Mind Mapping : la championne du monde nous explique tout
Quand Melyssa a commencé à avoir des difficultés à l’école, je me sentais totalement impuissante.
Je voyais bien qu’elle essayait, mais rien ne semblait fonctionner comme pour les autres enfants. Le soir, après les devoirs, c’était souvent des pleurs et des frustrations.
Et puis un jour, je suis tombée sur une vidéo Youtube sur le mindmapping. Ce mot étrange a littéralement changé notre manière de voir l’apprentissage. Melyssa, qui avait toujours eu du mal à se concentrer sur des pages remplies de texte, s’est épanouie grâce à ces cartes visuelles.
C’est grâce à cette méthode qu’elle a réussi à faire son premier exposé sur la musique.
Aujourd’hui, je te propose de découvrir cet outil avec Sophie Le Penher, facilitatrice graphique et championne du monde en mind mapping. Elle va t’expliquer comment transformer l’apprentissage de ton enfant neuroatypique en une expérience positive et adaptée à ses besoins uniques. Parce que chaque enfant mérite de réussir, et le mindmapping pourrait bien être la clé qu’il te manque.
- Sophie Le Penher, championne du monde de mind mapping
- Mind Mapping : qu’est-ce que c’est et comment ça fonctionne ?
- Apprendre efficacement grâce au Mind Mapping : 3 avantages clés
- Les erreurs à éviter absolument en mind mapping
- Graphiqueasy, le site dédié à la pensée visuelle et au mindmapping
- Conclusion
Sophie Le Penher, championne du monde de mind mapping
Elise : Bonjour Sophie, merci beaucoup de prendre la parole sur le blog OptimismeCool. C’est vraiment un honneur d’avoir une championne du monde qui partage son expertise avec notre communauté. Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots?
Sophie : Merci à toi, c’est un plaisir d’être de partager mon expérience! Pour me présenter rapidement, je suis une passionnée des outils d’apprentissage visuel, dont le Mind Mapping. J’ai eu la chance de transformer cette passion en métier. Mais avant d’en arriver là, mon chemin a été un peu sinueux. Je me suis lancée dans le Mind Mapping il y a plusieurs années, un peu par hasard, mais aujourd’hui, c’est une vraie vocation.
Tony Buzan : le génie derrière la méthode du Mind Mapping
Elise : Comment es-tu tombée sur le Mind Mapping pour la première fois ?
Sophie : J’ai débuté de manière assez modeste, sans même imaginer que cela deviendrait ma spécialité. À l’origine, je cherchais simplement des solutions pour entretenir mon cerveau.
Quand j’ai été diagnostiquée avec une sclérose en plaques, une maladie neurodégénérative, j’ai compris que ma capacité cognitive pourrait être mise à rude épreuve. J’ai donc commencé à me pencher sur différentes méthodes pour rester mentalement active. J’ai découvert un livre de Tony Buzan, le créateur de cette méthode. Et c’est là que le Mind Mapping est entré dans ma vie.
Elise : Quelle belle découverte ! Qu’est-ce qui t’a attirée dans le Mind Mapping à ce moment-là ?
Sophie : Ce qui m’a tout de suite plu, c’est la simplicité et la puissance de cet outil. Le Mind Mapping te permet de visualiser tes idées, de les organiser de façon claire et intuitive, et surtout, de connecter des concepts entre eux.
J’ai commencé par créer des cartes mentales pour moi-même, pour organiser mon quotidien, mes projets personnels, et surtout pour garder mon esprit en mouvement malgré la maladie. Avec le temps, j’ai vu à quel point cela améliorait ma capacité à apprendre et à mémoriser, et j’ai voulu en faire davantage.
Elise : À partir de là, comment s’est passée ton évolution pour en faire une vraie spécialisation ?
De passionnée à championne du monde : l’incroyable parcours de Sophie Le Penher
Sophie : C’est vrai que ça a pris du temps, mais chaque étape a été précieuse. Au début, mes Mind Maps étaient assez simples, presque basiques. Mais avec la pratique, je suis devenue de plus en plus à l’aise et créative dans ma manière de structurer les informations.
J’ai aussi commencé à explorer différents outils et techniques pour perfectionner mes cartes. J’ai vraiment vu le potentiel immense de cette méthode, non seulement pour moi, mais aussi pour d’autres personnes. À force de pratiquer, j’ai fini par participer à des compétitions internationales, et c’est comme ça que je suis devenue championne mondiale de Mind Mapping.
