
Croyances limitantes : 3 étapes pour retrouver confiance et devenir un parent optimiste
Pendant des années, je me suis laissée piéger par mes propres pensées. Des petites phrases anodines, presque invisibles, qui tournaient en boucle dans ma tête : « Je ne suis pas assez patiente », « Je ne sais pas comment l’aider », « Ça ne marchera jamais. » Des croyances limitantes, bien ancrées, qui me donnaient l’impression de tout faire de travers en tant que maman.
Le pire ? Je ne m’en rendais même pas compte. Comme un voile invisible qui me séparait de la réalité, ces pensées guidaient mes actions, mes mots, et même mes silences. Elles teintent nos vies sans prévenir.
Et un jour, ma mère m’a regardée droit dans les yeux, avec ce mélange de douceur et de défi qu’elle seule maîtrise, et m’a dit : « Pourquoi tu crois toujours que tu n’es pas une assez bonne mère ? »
Le déclic. J’ai compris une chose essentielle : ces croyances, je pouvais les changer. Je pouvais choisir d’être une maman plus confiante, plus optimiste.
Si, toi aussi, tu ressens ce poids invisible, sache qu’il est possible de s’en libérer. Ensemble, découvrons comment identifier ces pensées, les remettre en question, et retrouver confiance pour devenir le parent que tu veux être. Parce que ton regard change tout.
- Comment se débarrasser de ses croyances limitantes?
- 1/ Identifier ses croyances limitantes : comprendre leur origine
- Les expériences passées et l’éducation : là où naissent les croyances limitantes
- Exemples concrets de croyances limitantes pour mieux les reconnaître
- Le dialogue intérieur : cette petite voix qui entretient les blocages
- L’environnement social : comment les croyances limitantes prennent racine dans ton quotidien
- 2/ Remettre en question ses croyances limitantes : oser les dépasser
- 3/ Cultiver un optimisme puissant pour transformer ses croyances limitantes
- Le conte des deux loups : choisir chaque jour d’alimenter les pensées positives
- Conclusion
Comment se débarrasser de ses croyances limitantes?
Pour se libérer des croyances limitantes, la première étape consiste à identifier ces pensées négatives qui nous retiennent sans que l’on s’en rende compte. Ce sont ces petites phrases qui tournent en boucle dans notre esprit : « Je n’y arriverai pas », « Ce n’est pas pour moi », « C’est trop difficile ». Elles semblent anodines, mais elles nous enferment dans des schémas restrictifs.
Ensuite, pour ouvrir de nouvelles perspectives, il est essentiel d’oser remettre en question ces croyances. Cela demande du courage, car cela signifie se confronter à ses peurs et sortir de sa zone de confort. Mais c’est une étape nécessaire pour reprendre le pouvoir sur nos pensées.
Enfin, le moyen le plus puissant pour reprogrammer notre mental, c’est de cultiver l’optimisme. Nourrir des pensées positives, célébrer les petits progrès, et s’entourer d’influences inspirantes permet de remplacer ces croyances limitantes par des croyances enrichissantes et porteuses de sens.
Regardons maintenant en détail la première étape : comment identifier ces croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer.
1/ Identifier ses croyances limitantes : comprendre leur origine
Une croyance limitante, c’est comme une petite voix intérieure qui murmure à l’oreille : « Tu n’y arriveras pas », « Ce n’est pas pour toi », « À quoi bon essayer ? » Des pensées parasites, tenaces, qui s’accrochent à nous et finissent par devenir notre vérité. Elles nous tirent vers le bas, bloquent notre potentiel et se dressent en travers de notre chemin.
Ces croyances se divisent généralement en trois grandes catégories :
- L’impuissance : « Je n’y arriverai jamais », « Je ne suis pas capable de… ». On se sent dépassé, incapable de faire face. Comme si nos efforts étaient voués à l’échec avant même d’avoir commencé.
- L’absence de valeur : « Je ne mérite pas », « Je ne suis pas à ma place ». Ces pensées touchent notre estime de soi. Elles nous donnent l’impression d’être invisibles ou insuffisants, de ne jamais « être assez ».
