
Les 10 commandements de Barkley
Quand tu as un enfant TDAH, tu explores toutes les méthodes possibles pour lui offrir un quotidien plus doux et harmonieux. C’est exactement ce que j’ai fait pour ma fille, Melyssa.
Au fil de mes recherches, je suis tombée sur la méthode Barkley, une approche thérapeutique offrant aux parents des outils et des stratégies pratiques pour gérer le TDAH (Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) et/ou le TOP (Trouble Oppositionnel avec Provocation) de leur enfant âgé de 5 à 13 ans. Ce programme se déroule souvent en groupe fermé de quinze à vingt personnes, réparti sur dix séances de 90 minutes, généralement bimensuelles. Bien qu’il représente un investissement en temps et en coût, il suscite un grand intérêt pour sa solidité scientifique et ses résultats positifs.
Je n’ai pas testé le programme directement, mais je me suis penchée sur ses principes généraux.
Il y en a dix, et chacun d’eux peut devenir une brique pour construire un cadre familial plus serein. Dans cet article, je vais te les présenter, accompagnés d’exemples concrets pour que, pas à pas, nous puissions transformer notre quotidien. Parce que chaque petit changement peut faire une grande différence dans la vie de nos enfants atypiques, et dans la nôtre aussi.
- Dr. Russell A. Barkley : transformer les défis du TDAH en opportunités familiales
- Le programme Barkley face à la non-compliance et l’analyse fonctionnelle
- Les 10 commandements du programme Barkley pour des familles apaisées
- 1/ Conséquences immédiates : le chemin éclairé par Barkley
- 2/ Feed-backs fréquents : bâtir des ponts vers la confiance avec Barkley
- 3/ Conséquences engageantes : allumer les étoiles de la motivation
- 4/ Renforcement positif : semer les graines pour faire grandir l’estime
- 5/ Anticiper les défis : préparer le terrain pour éviter les tempêtes selon Barkley
- 6/ Agir : quand le courage remplace les discours
- 7/ Respecter le rythme : arroser la fleur pour qu’elle s’épanouisse
- 8/ Être le phare dans la tempête : garder son calme avec Barkley comme guide
- 9/ Offrir une page blanche chaque jour : le pouvoir du pardon
- 10/ Se pardonner : cultiver la sérénité pour avancer
- Conclusion
Dr. Russell A. Barkley : transformer les défis du TDAH en opportunités familiales
Qui est le Dr. Russell A. Barkley?
Le Dr. Russell A. Barkley, né en 1949, est une véritable boussole pour les parents confrontés au TDAH et au TOP. Depuis les années 1970, il a consacré sa vie à comprendre ces troubles et à offrir des solutions concrètes pour aider les familles. Auteur de plus de 300 articles scientifiques et 40 ouvrages, dont le célèbre Taking Charge of ADHD (1995), ses travaux sont recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS) en France pour leur fiabilité et leur impact positif.
Ce qui rend son approche unique, c’est son alliance entre science et humanité. Barkley sait que le TDAH et le TOP ne sont pas des caprices ou un manque de discipline, mais des troubles neurodéveloppementaux nécessitant une compréhension profonde et des stratégies adaptées. Son programme pour les parents, soutenu par des recherches solides publiées dans The Journal of Attention Disorders, repose sur 10 principes simples mais puissants : renforcer les comportements positifs, instaurer une structure cohérente et offrir un cadre sécurisant.
Au-delà des théories, Barkley transmet un message essentiel : avec les bons outils, chaque parent peut reprendre confiance et créer un environnement où son enfant peut s’épanouir. Parce qu’au fond, il croit profondément en cette vérité : chaque famille a le pouvoir de transformer ses défis en opportunités de grandir ensemble.
Comprendre pour mieux accompagner : la clé de la première étape du programme Barkley
Quand j’ai commencé à explorer le TDAH, tout semblait flou, presque insurmontable. Pourquoi ma fille réagissait-elle si intensément ? Pourquoi les solutions « classiques » ne fonctionnaient-elles pas ? La première étape du programme Barkley, c’est exactement ça : lever le voile sur ces troubles pour te donner les clés d’une compréhension profonde.
Dans cette phase, on découvre que le TDAH n’est pas une question de mauvaise volonté ou de caprice. Ce sont des défis neurologiques qui affectent la capacité à se concentrer, à réguler ses émotions, ou à suivre des consignes. De même, le TOP va bien au-delà de l’opposition : c’est une lutte interne, souvent invisible, qui rend l’interaction familiale complexe.
