Lâcher prise action

Comment lâcher prise quand on est parent d’enfant neuroatypique (et retrouver la paix intérieure)?

Tu veux savoir comment lâcher prise dans ta vie ?

Moi aussi, je me suis longtemps posé la question. Et c’est ma fille, Melyssa, qui m’a donné la réponse… sans le savoir.

Melyssa est une jeune fille lumineuse, pleine de vie, avec un cerveau en feu d’artifice. Elle est dyslexique, dyspraxique, TDAH, et profondément hypersensible. Autant te dire que le quotidien avec elle, ce n’est pas un long fleuve tranquille. C’est plutôt une traversée à la rame en pleine mer, avec des tempêtes imprévisibles et des éclats de soleil bouleversants.

Les devoirs sont devenus des épreuves. Lire une phrase, c’est gravir une montagne.

Se préparer le matin, c’est parfois une lutte contre le monde entier. Et moi, au milieu de tout ça, j’ai d’abord voulu tout contrôler. Jusqu’à m’effondrer.

C’est là que j’ai compris. Lâcher prise, ce n’est pas abandonner. C’est arrêter de se battre contre ce qu’on ne peut pas changer… pour enfin mettre notre énergie là où elle compte vraiment.

Dans cet article, je vais te partager comment lâcher prise dans sa vie quand on est parent, quand on est épuisée, quand on veut juste retrouver un peu de paix.

Ce que j’ai appris, ce que j’ai raté… et ce qui a tout changé.

1/ Prendre conscience des illusions de contrôle

Accepter ce qui nous échappe : faire de la place aux possibles

Il y a un moment où tu réalises que t’agripper à ce que tu ne peux pas changer… ça t’épuise.

Comme si tu tirais sans relâche sur une porte qui s’ouvre dans l’autre sens. Tu crois que si tu t’acharnes un peu plus, les choses finiront par rentrer dans l’ordre. Mais non. Ce n’est pas en tenant plus fort que ça s’améliore. C’est en relâchant la pression.

Quand j’ai commencé à lâcher sur ce que je ne maîtrisais pas — les humeurs de ma fille, les retards imprévus, les jugements des autres — quelque chose s’est ouvert.

Comme si, au lieu de rester coincée dans le passé ou dans le « je devrais », j’acceptais enfin que l’avenir avait, lui aussi, son mot à dire. Comme dans cette phrase que j’adore :

« Retenir, c’est croire que seul le passé a de l’importance ; lâcher prise, c’est reconnaître que l’avenir détient des possibilités. »

Daphné Rose Kingma

Et c’est exactement ça. Lâcher prise, ce n’est pas renoncer. C’est faire de la place à ce qui peut advenir. C’est dire à la vie : « Je ne contrôle pas tout, mais je suis prête à avancer avec ce qui est là. »

S’ouvrir à l’inattendu : quand la vie nous surprend (et nous apprend)

Tu sais ce que j’ai compris ? Lâcher prise, ce n’est pas un acte de faiblesse.

C’est un acte de puissance. Ce n’est pas fuir ou abandonner.

C’est dire : « Je choisis de ne plus me battre contre ce qui est. »

Depuis que j’ai arrêté de vouloir tout verrouiller, la vie me surprend. Et souvent en bien.

J’ai découvert des trésors cachés dans le chaos : des fous rires au milieu des imprévus, des solutions qui arrivent quand je ne force plus, des moments inattendus de connexion.

Un jour, on avait prévu une sortie culturelle calme, tout bien organisé. Sauf que Melyssa avait décidé que ce serait une grande aventure — façon course-poursuite. Mon ancienne version de moi aurait tenté de la canaliser, de négocier, de m’énerver. Mais là, j’ai choisi de lâcher.

De me mettre à sa hauteur. On a transformé ça en jeu. Et c’est devenu un de nos souvenirs les plus drôles.

Lâcher le scénario parfait, c’est laisser place à la vraie vie. Et parfois, elle est encore plus belle que ce qu’on avait imaginé.