- Le désespoir : « Je suis une victime, je n’y peux rien », « Quoi que je fasse, c’est perdu d’avance ». On baisse les bras. On s’installe dans un sentiment d’impuissance totale, comme si tout était déjà joué d’avance.
Ces pensées sont insidieuses parce qu’elles se déguisent en vérités universelles. Elles sont tellement ancrées dans notre esprit qu’on ne pense même plus à les remettre en question. Elles dirigent nos choix, influencent nos comportements et finissent par devenir de véritables obstacles psychiques.
Le pire ? Elles touchent tous les domaines de notre vie : le couple, la parentalité, la carrière professionnelle, les finances, les relations sociales, ou encore notre santé. On s’empêche d’avancer, d’essayer, d’oser, parce qu’on y croit. Et en y croyant, on les rend réelles.
Alors, pourquoi ces croyances sont-elles si toxiques ? Parce qu’elles nous éloignent, petit à petit, de nos rêves, de nos objectifs, et surtout de nous-mêmes. Elles nous enferment dans une cage invisible, dont nous tenons parfois la clé sans le savoir.
Mais d’où viennent-elles, ces croyances limitantes qui nous pourrissent la vie ?

Les expériences passées et l’éducation : là où naissent les croyances limitantes
Les croyances limitantes sont comme des racines profondes, enfouies dans notre subconscient, qui influencent nos choix et nos actions sans que l’on s’en rende compte. Elles ne viennent pas de nulle part. Elles prennent souvent naissance dans nos expériences passées, notre éducation et nos interactions avec les autres.
Prends un instant pour y penser. Derrière chaque pensée limitante, il y a une histoire. Un moment douloureux. Un échec, un conflit, une blessure. Cela peut être un divorce, un licenciement, une défaite cuisante, ou même une remarque qui a marqué notre esprit. Pour se protéger du mal-être ressenti à ce moment-là, notre cerveau a mis en place des mécanismes de défense. On se dit : « Je ne suis pas fait pour ça », « Je ne veux plus jamais ressentir ça. »
Ces phrases, qui partaient d’une intention de survie, finissent par devenir des barrières mentales. On les répète jusqu’à en faire des vérités absolues. Résultat ? On bloque, on s’empêche d’avancer, et parfois, on s’auto-sabote sans même le réaliser.
Identifier ces croyances, c’est faire face à ses racines, les regarder avec bienveillance, et décider de ne plus leur laisser le contrôle. Car ce qui a été créé pour nous protéger ne doit plus devenir ce qui nous limite
Exemples concrets de croyances limitantes pour mieux les reconnaître
Amour :
- « Tous les hommes sont infidèles. »
- « Toutes les relations amoureuses finissent par échouer. »
- « L’amour est douloureux et je vais finir par en souffrir profondément ».
- « Je dois sacrifier mes propres besoins pour être aimée par mon partenaire. »
Parentalité :
- « Je ne suis pas un bon parent, car je fais régulièrement les mêmes erreurs. »
- « Je ne peux pas équilibrer ma vie professionnelle et ma vie de famille de manière satisfaisante. »
- « Je suis responsable du bonheur et de la réussite de mes enfants. »
- « Je dois être un parent parfait et répondre à toutes les attentes de la société. »
Argent :
- « Je ne serai jamais riche, car l’argent est réservé aux autres. »
- « Il faut être malhonnête pour gagner beaucoup d’argent. »
- « Il est égoïste de vouloir gagner beaucoup d’argent quand on voit ce qui se passe dans le monde. »
- « Il n’y a qu’une seule manière pour devenir milliardaire : travailler 12 heures par jour. »

Le dialogue intérieur : cette petite voix qui entretient les blocages
Pour identifier nos croyances limitantes, il est essentiel de tendre l’oreille à notre dialogue intérieur – cette petite voix qui murmure sans cesse dans notre esprit. Parfois, elle semble si familière qu’on ne la remarque même plus. Et pourtant, elle influence nos choix, nos actions, et bien souvent nos blocages.