Apprendre à reconnaître ces particularités, c’est changer de perspective. Tu cesses de voir les comportements comme des provocations et tu commences à les comprendre comme des appels à l’aide.
Cette étape t’invite à poser les bases d’une parentalité éclairée. Elle transforme la confusion en clarté et te prépare à bâtir un cadre bienveillant, adapté aux besoins uniques de ton enfant. Dans le programme Barkley, il y a également deux étapes majeures : la non-compliance et l’analyse fonctionnelle.
Le programme Barkley face à la non-compliance et l’analyse fonctionnelle
Dans le programme Barkley, il y a deux étapes clés qui, à mon sens, sont particulièrement complexes à mettre en œuvre sans une formation spécifique : la gestion de la non-compliance et l’analyse fonctionnelle des comportements. Ces notions demandent une compréhension approfondie et un accompagnement professionnel pour être réellement efficaces, c’est pourquoi elles ne figurent pas dans les 10 principes que je te présente ici, mais je vais quand même les aborder brièvement.
La non-compliance selon Barkley : bien plus qu’un simple refus
La non-compliance, c’est lorsque l’enfant refuse systématiquement de suivre les consignes ou de coopérer, souvent de manière opposante. Dans le cadre du programme Barkley, cette problématique est abordée de manière très structurée, avec des étapes précises pour enseigner à l’enfant à répondre positivement aux demandes.
Cela implique notamment de définir des consignes claires, d’appliquer des renforcements positifs immédiats, et de construire une tolérance progressive face aux frustrations. Mais sans une formation adéquate, il peut être difficile de gérer les résistances émotionnelles de l’enfant ou d’appliquer les techniques précises avec la cohérence nécessaire.
Dans le programme Barkley, on aborde également la technique du time-out pour gérer les comportements débordants. C’est une technique que je ne pratique pas et j’ai un avis assez tranché sur le sujet. Je t’en parle ici : La technique du « time out » : pourquoi je dis NON?
L’analyse fonctionnelle selon Barkley : découvrir l’origine des comportements
L’analyse fonctionnelle, quant à elle, consiste à décortiquer les comportements problématiques pour en comprendre les causes profondes. Pourquoi ton enfant se met-il en colère à ce moment précis ? Quels sont les déclencheurs, et surtout, quels bénéfices retire-t-il (même inconsciemment) de ce comportement ? Cette méthode demande un regard analytique et une observation fine pour identifier les liens entre les actions de l’enfant, l’environnement, et les conséquences.
Sans l’aide d’un professionnel formé, il est facile de passer à côté des véritables causes ou de mal interpréter les signaux.
Ces deux étapes sont essentielles dans le programme Barkley, mais elles nécessitent un cadre d’apprentissage pour être bien maîtrisées. Mon objectif ici est de te proposer des principes simples et directement applicables dans ton quotidien, sans ajouter de la complexité. Si ces notions t’intéressent, je t’encourage à explorer le programme avec un expert qui pourra t’accompagner pas à pas.
Les 10 commandements du programme Barkley pour des familles apaisées
1/ Conséquences immédiates : le chemin éclairé par Barkley
Les enfants TDAH vivent dans l’instant présent, comme s’ils parcouraient un chemin sans regarder derrière eux. Pour eux, une conséquence différée est une route floue, presque invisible.
Alors, pour les guider, il faut marquer chaque étape d’un signal clair et immédiat. Lorsque ton enfant joue avec un ami et partage ses jouets (sans crise diplomatique), pose ta main doucement sur son épaule et dis avec un sourire : « J’aime constater que tu es vraiment généreux ! » Parce qu’entre nous, partager un jouet préféré, c’est presque comme prêter sa dernière tablette de chocolat.
Si un comportement inapproprié survient, comme pousser un camarade, utilise une voix calme mais ferme pour décrire ce qu’il a fait. Par exemple : « Pousser n’est pas acceptable, parce que ça peut faire mal. Je vais devoir retirer ce jouet pour un moment. » Ces actions immédiates aident ton enfant à connecter ses choix à leurs résultats.
Les feed-backs positifs peuvent être renforcés par des récompenses tangibles, comme un tableau de points.