Le lâcher prise est un acte de confiance en soi et en la vie, magnifiquement illustré par les mots d’Eckhart Tolle :

« Lâcher prise est un acte bien plus puissant que de se défendre ou de s’accrocher. »

A lire aussi : Trouver son équilibre familial : ce qu’il faut savoir

Lâcher prise

2/ L’acceptation comme point de départ du lâcher prise

Accepter les situations et les personnes telles qu’elles sont

Il y a une chose qu’on ne nous dit pas assez : l’acceptation n’est pas un échec. C’est le premier pas vers le changement. Avant, je pensais que si j’acceptais la situation, je m’avouais vaincue. Que dire « c’est comme ça » revenait à abandonner. En réalité, c’est tout l’inverse.

Accepter, ce n’est pas cautionner. C’est reconnaître que la situation est là, que la personne est comme elle est, que lutter ne changera rien… mais que l’accueil, lui, peut tout transformer.

Ce jour où j’ai cessé de vouloir que ma fille soit plus calme, plus organisée, plus comme les autres, j’ai enfin pu voir qui elle était vraiment : une petite fille brillante, débordante de vie, avec un fonctionnement unique qui mérite d’être compris plutôt que corrigé.

L’acceptation change tout : adopter un autre regard

Quand on accepte, on change de lunettes. C’est comme passer d’un film en noir et blanc à une version en couleurs. Ce n’est plus : « Il doit obéir, sinon je perds le contrôle », c’est plutôt : « Qu’est-ce qui bloque chez lui ? Qu’est-ce qu’il essaie de me dire à travers ce comportement ? » Ce n’est plus : « Je suis nulle comme mère », c’est : « Je fais de mon mieux avec ce que je sais aujourd’hui… et j’apprends, comme lui, à mon rythme. »

Cette bascule intérieure change tout.

Elle ne transforme pas la réalité, mais elle transforme ta façon de la vivre. Elle t’éloigne de la culpabilité constante, de la colère sourde, du désespoir silencieux. Elle te redonne un souffle. Tu ne ressens plus les choses comme des attaques personnelles, mais comme des occasions d’exploration.

L’acceptation désamorce ce cercle vicieux où tu te débats dans une lutte permanente : contre toi-même, contre ton enfant, contre le regard des autres. Elle te permet de sortir de la spirale des attentes irréalistes. Et tu remarques que, tout doucement, la tension redescend dans la maison. Que les relations deviennent plus simples, plus vraies.

Regard différent

Exemple : comment j’ai accepté les particularités de ma fille neuroatypique

Depuis la maternelle, Melyssa avait du mal avec l’écriture, la lecture, et les gestes du quotidien comme faire ses lacets. Sans diagnostic au départ, on pensait qu’il fallait juste « s’entraîner ». Alors on a insisté : cahier d’écriture à la maison, lacets à refaire encore et encore.

Mais plus on répétait, plus elle se bloquait. Et moi, je m’épuisais. Jusqu’au jour où une professionnelle nous a dit : « Ce n’est pas un manque d’effort, c’est un fonctionnement différent. »

Là, j’ai compris. J’ai cessé de vouloir qu’elle « rentre dans le cadre ». Et j’ai commencé à l’accompagner autrement. Ce changement de regard, c’est ce qui a transformé notre quotidien. L’acceptation a tout débloqué.

Faire ses lacets

Sortir du rôle de victime pour devenir acteur de sa vie

Accepter, c’est aussi sortir du rôle de victime. Et crois-moi, ce rôle-là, on y glisse sans s’en rendre compte. Quand les difficultés s’enchaînent, quand on se sent seule, fatiguée, incomprise… c’est humain de penser : « Pourquoi moi ? » ou « Je n’y arriverai jamais. »

Mais à force de rester dans ce mode survie, on perd notre pouvoir d’action. On subit. On s’épuise. Et on finit par croire qu’on n’a plus le choix.

Pourtant, l’acceptation ouvre une porte. Elle te permet de dire : « OK, je ne peux pas tout changer… mais il y a des choses que je peux choisir. » Ta manière de réagir. Ton regard sur la situation. Ta capacité à demander de l’aide. À poser des limites. À adapter ton quotidien.