Elise : Wow, quel parcours inspirant ! Comment as-tu vécu cette ascension vers le titre de championne mondiale ?
Sophie : Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout ! Participer à des compétitions, c’était d’abord un défi personnel pour voir jusqu’où je pouvais aller avec cet outil. Quand j’ai remporté cette épreuve, c’était une immense fierté. Cela m’a montré qu’avec de la persévérance et une réelle passion, on peut accomplir des choses incroyables, peu importe les défis de la vie. Depuis, j’ai décidé de partager mon expérience et mes compétences avec le plus grand nombre, en particulier avec les jeunes et les adultes qui cherchent à améliorer leur apprentissage ou leur productivité.
Mind Mapping : qu’est-ce que c’est et comment ça fonctionne ?
Elise : Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de mind mapping, de quoi il s’agit et concrètement, à quoi ça ressemble sur le papier ? »
Sophie : Le mindmapping est une méthode visuelle d’organisation des idées qui va permettre à Melyssa de structurer ses pensées de façon claire et ludique.
A voir également : cette conférence qui explique le pouvoir du mind mapping.
Mind Mapping : créer une vision d’ensemble sur une seule page
Imagine que Melyssa a une grande feuille en format paysage devant elle.
Pourquoi paysage ? Parce que ce format lui donne plus de liberté pour étendre ses idées dans toutes les directions, comme un arbre qui s’épanouit. Au centre de cette feuille, elle place son idée principale, comme le tronc d’un arbre. De là, elle fait partir des branches principales, qui représentent les idées clés. L’idée, c’est de tout organiser sur une seule page, pour avoir une vue d’ensemble.
Elise : Donc tout tient sur une seule feuille, c’est pratique !
Sophie : Exactement ! Le fait d’avoir tout sur une seule feuille permet à Melyssa de visualiser immédiatement l’ensemble des informations, sans avoir à tourner des pages ou à chercher dans des notes. Elle voit tout d’un seul coup d’œil. Une fois l’ensemble des informations bien disposées sur une seule page, il est important de rendre cette carte encore plus attrayante et efficace. C’est ici que les couleurs entrent en jeu.
Comment les couleurs dynamisent ta Mind Map pour une meilleure clarté
Elle peut utiliser des couleurs pour rendre sa carte plus vivante et aider sa mémoire en catégorisant les informations. Par exemple, chaque branche principale a une couleur différente pour bien distinguer les sous-thèmes. Cela aide à structurer les idées et à rendre le mindmap plus agréable à lire et à retenir.
Elise : Et elle peut ajouter des dessins ou des images, c’est ça ?
Prioriser les idées et mots-clés visuellement
Sophie : Oui, absolument ! L’un des grands atouts du mindmapping, c’est qu’il met en avant les mots-clés et les idées principales.
Pas besoin d’écrire des phrases longues et compliquées. Un mot-clé suffit pour chaque branche, et Melyssa peut ajouter des images ou des petits dessins pour illustrer les concepts. En fait, quand on dessine un concept ou une idée, on engage des parties du cerveau qui ne sont pas sollicitées lors d’une simple lecture ou d’une prise de notes traditionnelle.
C’est comme si on activait un « super mode » dans notre cerveau. Le fait de dessiner permet de stimuler plusieurs zones cérébrales à la fois, notamment celles responsables de la visualisation et de la mémorisation.
Elise : C’est fascinant ! Peux-tu expliquer pourquoi cela fonctionne si bien ?
Sophie : Le cerveau, par nature, est un grand fan des images et des associations visuelles. En fait, il préfère largement cela aux mots isolés. Lorsque tu dessines une idée, tu crées littéralement une représentation visuelle de ce que tu cherches à comprendre ou à retenir. Cela renforce les connexions neuronales parce que ton cerveau fonctionne comme un réseau d’images reliées entre elles. En dessinant, tu permets à ton esprit de créer ces associations visuelles, et c’est cette activation multisensorielle qui rend l’apprentissage plus efficace.
Elise : Donc en gros, dessiner aide à mieux mémoriser parce que ça engage plusieurs circuits cérébraux ?