2/ Feed-backs fréquents : bâtir des ponts vers la confiance avec Barkley
Les encouragements réguliers, c’est comme recharger ton téléphone : ça évite qu’il tombe à plat au mauvais moment. Et franchement, on sait tous ce que c’est qu’un enfant « batterie faible » après une journée chargée !
Quand ton enfant fait ses devoirs, deviens ce guide bienveillant qui l’accompagne à chaque étape. Plutôt que d’attendre la fin pour le féliciter, souligne chaque avancée : « Super, tu as bien commencé cet exercice ! Continue, je suis fière de toi. »
Pour t’aider, pense à des rappels visuels. Place une petite horloge sur la table ou accroche des autocollants colorés près de son espace de travail. Chaque sourire, chaque mot d’encouragement devient une source d’énergie qui alimente sa confiance.
Ces moments d’attention ne sont pas juste des gestes. Ils sont des ponts que tu construis entre son monde intérieur parfois chaotique et le tien, pour l’aider à avancer avec assurance.
3/ Conséquences engageantes : allumer les étoiles de la motivation
Pour les enfants TDAH, certaines récompenses ou conséquences ont plus d’impact que d’autres.
Leur cerveau recherche constamment une stimulation forte. Ainsi, ce qui semble suffisant pour un enfant neurotypique peut sembler fade pour un enfant TDAH. Pour capter leur attention, il est souvent nécessaire de rendre les conséquences plus engageantes.
Selon la méthode, tu peux, par exemple, créer un système de points qu’ils accumulent pour atteindre une récompense qu’ils désirent vraiment : une sortie spéciale, un moment privilégié avec toi, ou un petit objet qu’ils souhaitent depuis longtemps. Ces petits efforts deviennent des victoires tangibles. Mais n’oublie pas : les conséquences négatives doivent rester proportionnées et surtout, adaptées.
Plutôt que de crier ou de retirer un jouet sans explication, explique calmement la conséquence : « Ce comportement n’est pas acceptable, donc tu perds ce point aujourd’hui. Demain, tu pourras essayer à nouveau. »
Cela dit, je vais être transparente : je n’ai jamais utilisé de système de points ou de récompenses avec ma fille Melyssa. Non pas que je remette en question leur efficacité – je sais qu’ils peuvent être très utiles à beaucoup de familles.
Mais pour moi, passer du temps de qualité avec elle n’est pas une récompense. C’est un besoin fondamental, une manière de nourrir son bien-être émotionnel et de renforcer notre connexion. Ces moments ne devraient pas être conditionnés à un comportement, mais offerts librement, comme un carburant naturel pour son équilibre.
Et je suis contre des récompenses matérielles, aussi petites qu’elles soient. L’utilisation intensive de récompenses pourrait selon moi, créer une forme de dépendance chez l’enfant, ce qui pourrait rendre difficile la transition vers des comportements autonomes.
4/ Renforcement positif : semer les graines pour faire grandir l’estime
Le renforcement positif agit comme un rayon de soleil qui perce à travers les nuages après une pluie battante : il éclaire, réchauffe et insuffle l’envie de continuer. Les enfants TDAH, souvent confrontés à un flot de remarques négatives ou critiques dans leur quotidien, ont particulièrement besoin de ce type de lumière pour s’épanouir.
Ce renforcement agit comme un baume apaisant sur leur estime de soi, renforçant leur motivation à adopter des comportements constructifs. Avant de corriger un comportement, prends un moment pour chercher ce fameux « verre à moitié plein ». Même si, soyons honnêtes, parfois, c’est juste un verre qui traîne sur la table avec des traces de jus de pomme collant.
Par exemple, si ton enfant interrompt fréquemment à table, plutôt que de te focaliser sur ce qui ne va pas, commence par valoriser les instants où il respecte la règle : « J’ai remarqué que tu as attendu que ton frère termine avant de parler, c’était parfait ! Je suis vraiment fière de toi. »
L’idée essentielle est de maintenir un équilibre, avec deux ou trois retours positifs pour chaque remarque corrective. Ce ratio permet à ton enfant de se sentir valorisé et d’être encouragé à persévérer. En reconnaissant ses efforts, même les plus petits, tu crées un cercle vertueux où il se sent soutenu et en confiance pour progresser.
5/ Anticiper les défis : préparer le terrain pour éviter les tempêtes selon Barkley
Pour les enfants TDAH, certaines situations peuvent rapidement devenir incontrôlables : une visite au supermarché, un repas au restaurant ou même un simple trajet en voiture. La clé pour éviter ces moments de crise ? L’anticipation et la planification.