Quand j’ai arrêté de me dire « je suis impuissante », j’ai commencé à faire autrement. J’ai arrêté de me battre contre l’école à chaque réunion. J’ai cherché des alliés. J’ai assumé de dire : « Voilà ce dont ma fille a besoin. » Ce n’était pas facile. Mais c’était un vrai pas vers la liberté.

Redevenir actrice de sa vie, ce n’est pas devenir parfaite ou savoir toujours quoi faire. C’est simplement reprendre la main là où c’est possible. Et petit à petit, reprendre confiance.

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Lâcher prise envol

3/ Agir pour mieux lâcher prise au quotidien

Subir ou agir : le vrai choix du lâcher prise

Lâcher prise, ce n’est pas tout laisser couler. Ce n’est pas baisser les bras. Ce n’est surtout pas dire « tant pis pour tout ». Non. Lâcher prise, c’est choisir où tu mets ton énergie. C’est refuser de subir en silence ce que tu peux, en fait, ajuster.

Il y a une énorme confusion autour de ce mot. On croit souvent que c’est passif. Que c’est une sorte de résignation molle. Alors qu’en réalité, c’est un acte profondément actif. C’est un choix conscient, lucide, courageux.

Quand tu identifies ce que tu ne peux pas contrôler (les réactions de ton enfant, l’avis des autres, les imprévus), tu peux alors te recentrer sur ce que tu peux faire : t’adapter, demander du soutien, créer des routines plus simples, poser tes limites. Et ça, c’est puissant.

Je me souviens d’un moment-clé avec Melyssa. Elle faisait une énième crise parce qu’elle ne retrouvait pas ses affaires. Avant, j’aurais crié, puis j’aurais tout rangé moi-même par épuisement. Ce jour-là, j’ai choisi une autre voie. J’ai pris une grande inspiration, et j’ai dit calmement : « Je suis là si tu veux de l’aide pour chercher, mais je ne ferai pas à ta place. » Elle a râlé, pleuré, mais elle a fini par retrouver ce qu’elle cherchait. Et moi, je n’étais pas vidée. J’étais fière d’avoir agi, pas subi.

Ce genre de choix, petit mais répétitif, change la dynamique. Tu n’es plus juste celle qui encaisse. Tu deviens celle qui oriente, même dans les tempêtes.

Parce que lâcher prise, ce n’est pas tout laisser faire. C’est reprendre la main… autrement.

Objectifs réalistes : pourquoi commencer petit change tout

Quand on est parent, surtout d’un enfant atypique, on a tendance à se fixer des objectifs… un peu trop grands, un peu trop vite. On veut que ça change. Vite. Que les devoirs se passent enfin bien. Que le coucher soit fluide. Que les matins soient sans cris. On se lève le lundi en se disant : « Cette semaine, je reprends tout en main. » Et souvent, dès mardi, on est déjà à bout.

Le problème, ce n’est pas ton manque de volonté. C’est la taille de la marche. Vouloir tout transformer d’un coup, c’est comme demander à ton enfant d’écrire une rédaction alors qu’il ne sait pas encore lire. C’est trop. Et ça bloque tout le monde.

J’ai appris que commencer petit, c’est non seulement plus accessible… mais aussi plus efficace. Un changement minuscule mais répété, c’est ce qui fait vraiment la différence. Par exemple : plutôt que d’espérer que Melyssa range toute sa chambre, on a commencé par un seul tiroir. Un seul. On le faisait ensemble. Et une fois que c’était acquis, on passait au suivant. Il y avait moins de crises, plus de réussite, plus de confiance. Et petit à petit, elle a pris le relais.

C’est pareil pour moi. Quand je me suis sentie au bord du burn-out parental, je ne me suis pas dit : « Je vais changer toute ma vie. » J’ai juste commencé par 10 minutes de calme le matin. Sans écran. Juste pour respirer, boire un café chaud, écrire trois phrases dans un carnet. Rien de spectaculaire. Mais ces 10 minutes m’ont sauvée plus d’une fois.