Demande-toi : Quelles sont les pensées qui reviennent régulièrement et qui m’empêchent d’agir ou d’avancer vers mes objectifs ? Ces phrases automatiques, souvent négatives, sont des indices précieux. Elles créent des émotions comme la peur, le doute ou la culpabilité.
Un outil simple mais puissant ? Tenir un journal de tes pensées pendant quelques jours.
Cela peut sembler un peu scolaire, mais c’est incroyablement efficace pour mettre en lumière ces schémas qui te freinent. Écris chaque fois qu’une pensée t’arrête dans ton élan. Tu y verras plus clair.
Par exemple, prends cette croyance : « Je dois être un parent parfait et répondre à toutes les attentes de la société. » Elle peut se traduire par des pensées comme :
- « Si je ne suis pas parfaite, mes enfants ne seront pas heureux et on me jugera comme une mauvaise mère. »
- « Je dois tout savoir et tout gérer pour eux, sinon je suis négligente. »
- « Je ne peux pas montrer mes faiblesses, car cela risquerait de les perturber ou de les décevoir. »
Ces pensées ne sont pas anodines. Elles te mettent une pression immense, t’entraînent dans un sentiment d’insatisfaction permanente et mènent tout droit à l’épuisement.
Mais souviens-toi : ces pensées ne sont que des croyances, pas des vérités. Les identifier, c’est déjà commencer à reprendre le pouvoir.
L’environnement social : comment les croyances limitantes prennent racine dans ton quotidien
Nos croyances limitantes ne poussent pas seules. Elles prennent souvent racine dans notre environnement social, particulièrement durant l’enfance, quand nous sommes comme une terre fertile prête à tout accueillir. Les paroles, les comportements et les émotions des personnes qui nous entourent s’installent doucement, parfois inconsciemment, dans notre esprit.
Imagine ton esprit comme un jardin. Les mots de tes parents, les attitudes de ton entourage, les expériences de ton enfance… autant de graines qui ont été semées. Certaines sont devenues de belles fleurs de confiance, mais d’autres, des mauvaises herbes de doutes et de croyances limitantes.
Alors, prends un moment pour explorer ces racines. Regarde les domaines de ta vie où tu ressens des blocages, comme si une clôture invisible t’empêchait d’avancer. Si, par exemple, l’argent est un sujet qui te pèse, pose-toi ces questions :
- Que disaient tes parents à propos de l’argent ? Était-ce un sujet tabou, source de stress ou de honte ?
- As-tu grandi dans un climat de sécurité financière ou, au contraire, dans la peur du manque ?
- Y a-t-il eu des moments marquants : des faillites, des pertes d’emploi, ou même des comportements de surcompensation pour prouver quelque chose ?
Ces histoires entendues sont comme des ronces qui s’enroulent autour de ton chemin. Elles ne sont pas de ta faute, mais tu as aujourd’hui le pouvoir de les tailler, de débroussailler ton jardin mental, pour y faire pousser des pensées qui te porteront vers l’épanouissement.
Revenir à ces racines, c’est comprendre d’où viennent ces croyances, et peu à peu, les remplacer par des fleurs d’opportunités.
Pour approfondir le sujet et comprendre les impacts des croyances limitantes sur ton enfant, je te renvoie à cet article : Croyances limitantes : la prison invisible qui bloque ton enfant (et comment en sortir)
2/ Remettre en question ses croyances limitantes : oser les dépasser
Se confronter à ses peurs : le premier pas pour déconstruire ses croyances
Se confronter à ses peurs est une étape clé pour déconstruire ses croyances limitantes. Prenons l’exemple de la peur d’être un mauvais parent. Cette pensée récurrente peut générer une pression immense et une anxiété constante.
Commence par identifier les peurs sous-jacentes :
- As-tu peur de faire des erreurs (manque de patience, langage trop dur) ?
- De ne pas être assez présente pour tes enfants ?
- De ne pas répondre correctement à leurs besoins ?
Pose-toi cette question : ces peurs sont-elles fondées sur des faits réels ou le fruit de ton imagination ?
