre. Fini le modèle linéaire études-travail-retraite. La formation continue deviendra notre meilleure alliée.
Et que dire des métiers de demain ? « Nanomédecin », « psychologue de robots », ou même « éleveur de criquets »… Peu importe le domaine, les opportunités seront nombreuses et variées. La clé ? Oser expérimenter et ne jamais cesser de se former. Parce que trouver sa voie n’est pas un sprint, mais un chemin. L’avenir appartient à ceux qui apprennent à s’adapter, encore et encore. Et si cette capacité était la vraie compétence du XXIᵉ siècle ?
Face à ces enjeux, des solutions existent pour aider les enfants neuroatypiques à contourner les limites du système actuel et à s’épanouir malgré les défis.
A lire aussi : 100 métiers d’avenir pour les profils neuro-atypiques

Des solutions pour mieux accompagner les enfants neuroatypiques
S’inspirer des pédagogies alternatives pour un apprentissage inclusif
Et si l’éducation pouvait enfin s’adapter aux besoins uniques de chaque enfant ? Les pédagogies alternatives comme Montessori, Freinet ou Steiner-Waldorf montrent que c’est possible. Elles offrent une approche respectueuse du rythme de chacun, où l’enfant devient acteur de son apprentissage.
Dans ces écoles, l’autonomie n’est pas un objectif lointain, mais une pratique quotidienne. Les enfants apprennent à organiser leur travail et à suivre leurs passions, sans être enfermés dans un programme rigide. Cette liberté encourage la motivation intrinsèque, ce moteur précieux qui manque tant dans les systèmes classiques.
Ces pédagogies ne sont pas parfaites, et elles restent parfois difficiles d’accès financièrement, mais elles prouvent une chose essentielle : une éducation plus inclusive et bienveillante est possible.
Retrouve ici le témoignage d’une maman, qui a choisi la pédagogie Steiner-Waldorf pour sa fille Asperger : Syndrome Asperger chez l’enfant : le parcours d’une mère psychologue

Collaborer avec des enseignants pour des adaptations concrètes
Même dans un système rigide, certains enseignants sont prêts à innover pour mieux soutenir leurs élèves. En tant que parent, tu peux jouer un rôle clé en facilitant cette adaptation.
La première étape ? Fournir un maximum d’informations claires et précises sur les spécificités de ton enfant. Explique ses besoins avec des exemples concrets, mais aussi ses forces, pour que l’enseignant puisse s’appuyer sur elles.
Reste ouvert à la collaboration : propose ton aide pour renforcer à la maison ce qui est mis en place en classe.
Par exemple, si ton enfant a besoin de mouvements pour se concentrer, suggère l’utilisation de fidgets. Si les évaluations écrites sont un obstacle, propose d’y intégrer une part orale. Parfois, de petits ajustements comme des pauses régulières ou l’utilisation d’outils numériques peuvent faire une énorme différence.
Cette démarche ne résoudra pas tous les défis, mais elle peut transformer l’expérience scolaire de ton enfant. En créant un dialogue constructif avec l’enseignant, tu offres à ton enfant un soutien coordonné. Et un enseignant qui comprend ses besoins et s’adapte peut devenir un allié précieux, rendant l’école plus inclusive et bienveillante.
Transformer la maison en lieu d’apprentissage épanouissant
Avec un système scolaire défaillant, tu peux compenser en partie à la maison. Ton foyer peut devenir un havre d’apprentissage où ton enfant se sent à la fois stimulé et en confiance. Tout commence par un environnement serein : un espace calme, lumineux, avec des outils accessibles (livres, crayons, jeux éducatifs). Cet endroit, même modeste, doit respirer la curiosité. Mais l’essentiel, c’est l’ambiance.
L’art de poser des questions joue également un rôle clé. Au lieu de donner des réponses toutes faites, invite ton enfant à réfléchir : « Qu’est-ce qui pourrait arriver si on mélange ces couleurs ? » ou « Comment pourrais-tu résoudre ce problème autrement ? » Ces questions éveillent son esprit explorateur et l’encouragent à chercher par lui-même, développant ainsi sa créativité et sa capacité à résoudre des problèmes.