Avant une sortie, prends le temps de définir des attentes claires avec ton enfant. Par exemple, avant d’entrer dans un magasin, explique calmement les règles : « Tu restes près de moi, tu ne demandes rien et tu aides à trouver les articles sur la liste. » Demande-lui de répéter les consignes pour s’assurer qu’il a bien compris.
Enfin, pendant l’activité, offre-lui des retours fréquents : « Tu fais vraiment bien attention aujourd’hui, c’est top ! » ou encore « Reste près de moi, comme on avait dit. » Cette approche proactive transforme une situation potentiellement stressante en une opportunité d’apprentissage pour tous les deux.
6/ Agir : quand le courage remplace les discours
Face à une crise, il est tentant de discuter, de raisonner ou de réprimander. Mais avec un enfant TDAH, ces efforts, bien qu’animés de bonnes intentions, se heurtent souvent à un mur.
Ce n’est pas une question de mauvaise volonté, mais de neurodéveloppement. Leur cerveau ne répond pas aux arguments logiques en pleine tempête émotionnelle.
Imagine cette scène : ton enfant renverse volontairement un verre d’eau à table. Tu te lances dans une explication, mais ses yeux vagabondent déjà ailleurs, et la situation empire. Barkley nous invite ici à un changement radical : ne pas discuter, mais agir. Reste calme, prends une serviette, et montre-lui comment nettoyer. Accompagne ton geste d’une consigne claire : « Ici, on nettoie quand on renverse. » Pas de longs discours, juste une action.
Agir rapidement évite d’alimenter la frustration des deux côtés. Cela montre à ton enfant qu’un comportement inapproprié a des conséquences immédiates, sans pour autant envenimer la situation. Avec le temps, cette approche proactive lui apprendra à anticiper les conséquences et à prendre ses responsabilités. Ce principe, bien qu’exigeant, te rappelle une chose essentielle : en tant que parent, tes actions parlent souvent bien plus fort que tes mots.
7/ Respecter le rythme : arroser la fleur pour qu’elle s’épanouisse
Un enfant TDAH ne fait pas exprès de ne pas écouter ou de se comporter de manière impulsive. C’est son cerveau, encore en plein développement, qui le freine. Pour l’aider, il faut avant tout accepter ses limites et adapter tes attentes.
Quand ton enfant oublie ses affaires pour la énième fois ou interrompt encore une conversation, il est facile de perdre patience.
Mais à ce moment-là, prends une grande inspiration et rappelle-toi qu’il a besoin de temps pour apprendre à gérer ses comportements. Visualise-le comme un arbre qui pousse lentement : chaque effort, chaque rappel, chaque encouragement, c’est un peu d’eau et de soleil pour l’aider à grandir.
Adopte un ton calme et encourageant. Par exemple : « Je vois que tu as oublié ton cahier. Ce n’est pas grave, on va trouver une solution ensemble. » Puis, guide-le avec des outils concrets : un tableau de routine, des rappels visuels ou même une alarme sur son téléphone.
En restant patiente et bienveillante, tu montres à ton enfant qu’il peut compter sur toi pour surmonter ses défis. C’est cette sécurité affective qui l’aidera à progresser et à trouver ses propres stratégies.

8/ Être le phare dans la tempête : garder son calme avec Barkley comme guide
Il est facile de se sentir jugée lorsque ton enfant TDAH fait une crise en public ou ne respecte pas une consigne. Les regards des autres, les remarques déplacées… tout cela peut réveiller un mélange de colère, de honte et de frustration. Mais voici une vérité essentielle : les comportements de ton enfant ne reflètent pas ta valeur en tant que parent.
Ton rôle n’est pas de « gagner » contre ton enfant, mais de l’accompagner avec calme et résilience. Quand une situation dégénère, garde cette image en tête : ton enfant traverse une tempête intérieure, et toi, tu es le phare qui reste immobile malgré les vagues. Quitte la pièce si besoin pour te recentrer, respire profondément et reviens avec une attitude posée.
Par exemple, si ton enfant éclate de colère parce qu’il n’a pas obtenu ce qu’il souhaitait, évite de répondre sur le même ton. Dis calmement : « Je sais que c’est difficile pour toi. Prends un moment pour te calmer, et on en reparlera. » En ne réagissant pas émotionnellement, tu désamorces le conflit et montres l’exemple.