Si tu y regardes de plus près, tu réaliseras sûrement que tu as déjà apporté beaucoup de soutien à tes enfants : un moment où tu les as apaisés, une victoire où tu les as accompagnés. Ces petites réussites existent, elles méritent d’être reconnues.
Pour progresser malgré tes peurs :
- Sois bienveillante envers toi-même : personne n’est parfait. Tu fais déjà de ton mieux.
- Forme-toi : lis, écoute des podcasts ou des conférences pour te rassurer et apprendre des outils concrets. Pour cet objectif ce blog est aussi une ressource importante.
- Respire et prends du recul : les erreurs ne font pas de toi un mauvais parent, elles t’apprennent à grandir.
La peur d’être imparfaite nourrit souvent nos croyances limitantes. Et si tu apprenais à transformer ta culpabilité en force ? Lis cet article pour avancer : Culpabilité parentale : comment transformer tes erreurs en force?
Expérimenter et agir : prouve à ton mental que tes croyances limitantes sont fausses
Pour remettre en question tes croyances limitantes, il ne suffit pas d’y réfléchir : il faut agir. Passer à l’action, c’est prouver à ton cerveau qu’il s’est trompé et que tu es capable de bien plus que ce qu’il imagine.
Imagine que tu te répètes sans cesse : « Je suis trop timide pour parler en public. » Tant que tu restes figée dans cette pensée, elle continuera de te limiter. La solution ? Expérimente quelque chose qui vient contredire cette croyance. Inscris-toi à un petit atelier de prise de parole, ou même commence plus doucement en lisant des astuces sur le sujet.
L’expérience vécue est un puissant révélateur : elle montre que ta peur ne reflète pas toujours la réalité. Oui, la première fois peut être inconfortable, mais chaque pas, même petit, compte.
Pour que cela te semble moins intimidant, trouve la plus petite action possible. Si participer à un atelier te semble énorme, commence par regarder une vidéo YouTube ou te parler devant un miroir. C’est ta première victoire, celle qui t’amènera à la suivante.
L’action, même minuscule, est un tremplin vers un mental plus optimiste. À chaque étape, tu démontres à toi-même que tes limites ne sont que des croyances. Alors ose, expérimente, et célèbre chaque progrès.
Bien s’entourer : l’importance d’un environnement positif pour avancer
S’entourer des bonnes personnes est une clé essentielle pour déconstruire nos croyances limitantes. Imagine des amis, des proches ou même des communautés en ligne qui t’encouragent, te soutiennent et croient en toi, même quand toi, tu doutes encore. Leur énergie positive est contagieuse.
Ces personnes, ce sont des alliés de ton cheminement. Elles partagent ton envie de grandir, d’évoluer et t’offrent un espace sûr où tu peux être toi-même, sans masque ni jugement.
Mieux encore, elles te challengent. Elles t’aident à sortir doucement de ta zone de confort pour prouver à ton mental qu’il est temps de dire stop aux croyances qui te freinent. Un ami qui te dit : « Pourquoi ne pas essayer ? Je sais que tu en es capable », c’est parfois tout ce dont tu as besoin pour oser le premier pas.
Alors, cherche ces sources d’inspiration autour de toi. Elles peuvent être une amie proche, un groupe Facebook bienveillant ou même des mentors qui te tirent vers le haut.
3/ Cultiver un optimisme puissant pour transformer ses croyances limitantes
La méthode Coué : reprogrammer ton esprit grâce à l’autosuggestion positive
La méthode Coué, développée par Émile Coué, repose sur l’autosuggestion positive pour reprogrammer l’esprit et dépasser les croyances limitantes. L’idée ? Remplacer les pensées négatives par des affirmations simples et répétées jusqu’à ce que l’esprit les adopte.
Par exemple, tu pourrais te dire chaque jour : « Je deviens plus confiant et plus compétent » ou « Je suis capable de surmonter tous les défis ». En répétant ces phrases avec conviction et en les visualisant avec émotion, tu conditionnes ton subconscient à penser différemment.
L’essentiel est d’avoir une attitude de foi et de confiance : croire sincèrement au changement possible. La méthode Coué ne nie pas les difficultés mais invite à se concentrer sur des pensées constructives, en prenant la responsabilité de ton état d’esprit.