Alors oui, les petits objectifs ne font pas de grands effets tout de suite. Mais ils t’ancrent dans l’action. Et surtout, ils t’évitent de t’écrouler en cours de route.

A lire aussi : Etre un bon parent pour son enfant atypique : 3 compétences indispensables

Lâcher prise et profiter de la vie

Exemple : ce que la pédagogie Montessori a changé chez nous

Après avoir accepté les particularités de Melyssa, on a décidé d’agir pour l’aider à s’épanouir et à devenir plus autonome. On s’est tournés vers la pédagogie Montessori. On l’a inscrite dans une école spécialisée, et on a aussi transformé notre quotidien.

Meubles à sa hauteur, rituels du matin en pictos, environnement plus structuré et calme. On a testé l’approche multisensorielle : lettres rugueuses, écriture dans le sable, manipulation concrète. Ça l’a aidée à mieux mémoriser, à comprendre autrement. Et surtout, son rythme était respecté. Elle avait le droit de mettre plus de temps. Et ça changeait tout.

En intégrant Montessori dans notre vie, on a appris à adapter l’environnement plutôt que de la forcer à s’adapter. Ce n’était pas magique. Mais c’était plus doux, plus pratique, plus juste. Et ça lui a permis de révéler des capacités qu’on n’aurait jamais vues autrement.

Montessori

Identifier ce qu’on peut contrôler pour redevenir maître de sa vie

Agir pour lâcher prise signifie, être acteur sur ce qu’on peut contrôler :

  • Nos pensées, nos décisions, nos actions et nos réactions
  • Notre vocabulaire au quotidien, notre comportement
  • Notre hygiène de vie (rythme de vie, alimentation, activité physique, etc.)
  • Nos valeurs, nos priorités
  • Nos choix professionnels, notre environnement de vie
  • Nos fréquentations, etc.

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Alimentation saine

4/ Lâcher prise, c’est aussi se traiter avec douceur

S’auto-pardonner : l’étape que beaucoup oublient

On parle souvent de pardonner aux autres… mais si tu veux vraiment lâcher prise, commence par te pardonner à toi. Tes cris. Tes erreurs. Tes oublis. Tes coups de fatigue.

Je me suis longtemps reproché de ne pas avoir vu plus tôt les difficultés de Melyssa, de ne pas avoir été la maman « parfaite ». Jusqu’au jour où j’ai compris : on fait tous comme on peut, avec ce qu’on a.

Se pardonner, c’est se libérer. C’est se permettre d’avancer, sans traîner une valise de culpabilité à chaque pas.

Amour se soi

Exemple : me libérer de ma culpabilité de maman

Concrètement dans notre exemple, il a fallu que je me pardonne les comportements inappropriés vis-à-vis de Melyssa :

  • Un langage pas toujours valorisant : « Ce n’est pas possible d’être aussi lente ! »
  • Un comportement inapproprié : manquer de patience et de compréhension
  • Une culpabilité qui m’a rongée pendant longtemps : ne pas être une « assez bonne mère »
  • Des doutes qui ont augmenté le niveau d’anxiété au quotidien

Créer un discours intérieur positif : ton nouveau super pouvoir

Ce que tu te dis dans ta tête… ton enfant le ressent dans son cœur. Si tu passes ton temps à penser : « Je suis nulle, j’y arrive pas, je suis trop fatiguée », ton énergie s’effondre. Et tu t’enfonces.

Mais si tu changes le dialogue intérieur, tout change. Remplace « Je suis dépassée » par « Je fais de mon mieux ». Remplace « Je n’y arrive pas » par « J’apprends avec lui ». Ce n’est pas du développement personnel à paillettes. C’est un ancrage. Une force.

Ta voix intérieure peut devenir ton alliée. Et ça, c’est un vrai pouvoir. 

A lire aussi : Comment optimiser son organisation pour mieux vivre?

