Louane Amir TDAH

TDAH : comment Louane et Amir transforment leur trouble en puissance créative

Ils remplissent des salles. Ils touchent des millions de cœurs.
Et pourtant, pendant longtemps, ils se sont sentis “trop”.
Trop sensibles. Trop agités. Trop à côté.

Louane et Amir ont bien plus en commun qu’un simple succès musical.
Tous deux se sont fait connaître dans The Voice : Louane avec Un homme heureux, Amir avec Candle in the wind. Tous deux ont représenté la France à l’Eurovision : Amir en 2016 avec J’ai cherché, Louane en 2025 avec Maman.
Et tous deux vivent avec un TDAH.

Un trouble souvent mal compris, réduit à un “manque de concentration”.
Mais en réalité, c’est bien plus complexe. C’est un feu intérieur.
Un trop-plein d’idées. Des émotions à vif. Une intensité constante, épuisante… ou créatrice.

Chez eux, ce trouble n’a pas été un frein.
Il a longtemps été une lutte, un sentiment de décalage, une difficulté à s’adapter.
Mais il est devenu, avec le temps, un moteur d’expression, une boussole artistique.

Dans ce portrait croisé, tu vas découvrir comment ils ont transformé leur chaos intérieur en force scénique.
Comment ils ont arrêté de s’excuser d’être différents.
Et comment leur sincérité est devenue leur plus belle arme.

Tu y reconnaîtras peut-être ton enfant.
Ou une partie de toi.

TDAH : vivre avec une intensité émotionnelle hors norme

Louane : ressentir fort, tout le temps, parfois trop

Chez Louane, les émotions ne prennent pas de détour. Elles arrivent sans prévenir, sans filtre, en version grand format. Elle le dit elle-même, à demi-mot, avec ce mélange de pudeur et d’humour qui la caractérise :

« Je suis intense. Des gens me trouvent hyper chiante. »

Une phrase lâchée dans une interview pour Cosmopolitan, avec un sourire… mais derrière, c’est une réalité parfois lourde à porter.

Depuis toujours, elle ressent tout en excès : la joie, la peur, l’amour, la colère. Un mot maladroit peut la faire fondre en larmes. Un compliment sincère peut l’emporter dans un élan de gratitude démesuré. Tout est amplifié. Et tout est sincère.

Ce n’est pas une pose d’artiste. Ce n’est pas une exagération. C’est sa manière de fonctionner.

Diagnostiquée TDAH à l’âge de 8 ans, Louane a très tôt compris qu’elle ne rentrait pas dans le moule. Ce trouble, elle en parle aujourd’hui sans détour : « Mon cerveau ne peut pas s’arrêter. C’est assez handicapant. »

Dans une société qui valorise le calme, la régularité et la maîtrise de soi, elle se sentait trop émotive, trop bavarde, trop sensible.

Petite, elle sentait bien que quelque chose clochait. Elle voulait se concentrer, suivre le rythme… mais son attention glissait ailleurs. Son regard accrochait un détail, une idée surgissait, une émotion la traversait – et elle perdait le fil.

Mais ce qui était vu comme un défaut est devenu une force scénique.

Parce que sur scène, Louane ne contrôle pas. Elle livre. Et c’est pour ça que ça touche. Ce n’est pas « bien chanté », c’est vécu. Dans chaque note, il y a un morceau de son cœur. Sa voix ne ment pas. Elle tremble parfois, mais elle dit la vérité. Elle chante comme elle est : pleine, entière, incapable de faire semblant.

Ce que d’autres appelaient fragilité, elle en a fait sa signature.

Et aujourd’hui, elle ose le dire haut et fort : « Oui, j’ai un trouble de l’attention. Oui, je suis intense. Mais c’est aussi ce qui me rend vivante. »

Louane ne triche pas. Elle ne joue pas la comédie. Elle chante ce qu’elle vit. C’est brut, c’est vrai, et c’est pour ça que ça touche.

A lire aussi : TDAH chez l’enfant : les signes à connaître absolument!