Pratiquée régulièrement, cette méthode affaiblit les croyances limitantes et renforce des croyances positives qui te poussent à agir avec confiance et optimisme.
Visualisation positive : dépasse tes croyances limitantes en libérant ton potentiel
La visualisation positive est une technique puissante pour dépasser tes croyances limitantes. Elle repose sur l’utilisation intentionnelle de ton imagination pour créer des images mentales positives qui contredisent ces pensées restrictives.
En te visualisant dans des situations où tu dépasses tes limites, tu renforces ta confiance et reprogrammes ton esprit pour croire en de nouvelles possibilités. Cette pratique te permet de ressentir les émotions positives liées à ces réussites : la joie, la fierté, la connexion.
Par exemple, si tu doutes de tes compétences parentales, imagine-toi en train de partager un moment de qualité avec tes enfants. Visualise des conversations enrichissantes, des rires partagés et des souvenirs précieux. Ressens pleinement cette harmonie et cette connexion.
Pratiquée régulièrement, la visualisation positive affaiblit les schémas négatifs et renforce les croyances qui te portent. Ton cerveau crée de nouvelles connexions neuronales, te rapprochant ainsi de la réalité que tu souhaites construire. Alors, prends quelques minutes chaque jour pour imaginer le meilleur… et laisse ton esprit te montrer que c’est possible.
L’optimisme est une force incroyable pour surmonter tes blessures et tes blocages. Découvre comment ici L’optimisme : un allié puissant pour guérir des blessures du passé

Le conte des deux loups : choisir chaque jour d’alimenter les pensées positives
Un vieil homme, au visage marqué par les années, est assis près du feu avec son petit-fils. Le garçon, captivé par les flammes dansant devant lui, écoute attentivement les mots de son grand-père.
Le vieil homme prend une longue inspiration et dit doucement :
— « Mon enfant, en chacun de nous se joue un combat. Un combat intérieur qui ne s’arrête jamais. »
Le petit garçon lève les yeux, curieux. Le vieil homme continue, son regard plongé dans les flammes :
— « Ce combat, c’est comme si deux loups vivaient en nous. L’un est sombre et menaçant. Il a des yeux brûlants et un pelage noir comme la nuit. C’est lui qui représente la colère, l’envie, le chagrin, l’avidité et la culpabilité. Il est lourd, il grogne, il souffle sans cesse sur ton cœur pour y semer la peur et le doute. »
Le garçon frissonne à l’évocation de ce loup.
— « Mais il y a aussi un autre loup. Celui-là est lumineux. Ses yeux scintillent comme les étoiles, et son pelage brille d’un blanc pur. Il est la joie, la paix, la bienveillance, l’amour, la générosité et la foi. Sa présence apaise. Il murmure des mots d’espoir et remplit ton cœur de lumière. »
Le petit garçon, les yeux écarquillés, imagine les deux loups, l’un sombre et rugissant, l’autre paisible et lumineux, se faisant face dans son esprit. Après un silence, il pose timidement sa question :
— « Grand-père… Quel loup gagne le combat ? »
Le vieil homme se tourne vers lui, un sourire tendre aux lèvres. Les flammes du feu se reflètent dans ses yeux, comme un écho à ses paroles :
— « Celui que tu nourris, mon enfant. Celui que tu choisis de nourrir. »
Le petit garçon regarde les flammes danser et comprend alors qu’il a un choix, chaque jour, à chaque instant. Nourrir le loup sombre, ou offrir sa lumière au loup lumineux. Le combat se joue en silence, mais la victoire dépend toujours de lui.
Prête à aller plus loin ? Découvre 5 exercices simples pour te libérer du regard des autres et renforcer ta confiance : 5 exercices pour se libérer du regard des autres
Et si tu veux retrouver mes conseils en image c’est ici : Etre parent d’un enfant atypique : Sois optimiste et cool!

Conclusion
Se libérer de ses croyances limitantes est un chemin qui demande de la patience et de la bienveillance envers soi-même. D’abord, il s’agit de les identifier, comme ces petites phrases ancrées en nous depuis l’enfance, alimentées par nos expériences et notre environnement.