Sophie : Exactement ! Et ce n’est pas seulement une question de mémoire à court terme. Quand tu utilises le dessin pour visualiser des informations complexes, tu donnes à ton cerveau une « carte » mentale qui rend ces informations plus accessibles à long terme. Par exemple, si tu dessines un schéma pour comprendre une idée compliquée, le simple fait de revoir ce schéma plus tard peut suffire à te rappeler tous les détails que tu as mémorisés. En gros, c’est comme si le dessin devenait un raccourci vers la mémoire.
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Exemple pratique de Mind Mapping : une recette de gâteau au chocolat
Elise : OK, prenons un exemple concret. Imaginons que Melyssa veuille apprendre à faire un gâteau au chocolat. Comment pourrait-elle utiliser une carte mentale pour cela ?
Sophie : Ah, très bon exemple ! Alors, la première chose serait de placer l’idée centrale au milieu de la carte, ici « Gâteau au chocolat ». À partir de là, on dessine des branches principales pour chaque grande étape, comme « Ingrédients », « Préparation », et « Cuisson ».
Elise : D’accord, et pour les ingrédients ?
Sophie : Pour les ingrédients, tu fais partir plusieurs sous-branches de la branche principale. Par exemple, « Chocolat », « Farine », « Sucre », « Œufs », et « Beurre ». Et pour chaque sous-branche, tu ajoutes des détails, comme la quantité exacte de chaque ingrédient. C’est une façon simple de tout visualiser sans se perdre dans une longue liste.
Elise : Et pour la préparation ?
Sophie : Là, tu crées une branche « Étapes » avec des sous-branches comme « Mélanger », « Faire fondre le chocolat », « Ajouter les œufs », etc. Chaque étape est décomposée de manière claire. C’est comme si tu découpais tout le processus en petites actions faciles à comprendre et à réaliser. Melyssa peut voir chaque étape du gâteau sans se sentir submergée.
Elise : Ça semble très visuel ! Et pour la cuisson ?
Sophie : Exactement ! Pour la cuisson, tu ajoutes des sous-branches comme « Température du four » et « Temps de cuisson ». Tout est là, sous ses yeux. Elle voit l’ensemble de la recette d’un coup d’œil, mais peut aussi se concentrer sur les détails quand elle en a besoin. C’est un peu comme si elle « cuisinait » le gâteau mentalement avant même de commencer pour de vrai !
Elise : C’est une façon vraiment ludique de rendre l’information plus accessible. On peut imaginer à quel point cela doit rendre l’apprentissage amusant et engageant ! Quels sont, selon toi, les principaux avantages de cette méthode ?
Sophie : Le principal avantage, c’est que ça simplifie tout. On n’a pas à retenir une tonne de détails d’un coup. Chaque branche se concentre sur une idée précise, ce qui permet à l’enfant de mieux se repérer et de se sentir plus en confiance. C’est comme un guide visuel qui structure l’information de manière intuitive. Et en plus, c’est amusant à réaliser !
Apprendre efficacement grâce au Mind Mapping : 3 avantages clés
Booste sa créativité avec le mind-mapping
Sophie : Le mindmapping, c’est bien plus qu’un simple outil d’organisation. Ce qui le rend si unique, c’est qu’il sollicite à la fois la logique et la créativité, deux aspects essentiels pour un apprentissage efficace. Avec cette méthode, Melyssa pourra améliorer sa créativité, gagner du temps et, surtout, mieux mémoriser ce qu’elle apprend.
Elise : Donc c’est à la fois un outil pratique et stimulant ?
Sophie : Exactement. Prenons par exemple la créativité. Quand tu fais un mindmap, tu ne suis pas une approche linéaire, comme lorsqu’on prend des notes classiques. Au lieu de noter les idées les unes après les autres, le mindmapping te permet de relier librement les concepts entre eux. Cela stimule l’imagination de l’enfant et l’encourage à faire des connexions qu’il n’aurait peut-être pas vues en écrivant simplement une liste. C’est un outil qui libère la pensée.
Elise : Effectivement, si Melyssa veut écrire une histoire par exemple, elle peut commencer par mettre « Personnages », « Intrigue », et « Début/Milieu/Fin » comme branches principales. Puis elle peut créer des sous-branches pour ajouter des détails à chaque élément. Ça peut l’aider à visualiser l’histoire dans sa globalité tout en laissant place à des nouvelles idées. Et pour le gain de temps, tu peux m’en dire plus ?