Enfin, la méthode des petits pas est ton alliée. Découpe les tâches complexes en mini-objectifs atteignables. Chaque étape réussie devient une victoire qui nourrit sa confiance. Avec ce cadre, apprendre n’est plus une contrainte, mais une aventure enrichissante et joyeuse.
Tu peux également explorer d’autres méthodes pour structurer sa pensée comme le mind-mapping : Mind Mapping : comment cet outil peut transformer l’apprentissage de ton enfant atypique?
Conclusion : Ce n’est pas ton enfant qui doit changer, mais l’école
L’école actuelle, figée dans des méthodes d’un autre temps, montre ses limites face à la diversité des talents et des besoins de nos enfants. En tant que parent d’un enfant neuroatypique, je sais à quel point il est frustrant de voir un système ignorer ce qui rend ton enfant unique.
Mais voilà : ce n’est pas ton enfant qui est « trop », c’est l’école qui n’est pas assez.
Les défis sont nombreux, mais ils ne sont pas insurmontables. Des pédagogies alternatives nous montrent qu’une éducation différente est possible. Les neurosciences, l’intelligence artificielle, et surtout la collaboration entre parents et enseignants offrent des pistes concrètes pour réinventer l’apprentissage. À la maison, chaque activité peut devenir une opportunité d’exploration et d’épanouissement.
Tu n’as pas besoin d’attendre que le système change pour agir. Chaque petite adaptation, chaque encouragement, chaque moment de bienveillance compte. Ensemble, nous pouvons transformer un chemin semé d’embûches en une véritable aventure éducative. Parce qu’au fond, l’objectif n’est pas de faire rentrer nos enfants dans un moule, mais de les aider à grandir dans un monde où leurs différences deviennent leur force.
N’oublie surtout pas de récupérer ton KIT DE SURVIE ci-dessous. Il s’agit de 30 pages pour encore mieux comprendre ton enfant neuroatypique et le soutenir de manière adaptée pour révéler tout son potentiel au quotidien. Une bibliothèque de liens y est incluse pour accéder gratuitement à plusieurs ressources en ligne.
Je suis bien d’accord qu’il est essentiel de repenser notre approche éducative pour créer un environnement inclusif, capable de répondre à la diversité des profils d’apprentissage. On devrait permettre à chaque enfant de développer pleinement son potentiel.
En s’appuyant sur les lois naturelles de l’apprentissage, Céline Alvarez a démontré que des approches centrées sur l’autonomie, le développement des compétences exécutives et le lien social peuvent favoriser l’épanouissement de tous les élèves.
Malgré des résultats prodigieux en quartiers « difficiles », son initiative n’a pas été pérennisée par l’Éducation nationale… !
Bonjour,
Merci pour cet article qui soulève de vraies problématiques. Je suis d’accord que l’école d’aujourd’hui n’est plus adaptée non seulement aux enfants neuroatypiques mais aux enfants tout court. Je ne sais pas s’il est possible de réformer un domaine aussi important que l’éducation nationale (car ce ne sont pas les propositions de réforme qui manquent mais il n’y a rien qui réponde aux enjeux du monde moderne). De plus ce n’est pas le seul domaine qui nécessite d’être dépoussiéré.
Article vraiment intéressant !
Il soulève une question importante : et si c’était l’école qui avait un problème avec les enfants neuroatypiques plutôt que l’inverse ?
C’est un point de vue qui fait réfléchir et qui montre l’importance d’adapter le système scolaire pour que chaque enfant puisse s’épanouir 🙂
Tu mets parfaitement en lumière les défis que rencontrent les enfants neuroatypiques dans un système scolaire qui ne les comprend pas. J’adore l’idée de transformer la maison en un lieu d’apprentissage serein et épanouissant 🙂 !
Je suis tellement en phase avec ce que tu écris.
L’école d’aujourd’hui n’a pas véritablement évolué, alors que la société oui. Les objectifs de l’école sont de former de bons petits soldats pour les multinationales. Il n’y a pas d’espace de liberté et le moule est beaucoup trop rigide pour bien des enfants, qui peuvent difficilement s’y épanouir dans ce climat compétitif et stressant.
Nous avons beaucoup à apprendre de nos voisins nordiques ou américains.