Amir : le feu intérieur d’un cerveau sans pause

Chez Amir, l’intensité ne passe pas par les larmes. Elle s’exprime autrement : par la pensée en surchauffe, l’énergie débordante, les idées qui se bousculent.

Il parle lui-même d’un « feu intérieur » qui ne s’éteint jamais. Une urgence permanente. Comme une course intérieure que personne d’autre ne voit.

Ce feu, il le connaît depuis toujours. Petit, il terminait ses exercices bien avant les autres. Pas pour provoquer. Juste parce que son cerveau avançait plus vite. Et comme il fallait bien canaliser ce trop-plein, l’école a trouvé une solution : un petit coin à part, avec des livres.

Un espace pour « l’isoler » quand il devenait trop agité. Il en parle sans rancœur, mais avec lucidité : « Les 20 dernières minutes de chaque cours, au lieu de déranger, j’allais soit lire soit jouer. »

Mais cette agitation, personne ne lui a appris à l’apprivoiser. On l’a vite catalogué : « turbulent », « dérangeant », « trop ».

Ce que les autres voyaient comme un comportement à corriger, c’était en réalité un cerveau foisonnant. Un cerveau en arborescence, qui partait dans dix directions à la fois, qui avait besoin d’air, de liberté, de création. Et derrière cette agitation visible, il y avait un monde intérieur immense. Sensible. Instinctif. Électrique.

Aujourd’hui encore, Amir dit qu’il ne peut pas rester inactif.

Qu’il est « accro à son téléphone, qu’il utilise comme un ordinateur pour avancer sur ses projets ». Ce besoin d’être en mouvement, c’est devenu le moteur de sa créativité.

Et sur scène, ça se ressent : cette présence, cette intensité, cette sincérité. Il ne joue pas à être artiste. Il vit sa musique comme un exutoire. Son feu, il le transforme en énergie créative. En force de vie.

Aujourd’hui, ce feu-là, il apprend à le canaliser. Mais il a aussi compris une chose essentielle : ce feu, c’est son énergie créative. Il en parle ouvertement dans cette vidéo :

L’école, un monde trop petit pour leur cerveau

Louane : comprendre mais décrocher, et s’épuiser dans ce va-et-vient

À 8 ans, le diagnostic tombe : TDAH. Quatre lettres qui, à l’époque, n’ont pas déclenché une prise en charge bienveillante. Plutôt une forme d’incompréhension glacée.
Elle s’en souvient très bien :

« On voulait me scotcher à une chaise. »

Pas pour l’aider. Pour la faire taire. Pour l’empêcher de bouger.

Car Louane n’était pas une élève « difficile ». Elle était une élève en lutte. Contre un cerveau qui la faisait partir ailleurs en pleine leçon. Contre des émotions qui débordaient dans un monde qui demandait de rester bien sagement dans les lignes.

Elle comprenait les consignes. Elle avait envie d’apprendre. Mais ça ne tenait pas. Son attention glissait, s’éparpillait, revenait trop tard. Et à force de décrocher, elle a décroché aussi de ce qu’elle pensait d’elle-même.

Parce que quand tu te donnes du mal mais qu’on continue à te pointer du doigt, tu finis par croire que le problème, c’est toi.

Le TDAH, ce n’est pas juste un trouble de la concentration. C’est un trouble de la confiance en soi quand il n’est pas reconnu. Parce que les efforts ne se voient pas. Parce que l’entourage pense que tu pourrais « faire un effort » ou « juste te concentrer ». Comme si c’était un choix.

Et Louane, comme tant d’enfants concernés, a grandi avec ce décalage douloureux. Ce sentiment de toujours faire un pas de côté sans savoir comment revenir dans la norme. Cette fatigue mentale de devoir toujours se justifier, toujours s’excuser d’être comme elle est.

Mais ce que l’école n’a pas su voir, la musique, elle, l’a accueilli.
Là où on lui demandait de se contenir, la scène lui a permis d’exploser.
Là où on lui demandait de suivre, elle a pu créer sa propre voie.

Aujourd’hui, elle témoigne sans tabou. Elle raconte comment elle a testé la Ritaline pour l’aider à se concentrer. Comment elle garde une bague à la main pour s’auto-réguler en pleine interview. Elle ne dramatise pas. Elle ne se plaint pas.
Elle explique. Elle transmet.