Accepter que ton enfant ait des difficultés et que cela ne remet pas en question ton amour ou ta compétence de parent est une étape clé pour construire une relation plus sereine.

9/ Offrir une page blanche chaque jour : le pouvoir du pardon
Le pardon est une clé essentielle pour maintenir une relation saine avec ton enfant TDAH. Les défis quotidiens, les crises, et les maladresses peuvent laisser des traces émotionnelles. Mais chaque journée est une nouvelle opportunité de repartir sur de bonnes bases, sans rancune ni colère.
Chaque soir, avant de te coucher, prends un moment pour réfléchir à la journée écoulée. Pardonne à ton enfant pour ses écarts. Rappelle-toi qu’il ne choisit pas ses comportements difficiles, mais qu’il lutte avec des défis internes qui le dépassent parfois. Par exemple : « Aujourd’hui, il a encore eu du mal à rester calme au supermarché, mais il a essayé de se rattraper après. Demain sera un nouveau départ. »
Le pardon ne s’applique pas seulement à ton enfant. Pardonne aussi aux autres : ceux qui jugent sans comprendre, ou ceux qui ont des attentes irréalistes. Enfin, pardonne-toi à toi-même. Tu fais de ton mieux dans un rôle qui demande une patience et une énergie extraordinaires.
En intégrant cette habitude, tu crées un climat d’amour et de bienveillance, où les erreurs deviennent des opportunités d’apprentissage plutôt que des sources de culpabilité.
10/ Se pardonner : cultiver la sérénité pour avancer
Le dernier principe est peut-être le plus important : pardonne-toi. Être parent d’un enfant TDAH est un défi quotidien, et il est normal de faire des erreurs. Tu n’es pas parfaite, et c’est justement cette imperfection qui te rend humaine et aimante.
Quand une journée difficile s’achève, prends un moment pour te rappeler ce que tu as accompli, même dans l’adversité. Peut-être que tu as tenu bon face à une crise ou que tu as réussi à maintenir ton calme dans une situation tendue. Félicite-toi pour ces victoires, aussi petites soient-elles, et rappelle-toi que chaque jour est une chance de recommencer.
En fin de journée, au lieu de ruminer les moments où tu aurais voulu mieux réagir, pose-toi ces questions : « Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ? Comment puis-je m’améliorer demain ? » Puis, laisse ces pensées se dissiper. Ce processus de réflexion, suivi d’un lâcher-prise, te permet de te recentrer et de retrouver l’énergie pour continuer.
Ton enfant n’a pas besoin d’un parent parfait. Il a besoin de quelqu’un qui l’aime inconditionnellement, qui le guide avec patience et qui est prête à apprendre à ses côtés. Le pardon que tu t’accordes devient un modèle puissant pour lui apprendre à se relever après chaque chute.
Pour découvrir toutes les étapes de la méthode Barkley, c’est ici : Découvrez le programme Barkley en 10 étapes clefs
Conclusion
Les principes de la méthode Barkley sont une véritable boîte à outils pour mieux comprendre ton enfant TDAH et créer un quotidien plus apaisé. Ils t’aident à poser des bases solides, avec des repères clairs et une bienveillance qui nourrit la confiance. Chaque principe, comme un phare, éclaire le chemin face aux défis du quotidien, rendant les moments partagés plus harmonieux et connectés.
Mais soyons honnêtes : le programme dans sa forme initiale peut sembler rigide. Cette structure, si précieuse pour certains, ne s’adapte pas toujours à toutes les familles ou à tous les enfants, dont les besoins sont souvent aussi uniques que leur personnalité. La flexibilité manque parfois, et cette rigidité peut être difficile à intégrer dans des rythmes de vie déjà bien chargés.
Le programme demande aussi un engagement constant, ce qui peut être un vrai défi à long terme, surtout lorsque les résultats tardent à se manifester. Et il faut le dire : sans un soutien professionnel régulier, ces principes peuvent parfois sembler complexes ou hors de portée pour certaines familles.
Cela dit, ces principes ne sont pas une règle à suivre à la lettre, mais une source d’inspiration. Adapte-les, assouplis-les, fais-les tienne. Parce qu’au final, ce qui compte, c’est de trouver une façon de soutenir ton enfant tout en préservant l’équilibre et l’harmonie dans ta famille. Tu es déjà sur le bon chemin, un pas après l’autre.
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