Ensuite, vient l’étape cruciale : remettre en question ces croyances, oser les confronter avec courage, agir petit à petit et s’entourer de personnes qui nous élèvent. Enfin, pour transformer durablement notre mental, il est essentiel de cultiver l’optimisme, en utilisant des outils comme la méthode Coué, la visualisation positive et en choisissant de nourrir « le loup lumineux » chaque jour.
Avec Melyssa, j’ai appris que mes pensées pouvaient influencer sa réalité. En changeant mon regard, en affrontant mes peurs et en m’ancrant dans l’optimisme, j’ai cessé de transmettre mes propres limites. Elle a compris qu’elle pouvait, elle aussi, dépasser ses défis.
Alors, rappelle-toi : chaque croyance limitante identifiée, remise en question et transformée est une victoire. Pas seulement pour toi, mais pour ton enfant qui, en te voyant avancer, apprend à croire en ses propres possibilités. Libère ton potentiel, inspire le sien, et ensemble, franchissez les barrières invisibles qui vous retiennent
N’oublie surtout pas de récupérer ton KIT DE SURVIE ci-dessous. Il s’agit de 30 pages pour encore mieux comprendre ton enfant neuroatypique et le soutenir de manière adaptée pour révéler tout son potentiel au quotidien. Une bibliothèque de liens y est incluse pour accéder gratuitement à plusieurs ressources en ligne.
Merci pour ton article ! J’ai particulièrement aimé le conte des 2 loups. Je trouve cela génial d’illustrer ton article de la sorte, de manière aussi parlante. Tes exemples sont parfaits aussi pour que l’on puisse s’identifier et s’inspirer de ton travail !
Merci Muriel. Ravie que les exemples t’inspirent.
Oh oui c’est très important de les identifier ! je recommande le livre Aimer, connaître et guérir son enfant intérieur qui est très didactique et permet d’identifier ses croyances limitantes… mais aussi ses croyances « empowerantes » (je ne sais pas comment le dire ») !
Merci beaucoup pour cette recommandation de livre Floraine!
J’ai lu ton article avec attention. Il est fort intéressant. Merci pour toutes les techniques enseignées.
Merci beaucoup, ravie qu’il te soit utile.
Article bien complet et intéressant ! Pour ma part je reste bloquée à l’étape où j’ai identifié l’une de mes croyances limitantes, bon, et après ? Tes exercices vont probablement m’aider à y réfléchir de manière plus approfondie en tout cas. Merci !
Merci, j’espère effectivement que les exercices t’aideront. Passe à l’action maintenant et surtout entoure-toi de personnes bienveillantes.
Bravo pour ton article très riche!
J adooore le conte des 2 loups et je te remercie d en avoir parlé, je l avais presque oublié…
C est vrai que tout est croyance… Et quand on sait que 80% des croyances proviennent de notre éducation ou de la société, c est important de faire le tri dans ce qui est utile ou non et de s en libérer au besoin.
Merci Christèle, oui nous devons faire le tri dans les bagages du passé, pour emporter avec nous ce qui nous fait du bien. Quand nous avons ce courage et ce discernement, le voyage est fantastique.
J’utilise bcp l’autosuggestion positive, du coup je vais me renseigner un peu plus sur la méthode Coué !
Merci Jessica.
Bonjour, je me suis reconnue dans la pression excessive et l’épuisement liés à toutes mes croyances… Il y a encore du travail mais le chemin est déjà bien engagé ! Merci pour cet article.
Merci Maud. L’essentiel c’est que la prise de conscience soit réelle et que le travail sur toi-même soit déjà bien engagé.
très bel article ! En effet, il est primordial d’identifier ses pensées sabotantes et de s’en libérer ! Merci pour ces beaux conseils !
Merci pour ton article ! Avande de devenir coach j’étais completement manipulée par mes croyances et mon dialogue interieur tres négatif. J’ai bien aimé l’illustration par des exemples. J’adore aussi l’esthetique du blog tres « optimiste »!!
Merci pour ces jolis compliments!
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