Un gain de temps inestimable pour une vision d’ensemble
Sophie : Bien sûr. L’une des raisons pour lesquelles le mindmapping est si utile, c’est parce qu’il te permet de voir l’ensemble d’une situation en un coup d’œil. Imagine que Melyssa doit préparer un exposé sur un sujet. Au lieu d’écrire des pages et des pages de notes, elle peut créer un mindmap avec les idées principales au centre et les sous-thèmes tout autour. En quelques minutes, elle a une vue complète du projet sans avoir à relire des paragraphes entiers de notes.
Elise : C’est vrai que ça semble plus rapide et plus clair qu’une longue liste.
Sophie : Exactement. Le mindmapping te permet de prioriser et de te concentrer sur ce qui est vraiment important sans te perdre dans les détails.
Améliore sa mémorisation
Elise : Et la mémorisation, tu disais que c’était aussi un des grands avantages ?
Sophie : Oui, c’est fondamental. Les études montrent que le fait de créer des cartes mentales avec des couleurs, des images, et des symboles renforce la rétention des informations. Notre cerveau aime les visuels et les associations. En liant les idées entre elles et en ajoutant des éléments visuels, on facilite la mémorisation à long terme.
Elise : C’est tellement logique quand tu l’expliques comme ça ! Je vois déjà comment ça pourrait l’aider à l’école.
Sophie : En fait, le mindmapping est utile dans plein de situations différentes. C’est parfait pour prendre des notes, préparer des projets ou organiser ses idées avant un examen. Il est aussi très utilisé pour le brainstorming. Par exemple, si Melyssa devait travailler en groupe sur une idée, chaque membre pourrait ajouter ses pensées à la carte, et cela permettrait de structurer les idées de manière collective et efficace.
Elise : Donc, c’est aussi un outil collaboratif ?
Sophie : Oui, tout à fait. Il est particulièrement utile dans un cadre de planification, que ce soit pour organiser des événements, structurer des projets scolaires ou même gérer ses activités au quotidien. Et pour Melyssa, qui a parfois du mal à se concentrer, ce sera un moyen de garder le cap sans être submergée par trop d’informations.
Elise : Je comprends mieux maintenant. C’est un outil flexible, stimulant et accessible. Je vois vraiment comment cela peut faire la différence pour elle, merci !
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Les erreurs à éviter absolument en mind mapping
Elise : On parle souvent des avantages du Mind Mapping, mais j’imagine qu’il y a des erreurs à éviter pour ne pas tomber dans certains pièges. Quelles seraient, selon toi, les erreurs les plus courantes ?
Erreur N°1 : Pourquoi surcharger la Mind Map est contre-productif?
Sophie : C’est vrai, le Mind Mapping est un outil puissant, mais comme tout, il y a des erreurs classiques qui peuvent nuire à son efficacité. La première erreur, c’est de surcharger la carte. Parfois, on veut tellement bien faire qu’on finit par ajouter trop d’informations sur une seule carte mentale. Le problème, c’est que ça devient rapidement illisible et ça perd son utilité première : simplifier l’information. Une carte doit rester claire et aérée pour permettre au cerveau de naviguer facilement entre les idées.
Elise : Je comprends, donc l’idée c’est de ne pas surcharger visuellement, mais comment fait-on si on a beaucoup d’idées à organiser ?
Sophie : Quand tu as beaucoup d’idées, la solution est de créer plusieurs cartes. Une carte pour chaque grande thématique, plutôt que d’essayer de tout regrouper sur une seule. Par exemple, si tu fais une carte sur un projet scolaire, tu peux avoir une première carte pour les idées principales et des cartes secondaires qui détaillent chaque sous-thème. Le but, c’est que chaque carte reste facile à lire et compréhensible en un coup d’œil.
Elise : D’accord, donc priorité à la clarté ! Et est-ce qu’il y a des erreurs au niveau de la structure des cartes ?
Erreur N°2 : Multiplier les points centraux dans une Mind Map
Sophie : Oui, souvent, les gens ne respectent pas l’idée d’avoir un seul point central. Le Mind Mapping fonctionne autour d’une idée principale, et chaque branche doit se rattacher à cette idée.