Et pour chaque enfant qui s’est senti « trop » ou « pas assez », ses mots sont comme un miroir rassurant : « Tu n’es pas seul. Tu n’es pas cassé. Tu es juste câblé autrement. Et c’est OK. »

Je t’invite aussi à écouter cette interview si émouvante où elle parle ouvertement de son TDAH :

Amir : inspiré mais désorganisé, et toujours en décalage

« À l’école primaire, un petit coin avait été installé dans la classe pour “isoler” avec des livres l’élève turbulent que j’étais. » Cette phrase d’Amir en dit long.

Il n’a jamais manqué de curiosité ou de motivation. Ce qui lui manquait, c’était un cadre capable d’accueillir sa différence.

L’école, avec ses horaires rigides et ses attentes standardisées, l’a vite épinglé comme « celui qui dérange ». Il oubliait ses affaires. Il remettait ses devoirs en retard. Il brillait par moments, puis semblait se désintéresser soudainement. Pourtant, il voulait bien faire. Vraiment.

Mais le problème, ce n’était pas son implication.

C’était l’inadéquation entre son mode de fonctionnement et les exigences scolaires. Il vivait ce décalage dans sa chair. Et comme beaucoup d’enfants atypiques, il a fini par intérioriser cette sensation : « Je ne suis pas comme il faut. »

Et quand tu ressens ce fossé entre ton potentiel et ce qu’on attend de toi… tu te mets à douter.

Tu fais des efforts, mais le système te renvoie sans cesse tes manquements. Alors tu t’auto-sabotes. Tu te fais tout petit. Ou au contraire, tu compenses en étant le plus drôle, le plus rapide, le plus inventif. Mais tu t’épuises.

Ce que personne ne lui a appris à l’époque, c’est qu’il avait le droit d’apprendre autrement. Que sa vivacité d’esprit était une force, pas une erreur à corriger. Et que l’école devait s’adapter un peu à lui aussi.

Il se confie sur son enfance et sur son trouble dans cet article : Amir atteint de TDAH : ses confidences sur son enfance avec son trouble de l’attention

Reprendre le contrôle : inventer son mode de fonctionnement

Amir : accepter, adapter, aligner

À l’université, Amir étudie la dentisterie. Un environnement académique ultra rigide, où son TDAH devient un vrai défi. Concentration en berne. Organisation difficile. Fatigue mentale permanente.

Mais un jour, un professeur en neuropsychiatrie capte enfin ce qui se joue. Il lui tend une main. Il lui propose un traitement. Ce n’était pas une baguette magique. Mais un soulagement immense. Pour la première fois, Amir se sent soutenu. Compris.

Il continue ses études. Mais en parallèle, une prise de conscience se fait : « Je me suis rendu compte que quand j’arrêtais d’être dépendant de règles, de codes, de protocoles scolaires… quand je devenais maître de ma vie, je pouvais cohabiter avec le problème. »

C’est ce basculement qui change tout.

Il comprend qu’il n’a pas à s’adapter coûte que coûte. Qu’il peut aussi inventer sa manière de fonctionner, en respectant ses rythmes, ses besoins, son énergie. Et surtout, en faisant de son TDAH un compagnon, pas un ennemi.

C’est comme ça qu’il glisse doucement vers la musique. Un univers où l’intensité devient une richesse. Où l’émotion est une ressource. Où l’on peut créer sans chercher à cocher des cases.

Aujourd’hui, Amir le dit sans détour : « Ce handicap peut aussi être une force. » Il n’en parle pas pour se plaindre. Il en parle pour témoigner. Pour montrer qu’un enfant agité peut devenir un adulte inspirant. Et qu’il est possible de réussir sans rentrer dans le moule.

Louane : ne plus s’excuser d’être elle-même

Chez Louane, le chemin de l’acceptation passe d’abord par le droit d’exister sans justification.
Longtemps, elle s’est sentie “trop” pour les autres. Trop émotive. Trop intense. Trop bavarde.
Et quand on te renvoie ça en boucle, tu finis par penser que ta personnalité est un problème.