Lâcher prise souffle

Prendre soin de soi pour mieux tenir dans la durée

Tu veux tenir dans la durée ? Alors il faut sortir de la logique du sacrifice. Parce qu’un parent épuisé, qui donne tout sans jamais se recharger, finit par s’écrouler. Et personne n’y gagne. Ni toi. Ni ton enfant.

J’ai mis du temps à comprendre que prendre soin de moi, ce n’était pas être égoïste. C’était poser les fondations pour rester une maman présente, patiente, vivante. Et ça ne veut pas dire partir trois jours en thalasso (même si ce serait pas mal !). Parfois, c’est juste dix minutes seule, un café chaud, une marche, une respiration.

J’ai appris à écouter mes signaux. À dire stop avant le trop-plein. À demander de l’aide. Et surtout, à ne plus culpabiliser de le faire.

Lâcher prise, c’est aussi ça : accepter qu’on n’est pas des machines. Et que pour pouvoir prendre soin des autres… il faut d’abord exister pour soi.

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Prendre soin de soi

5/ Bien s’entourer pour mieux lâcher prise

Pour lâcher prise plus facilement, c’est indispensable de s’entourer des bonnes personnes. Car on le sait, on finit par ressembler par mimétisme aux personnes qui nous entourent.

Les bonnes personnes pour t’apprendre à lâcher prise

Forcément, c’est plus simple de lâcher prise si on s’entoure de personnes qui savent déjà lâcher prise. Plus concrètement, on se rapproche davantage des personnes suivantes :

  • Celles qui partagent nos passions, nos rêves, nos préoccupations : elles nous comprennent et nous motivent
  • Les joyeux et les rigolos : elles nous apportent de la joie
  • Les optimistes : elles nous aident à lâcher prise et à profiter de la vie
Lâcher prise Joie

Exemple : mon cercle de parents atypiques qui m’ont libérée

Personnellement, me rapprocher des forums de parents d’enfants différents m’a beaucoup aidée pour lâcher prise sur certaines choses du quotidien. Je me suis sentie comprise, soutenue. J’ai beaucoup appris sur la compréhension du « mode de fonctionnement » de ma fille.

Plus généralement, on essaie de moins fréquenter les personnes suivantes :

  • Les perfectionnistes : elles cherchent en permanence la perfection dans plusieurs domaines de leur vie. Elles ont du mal à lâcher prise et à faire preuve d’empathie.
  • Les anxieux qui ont certaines obsessions ou des phobies : elles ont tendance à trop se préoccuper de l’avenir.
  • Les nostalgiques du passé, « c’était mieux avant » : ils ont du mal à profiter du moment présent et à se projeter dans le futur
  • Ceux qui veulent toujours avoir raison et qui sont dans la critique systématique,  » Madame je sais tout  » : ils ont du mal à comprendre que la différence est une richesse. Ils se remettent rarement en question.

Oser demander de l’aide (et apprendre à dire non)

Tu es débordée ? Ta charge mentale est trop importante ? Ose demander de l’aide.

Fais-toi aider par un ami ou de la famille : pour s’occuper de tes enfants un après-midi (pour que tu prennes soin de toi), pour faire des courses, pour t’aider dans le ménage, etc.

Apprends aussi à déléguer certaines tâches professionnelles.

Et ose dire NON.

On n’est pas obligé d’accepter toutes les propositions, sollicitations et invitations que l’on nous présente.

Personne ne nous tiendra rigueur parce qu’on a annulé une soirée pour se reposer. Il faut savoir se respecter, écouter ses besoins et penser à soi. 

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Bien s'entourer

6/ La gratitude, clé secrète pour lâcher prise durablement

Lâcher prise grâce à la gratitude : retrouver la paix intérieure

Quand tout semble flou, incertain, ou trop lourd… la gratitude devient un ancrage. Elle ne résout pas les problèmes, mais elle éclaire ce qui va bien, là, tout de suite. Elle ramène au présent. À ce qu’on a. À ce qu’on vit déjà, même si c’est imparfait.