Erreur N°3 : Aller directement dans un niveau de détail élevé
Sophie : Une autre erreur fréquente, c’est de commencer avec des branches trop détaillées tout de suite, sans suivre une progression logique. Il faut toujours partir du général pour aller vers le spécifique. Si tu pars trop rapidement dans les détails, tu risques de te perdre et de rendre la carte difficile à suivre.
Elise : Donc l’erreur serait de trop se précipiter sur les détails avant d’avoir posé les fondations. Quoi d’autre ?
Erreur N°4 : Ne pas utiliser de visuels
Sophie : Un autre piège, c’est de ne pas utiliser les visuels. Beaucoup de gens se contentent de mots et oublient que les images et les couleurs sont les piliers du Mind Mapping. On a tendance à penser qu’une carte mentale n’est qu’un outil de texte, mais le pouvoir des images est immense. Notre cerveau adore les images, et elles renforcent considérablement la mémorisation. Si tu ne mets que des mots, tu perds une bonne partie de l’efficacité du Mind Mapping.
Elise : Ça rejoint ce que tu disais tout à l’heure sur le dessin qui engage différentes parties du cerveau, non ?
Sophie : Exactement ! C’est pour ça qu’il est important de jouer avec les couleurs, les formes, les symboles. Chaque détail visuel va aider ton cerveau à faire des associations et à se rappeler de l’information. Les cartes les plus efficaces sont souvent celles qui combinent intelligemment du texte avec des images et des couleurs bien choisies.
Elise : C’est vraiment fascinant de voir à quel point un outil simple peut devenir complexe et puissant, si on l’utilise bien. En résumé, tu dirais que les erreurs à éviter, c’est d’en faire trop sur une seule carte, de ne pas structurer correctement, et de négliger l’aspect visuel.
Sophie : C’est exactement ça. Si tu gardes ces points en tête, tu auras des cartes qui fonctionnent vraiment et qui t’aideront à organiser ta pensée de manière fluide et créative.
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Graphiqueasy, le site dédié à la pensée visuelle et au mindmapping
Un espace dédié à la pensée visuelle
Elise : J’aime beaucoup ton approche ludique et concrète. Peux-tu nous parler de ton blog Graphiqueasy?
Sophie : Graphiqueasy, c’est un peu mon bébé numérique. C’est un espace où je partage toutes mes techniques de pensée visuelle et d’apprentissage, comme le mind mapping et le sketchnoting, pour aider les adolescents à apprendre autrement.
L’idée, c’est de montrer qu’on peut booster sa mémoire et sa créativité sans forcément être un artiste ou un génie des études. J’y propose des formations pour apprendre à dessiner, même si on pense ne pas savoir le faire, et surtout, j’encourage à utiliser ces techniques dans le quotidien, que ce soit pour les enfants, les ados ou même les adultes.
Démocratiser la pensée visuelle pour tous
Elise : Comment rends-tu ces concepts accessibles, même pour les plus sceptiques?
Sophie : C’est vrai que beaucoup de personnes arrivent en me disant « Sophie, je ne sais pas dessiner ». Mais je leur montre que tout le monde peut le faire ! La clé, c’est de ne pas se prendre la tête avec des œuvres d’art, mais de créer des schémas simples, des pictogrammes.
Le but n’est pas de faire de l’art, mais de stimuler la mémoire et la créativité. Je propose des exercices ludiques, comme avec ma bande dessinée « SoFalda », pour apprendre l’espagnol tout en utilisant des cartes mentales. Tout est conçu pour être fun et accessible.
Elise : Je trouve génial que tu mêles plaisir et apprentissage. Tu dis souvent que la pensée visuelle est un outil puissant pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage, comme les dyslexiques. Peux-tu nous expliquer comment cela fonctionne pour eux ?
La pensée visuelle pour les enfants neuroatypiques
Sophie : Absolument ! Les enfants dyslexiques ou ayant des besoins spécifiques, comme les enfants atypiques, ont souvent du mal avec les méthodes d’apprentissage traditionnelles, basées uniquement sur le texte.
Le mind mapping, ou carte mentale, leur permet de visualiser les concepts et de créer des liens entre les idées de manière beaucoup plus intuitive. C’est un peu comme si on leur donnait un GPS pour naviguer dans leurs leçons. Ça allège la charge mentale et rend l’apprentissage beaucoup plus fluide. Et quand ils voient leurs idées se structurer sous forme de branches et de couleurs, c’est un vrai soulagement pour eux.