Ce n’est pas juste une impression : Louane a grandi avec cette pression constante de devoir s’ajuster au monde. Baisser le volume. Freiner ses élans. Maîtriser ses émotions.
Mais comment on fait ça quand tout en toi réagit au quart de tour ?
Quand une bonne nouvelle te donne envie de danser, et une remarque blessante te cloue au sol pendant des heures ?

Avec le temps, Louane a compris qu’elle ne devait plus s’excuser d’être qui elle est.
Ce qu’elle vit, ce n’est pas de l’excès. C’est de la densité émotionnelle. Et au lieu de la cacher, elle a appris à la canaliser.
La musique est devenue son exutoire.
Ce qu’elle ne pouvait pas dire calmement, elle l’a chanté. Ce qu’elle ne savait pas expliquer, elle l’a mis en mélodie.

Et surtout, elle a cessé de chercher à plaire.
Elle ne veut pas être parfaite. Elle veut être vraie.
Et cette vérité-là, elle la revendique, autant dans ses textes que dans ses silences.

Louane ne s’adapte plus à la norme.
Elle redéfinit sa norme à elle. Et elle inspire, parce qu’elle ose être entière même quand ça déborde.

A lire aussi : TDAH et relation aux autres : 3 conseils pour aider ton enfant à mieux s’intégrer

Louane vs Amir : deux voix, deux sensibilités, une même sincérité

1/ Une voix qu’on n’oublie pas

Leurs voix ne sont pas calibrées.
Louane a un grain qui tremble parfois. Amir a une clarté vibrante.
Et c’est justement cette imperfection sincère qui touche autant.

Louane a ce grain voilé, fragile, qui touche dès les premières secondes.

Amir, lui, a une voix claire, lumineuse, avec un petit quelque chose d’irrésistiblement chaleureux. Aucun d’eux ne cherche à en faire trop. Ils chantent comme ils sont : sensibles, vrais, singuliers.

Et c’est cette sincérité vocale qui crée le lien. Quand ils chantent, on a l’impression qu’ils nous parlent. En face. En vrai. Comme si nos émotions trouvaient enfin un écho dans une mélodie.

2/ Des chansons pleines de vécu

Ni Louane ni Amir ne chantent pour faire joli. Ils chantent ce qu’ils vivent. Ce qu’ils ressentent. Ce qui déborde.

Dans leurs textes, il y a des cicatrices, des doutes, des espoirs, des appels à l’amour ou au calme. Pas de filtres. Pas de façade.

Leur TDAH, leur sensibilité, leurs tempêtes intérieures se glissent entre les lignes. On ne parle pas ici de tubes marketing. On parle de chansons qui réparent. Qui touchent parce qu’elles sont vraies. Et parce qu’on sent qu’ils ont écrit avec le cœur. Et parfois même avec les larmes.

3/ Des textes qui sonnent juste

Louane et Amir ont cette capacité rare à écrire des paroles simples mais puissantes. Des mots qui résonnent comme une évidence, parce qu’ils parlent de nos propres vies.

Ils n’utilisent pas un langage compliqué. Ils choisissent des phrases claires, pleines de sincérité, de vulnérabilité, parfois de lumière. C’est ce qui rend leurs chansons accessibles à tous. On s’y reconnaît. On s’y accroche. Ce qu’ils vivent, on le vit aussi. Et soudain, on n’est plus seul. Parce qu’eux, avec leurs mots bien à eux, osent dire ce que nous, on ne savait pas comment exprimer.

4/ Une vraie connexion avec leur public

Louane et Amir ne sont pas des stars inaccessibles. Ils chantent pour créer du lien, pas pour briller. Dans leurs concerts, pas de grandes mises en scène artificielles.

Juste eux, leurs chansons, et des gens en face qui se sentent entendus. Ils ont ce talent rare : faire pleurer et sourire en même temps. Leur point commun le plus fort, c’est sans doute là : le lien avec ceux qui les écoutent.