Même les pédagogies alternatives… Alors rien n’est parfait, c’est sûr, chaque courant de pensée a ses défauts. Mais il y a des choix plus respectueux des individualités que d’autres.
Merci pour cet article qui met en lumière une problématique importante. Vous soulignez avec justesse que le système scolaire peut être inadapté aux besoins des enfants neuroatypiques. Peut-être pourriez-vous approfondir certaines solutions pratiques, comme des exemples concrets de stratégies utilisées dans des écoles inclusives ou des témoignages de familles ayant mis en place ces méthodes ? Cela pourrait inspirer davantage de parents et d’enseignants. En tout cas, bravo pour cette sensibilisation nécessaire !
Je confirme, il est grand temps de révolutionner les méthodes d’enseignement et sensibiliser les enseignants pour que les enfants « différents » puissent s’épanouir à l’école. J’ai découvert ma neuro atypie à 43 ans et mon parcours scolaire a été le terreau de nombreux échecs et sentiments de totale inadaptation et incompréhension. Merci pour ce précieux travail d’information sur le sujet.
Mon fils était dans une école Montessori en maternelle, et je regrette de ne pas avoir pu l’y laisser pour la primaire car, comme ta fille, il était atypique…Et dans ce contexte il apprenait en fonction de son rythme et ses centres d’intérêt qui évoluaient progressivement, avec le respect de sa sensibilité, de sa façon de penser, de son besoin de bouger par moments… et pour autant le programme de l’apprentissage scolaire était bien respecté aussi !
Je ne jette pas la pierre aux enseignants qui sont bien courageux de tenter de transmettre un savoir dans le contexte de travail difficile qui est le leur aujourd’hui. Je suis admirative de leur travail et pleine de gratitude de voir qu’il ont à coeur d’aider nos enfants à apprendre !
Mais j’ai parfois l’impression que le système scolaire classique demande à des poissons de savoir voler, et des oiseaux de nager « parce qu’il faut savoir nager et voler ». Certains poissons volent, certains oiseaux nagent… mais la plupart ne seront pas dans leur élément et seront vus comme en échec… alors que certains oiseaux ne nagent pas mais volent très haut et ont une acuité visuelle incroyable pour chasser, et certains poissons supportent de vivre par des profondeurs extrêmes ou sont capables de remonter des cours d’eau sur des centaines de kilomètres pour retrouver le lieu de leur naissance et perpétuer leur lignée … des caractéristiques qui ne sont ni encouragées, ni entraînées mais bien souvent au contraire stigmatisées…
Merci pour ce témoignage si inspirant.Ton analogie entre poissons et oiseaux est non seulement poétique mais aussi incroyablement juste. Chaque enfant a ses forces uniques, et ton expérience en Montessori illustre bien à quel point un environnement respectueux de ces particularités peut transformer l’apprentissage. Ce respect du rythme et des besoins de chaque enfant est essentiel pour qu’il s’épanouisse pleinement. Ton message est un rappel précieux : valoriser nos enfants pour qui ils sont, et non pour ce que le système attend d’eux. 🙏
Merci pour cet article très utile et basé sur une réalité vécue.
Je pense aussi que l’école est un système d’éducation et de socialisation adaptée à une époque désormais révolue. Pour moi le système scolaire français actuel est complètement déconnecté des besoins des enfants. C’est regrettable, mais réformer une telle institution semble inenvisageable .
Merci pour cet excellent article. En le lisant, je revivais la scolarité de mon fils, également multidys et TDAH. Merci pour cette phrase « Ce n’est pas ton enfant sui edt trop, c’est l’école qui n’est pas assez. » Je suis d’accord avec toi. Les solutions existent et souvent elles sont simples à mettre en place.
Merci pour ton retour si sincère et touchant. Je suis vraiment émue que cet article ait résonné avec ton expérience en tant que parent d’un enfant multidys et TDAH. Cette phrase, « Ce n’est pas ton enfant qui est trop, c’est l’école qui n’est pas assez », je la porte profondément en moi, car elle reflète tant de réalités vécues. Tu as tellement raison : les solutions existent, et elles sont souvent à portée de main. Ensemble, on peut continuer à faire bouger les lignes pour que nos enfants trouvent leur place et s’épanouissent pleinement.
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