J’ai découvert que plus je m’attachais à ce que je ne pouvais pas changer — une réponse d’un professionnel qui tarde, une crise en public, un diagnostic qui traîne — plus je m’épuisais. Mais quand je faisais l’effort de noter ce qui allait quand même bien… un sourire de Melyssa, un dîner sans tension, un moment de calme… tout devenait plus doux.

La gratitude, ce n’est pas ignorer les difficultés. C’est les regarder avec un filtre plus apaisant. C’est dire : « Ce n’est pas parfait, mais il y a du bon ici. »

Et quand tu cultives ça au quotidien, tu fais grandir l’optimisme. Et tu retrouves, doucement, ta paix intérieure.

Optimisme et gratitude : un duo puissant pour vivre plus léger

Quand la gratitude devient une habitude, l’optimisme suit naturellement. Ce n’est pas un optimisme naïf ou déconnecté. C’est celui qui te dit : « Oui, c’est dur… mais ce n’est pas tout. »

Pendant longtemps, je pensais que l’optimisme était réservé aux gens qui avaient une vie facile. Ceux qui dorment huit heures par nuit, qui n’ont pas de rendez-vous médicaux tous les mois, qui n’ont jamais entendu parler de TDAH, dyspraxie ou hypersensibilité. Et puis j’ai compris : l’optimisme, ce n’est pas une chance, c’est une pratique.

À chaque fois que je choisis de voir ce qui va bien, même au milieu du chaos, je reprends du pouvoir. À chaque fois que je me dis « on y arrivera », même sans savoir comment, je trace un chemin.

La gratitude nourrit l’optimisme. Et ensemble, ils m’aident à vivre plus léger. À avancer sans être écrasée. Et à transmettre à ma fille cette force douce : croire en demain, même quand aujourd’hui tremble.

A lire aussi : Comment apprendre l’optimisme? 5 techniques efficaces

Conclusion

Lâcher prise, ce n’est pas un objectif à atteindre une bonne fois pour toutes. C’est une pratique, un chemin, un mouvement intérieur qu’on apprend à répéter — un pas après l’autre.

Tu as vu que tout commence par prendre conscience qu’on ne contrôle pas tout. Et c’est tant mieux. Car quand on fait de la place à l’imprévu, la vie peut enfin nous surprendre.

Puis vient l’acceptation. De soi. Des autres. Des situations. Ce n’est pas se résigner, c’est choisir un autre regard. C’est ce qui m’a permis de comprendre Melyssa plutôt que de vouloir la corriger.

Ensuite, on agit. Mais autrement. Plus doucement. En posant des actions simples, réalistes. Comme on l’a fait avec la pédagogie Montessori. En adaptant l’environnement au lieu d’épuiser l’enfant.

Mais surtout, on n’oublie pas de se traiter avec douceur. De se pardonner, de se parler avec bienveillance, de prendre soin de soi. Car un parent qui s’écoute tient plus longtemps.

Et on s’entoure. Des bonnes personnes. Celles qui nous élèvent. Qui nous comprennent. Qui nous soutiennent.

Enfin, on cultive la gratitude, ce superpouvoir discret qui rend le quotidien plus léger… même quand rien ne va comme prévu.

Parce qu’au fond, lâcher prise, c’est apprendre à aimer la vie… même quand elle déborde.

« L’important, ce n’est pas de tout maîtriser.
C’est d’aimer assez fort pour avancer, même quand on ne sait pas comment. »

Avec cet article, je participe à l’événement interblogueurs  » Votre meilleure astuce pour lâcher prise » lancé par le blog madame-pas-de-soucis.fr. Valérie, life organiser, aide les mamans débordées à réduire leur charge mentale. J’apprécie ses articles, en particulier celui-ci : « La charge mentale des femmes, ça recouvre quoi en fait? »

Pour bénéficier de conseils en images, je t’invite à découvrir ma chaine OptimismeCool.

Commentaires

  1. Marie

    Bravo pour ce super article plein d’optimisme et de sagesse. Melyssa et sa maman peuvent être fière du chemin parcouru ensemble. Merci pour ces partages inspirants

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