Louane ne cherche pas à séduire. Elle se montre vulnérable, entière. Sur scène, elle est comme dans ses chansons : vraie, parfois maladroite, mais toujours sincère. Son public se reconnaît dans ses failles.

Amir, lui, irradie. Il met son public à l’aise, le regarde dans les yeux, lui parle. Dans ses concerts, il y a une chaleur humaine qui dépasse la performance vocale. Il veut qu’on ressorte de là avec plus d’espoir, plus de douceur, plus de confiance.

Ils ne chantent pas pour “réussir” : ils chantent pour partager. Et c’est ce qui fait toute la différence.

5/ Un succès qui ne fait pas de bruit

Pas de buzz artificiel, pas de provoc.

Et pourtant, ils remplissent les salles, les playlists, les cœurs. Louane et Amir vendent. Beaucoup. Mais sans jamais trahir ce qu’ils sont. Leur succès est doux, constant, profond. Il ne repose pas sur l’image, mais sur l’authenticité. Ils n’ont pas cherché à “percer”. Ils ont touché.

Et ils continuent de le faire, album après album. Parce qu’ils ne courent pas après la nouveauté : ils creusent le vrai. Et à une époque où tout va trop vite, eux nous rappellent que la sincérité, ça dure.

Du cœur du public à la scène mondiale : le rayonnement d’une émotion vraie

Une reconnaissance partagée aux NRJ Music Awards

Louane et Amir font partie des rares artistes francophones à être régulièrement nommés aux NRJ Music Awards, l’un des événements musicaux les plus populaires en France.

En 2024, ils sont tous les deux en lice : Louane dans la catégorie Artiste Féminine Francophone de l’Année, Amir dans celle d’Artiste Masculin Francophone.

Ce n’est pas un hasard. Leur constance, leur proximité avec le public, et leur sincérité artistique leur valent un soutien fidèle.

Leur double nomination montre qu’ils ne sont pas seulement appréciés pour leur talent, mais aussi pour leur authenticité durable.

Une aventure marquante à l’Eurovision

L’Eurovision n’est pas un concours comme les autres. C’est une vitrine internationale, un défi artistique, une immense pression.

Amir y a brillé en 2016 avec J’ai cherché, offrant à la France une superbe 6ᵉ place et redonnant espoir à tout un pays.

En 2025, c’est Louane qui relève le défi, avec Maman, une chanson bouleversante, portée par sa voix et son histoire. Elle termine 7ᵉ, touchant un public européen par sa sincérité.

Deux participations à plusieurs années d’écart, mais un point commun : une émotion brute, une prestation habitée, et une fierté partagée de représenter la France autrement.

Conclusion

Ils ne rentrent pas dans les cases.
Ils ne font pas de bruit.
Mais ils touchent. Fort. Vrai. Profond.

Et si leur TDAH n’avait jamais été un problème… mais juste un mode d’emploi qu’on avait oublié de leur fournir ?
Et si notre société cessait de vouloir faire taire ceux qui débordent… pour enfin les écouter ?

Louane et Amir ne sont pas des modèles de rigueur, ni des élèves modèles.
Ils sont des artistes du chaos intérieur, des voix sincères qui ont appris à transformer leur TDAH en puissance scénique.

Et c’est ça, leur message le plus précieux :
Tu n’as pas besoin d’être “sage” pour réussir.
Tu n’as pas besoin d’entrer dans un moule pour exister.

Tu peux être “trop”.
Trop sensible. Trop dispersé. Trop à côté.
Et pourtant… être pleinement toi. Et rayonner.

👉 Alors si ton enfant vit avec un TDAH.
👉 S’il déborde, s’il s’agite, s’il souffre parfois de ne pas fonctionner comme les autres…

Regarde Louane. Regarde Amir.
Et rappelle-toi : ce qui dérange aujourd’hui peut devenir ce qui émerveille demain.

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Commentaires

  1. stéphanie

    Merci pour ce portrait croisé aussi juste que touchant.

    Louane et Amir prouvent qu’on peut transformer une différence en vraie force.
    J’ai particulièrement aimé la manière dont vous avez parlé de leur TDAH, sans clichés, sans victimisation, juste avec humanité.