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Elise : C’est exactement ce que recherchent beaucoup de parents d’enfants atypiques. J’aime particulièrement ton approche holistique, notamment avec le « Mastermind Ado » que tu proposes. Comment ce programme aide-t-il les jeunes à développer leur pensée stratégique et à reprendre confiance en eux ?
Mastermind Ado : Renforcer la confiance des jeunes
Sophie : Le « Mastermind Ado », c’est un programme qui leur apprend à utiliser la pensée visuelle pour mieux s’organiser et mémoriser.
Mais c’est bien plus que ça : on travaille aussi sur la confiance en soi. Les ados apprennent à faire des choix éclairés et à voir leurs progrès, non seulement dans leurs études, mais aussi dans la manière dont ils appréhendent le monde. En utilisant la pensée visuelle, ils peuvent visualiser leurs objectifs, planifier leurs tâches, et surtout, comprendre qu’ils sont capables d’accomplir beaucoup de choses. C’est un boost énorme pour leur estime de soi.
Elise : C’est vraiment inspirant. Merci beaucoup Sophie pour cet échange enrichissant. Pour conclure, si tu devais donner un conseil à tous ceux qui souhaitent se lancer dans la pensée visuelle, quel serait-il ?
Sophie : Mon conseil serait de ne pas avoir peur de se lancer, même si on pense ne pas savoir dessiner ou si on a l’impression que c’est compliqué.
La pensée visuelle, c’est pour tout le monde, et surtout, c’est un outil de libération. Commencez par dessiner des schémas simples, utilisez des couleurs, et amusez-vous ! Vous verrez rapidement des résultats, que ce soit pour vous ou pour vos enfants. Et n’oubliez pas : votre cerveau est un muscle, plus vous l’entraînez, plus il devient performant. Alors, à vos crayons !
Elise : Merci encore Sophie pour ces précieux conseils. Je suis certaine que beaucoup de parents et d’ados vont être inspirés par ton approche et découvrir des façons plus créatives d’apprendre.
Chères fidèles lectrices : cette interview était très enrichissante, avec images et sons, mais malheureusement le logiciel d’enregistrement a buggé (je vais éviter de ré-utiliser Zoom). Je n’ai donc pas pu récupérer correctement la vidéo et c’est avec un vrai pincement au cœur que je dois me contenter de cette version écrite. Ce sont les aléas de la technique. Malgré tout, j’espère sincèrement que cet article t’aura apporté un éclairage complet sur cette technique hyper puissante.
Tu peux retrouver une autre de ses interviews ici : Rencontre Remarquable avec Sophie Le Penher, facilitatrice graphiqueCet article a été utile pour toi? N’oublie surtout pas de récupérer ton KIT DE SURVIE ci-dessous. Il s’agit de 30 pages pour encore mieux comprendre ton enfant neuroatypique et le soutenir de manière adaptée pour révéler tout son potentiel.
Conclusion
En tant que parent, on rêve tous de voir son enfant s’épanouir, de le voir réussir à sa manière, à son rythme. Le mind mapping, c’est plus qu’une simple méthode : c’est une clé pour ouvrir de nouvelles portes dans l’apprentissage, surtout pour un enfant atypique comme Melyssa. Cette technique visuelle, ludique et créative lui a non seulement permis de mieux comprendre ses leçons, mais aussi de retrouver confiance en elle.
Imagine un instant ton enfant, souriant, face à ses devoirs, découvrant que, oui, lui aussi peut y arriver, à sa façon. Avec les outils que tu mets à sa disposition, tu lui offres plus qu’une méthode : tu lui montres qu’il a la capacité d’apprendre autrement, d’organiser ses idées, de transformer ses difficultés en forces.
Et si tu essayais cette approche dès ce soir ? Prends une feuille, des crayons de couleurs, et commence avec lui. Pas besoin d’être un expert. Comme Sophie nous l’a montré, ce qui compte, c’est de faire le premier pas. Tu seras surpris de voir à quel point cette méthode peut alléger la charge mentale de ton enfant tout en stimulant sa créativité.
Alors, à toi de jouer ! Le mind mapping pourrait bien être l’outil qui fait toute la différence dans le quotidien de ton enfant, en le guidant vers la réussite, à sa manière.
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