    Un vrai souffle d’espoir pour tous les parents (et enfants) concernés.
    Bravo pour cet article lumineux

  2. Laetitia

    Merci pour cet article très inspirant !
    Je en connaissais pas la vie de ces deux artistes, seulement un peu celle de Louane, mais surtout je ne savais pas qu’ils avaient un TDAH. J’ai rencontré Amir une fois, pour un enregistrement d’émission télé, et effectivement, il ne tenait pas en place… alors que les enfants qui l’accompagnaient ne bougeaient pas !
    Merci pour le partage !

  3. Jackie

    Merci pour ce vent de fraîcheur et d’espoir ! Ton article met en avant des parcours qui bousculent les étiquettes. Comme quoi, le talent n’a que faire des cases – il les transforme en tremplins.

  4. Magdalena

    C’est super que tu prennes des célébrités en exemple, des personnes « qui ont réussi », qui sont appréciés pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont !
    Comme quoi, on n’a pas besoin de rentrer dans un moule pour faire plein de choses et être heureux. C’est tellement déculpabilisant !

  5. Miren

    J’ignorais complètement ce point de la personnalité de Louane et Amir. Cela montre bien que cette particularité peut devenir un véritable atout. Merci et bravo pour ce super article

    1. Merci beaucoup pour ton retour. C’est vrai que ce pan méconnu de leur histoire rend leur réussite encore plus touchante. Ils prouvent que le TDAH, loin d’être un frein, peut devenir une vraie force quand on apprend à l’apprivoiser.

  6. Edouard Le minor

    Très beau portrait croisé. On comprend mieux à quel point le TDAH peut être à la fois une lutte et une force créative. Louane et Amir montrent que l’intensité peut devenir un véritable levier artistique quand on arrête de vouloir la contenir.

    1. Merci beaucoup! Oui, leur parcours incarne parfaitement cette idée : l’intensité du TDAH, loin d’être un défaut, peut devenir une source incroyable de création. Quand on cesse de la brider, elle devient une énergie vivante, vibrante, profondément humaine.

  7. Philippe

    Merci pour cet article qui porte un regard positif et plein d’espoir sur une douleur assez commune. À travers le parcours inspirant de deux personnalités publiques, touchantes et populaires.

    1. Merci pour ton message! C’était justement mon intention : transformer une douleur invisible en force lumineuse, à travers des figures familières comme Amir et Louane. Leur sincérité montre qu’on peut être différent et profondément inspirant à la fois.

  8. Pascal Quionquion

    Merci pour cet article inspirant. Voir comment Louane et Amir qui «  »ne rentrent pas dans les cases », comme tu le distransforment leur TDAH en force artistique, c’est super motivant. Leur sincérité touche en plein cœur. Excellente analyse

  9. Sylvie

    Cet article me parle énormément. Je laisse ici une citation de Jean Cocteau que je garde sous mes yeux chaque jour pour m’encourager et me rappeler de l’importance de rester soi: « Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi ».

    1. Cette citation de Jean Cocteau me touche en plein cœur, elle résume à merveille l’essence même de l’acceptation de soi. Cultiver ce qu’on nous reproche, c’est un acte de courage… et d’amour profond pour qui l’on est. Merci de rappeler à quel point il est essentiel de rester fidèle à soi, même quand le monde voudrait nous faire rentrer dans un moule.

  10. Marie

    Merci pour cet article inspirant et porteur d’espoir. Bravo pour cette belle mise en valeur des différences ! J’adore

    1. Merci beaucoup pour ton message chaleureux! Oui, Amir et Louane montrent à quel point nos différences peuvent devenir des forces, quand on ose les assumer. Leur parcours m’a vraiment émue. Je crois profondément que chaque enfant atypique porte en lui une lumière unique… et c’est à nous, adultes, de l’aider à briller, à sa manière. Ravie que cet article t’ait touchée autant qu’il m’a touchée en l’écrivant !

    1. Pierre-elie [s'enrichir avec Pierre-Élie]

      C’est beau de voir comment certains exploitent si bien leur particularité pour en faire des forces. Même si ça reste des cas très rares.

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