
Guérison des blessures du passé : comment ne plus laisser ton passé décider de ta parentalité?
Quand tu deviens parent d’un enfant atypique, tu penses d’abord qu’il va falloir l’aider lui. Qu’il faudra réparer, corriger, adapter. Tu crois que tu vas devoir le sauver. Mais ce qu’on ne t’a pas dit… c’est que ce chemin commence par toi.
Par tes peurs. Tes blessures. Celles que tu croyais loin derrière. Et qui reviennent, comme des vagues, à chaque crise, chaque jugement, chaque échec.
Nos enfants atypiques ont ce don incroyable de faire tomber nos masques. De toucher nos failles. Non pas pour nous faire souffrir, mais pour nous réveiller.
Quand j’ai compris cela, j’ai changé de cap. J’ai décidé de ne plus avancer en me niant, mais en me relevant. Et je me suis appuyée sur l’optimisme, qui est devenu mon nouveau cap : il m’a redonné de la force. Il m’a montré que je pouvais grandir avec ma fille. Guérir avec elle. Briller, même au milieu des tempêtes.
Et c’est ce que je veux te transmettre aujourd’hui. Parce que tu n’es pas seule. Et parce que guérir, c’est possible.
- Pourquoi ton passé influence ta parentalité plus que tu ne le crois?
- Guérir des blessures du passé pour mieux accompagner ton enfant atypique
- Guérir les blessures du passé grâce à l’optimisme : c’est possible
- L’optimisme t’aide à guérir… en commençant par accepter
- L’optimisme nourrit la confiance en soi… même après l’échec
- L’optimisme booste ta résilience : tu tombes, tu te relèves, tu avances
- Reprendre le contrôle : se libérer du passé, créer un futur aligné
- L’optimisme pour réparer les liens et rêver à nouveau
- Conclusion
Pourquoi ton passé influence ta parentalité plus que tu ne le crois?
Blessures du passé : définition
Quand on parle de blessures du passé, on pense souvent à des événements graves : des traumatismes, des accidents, des violences, des abandons… Mais parfois, une blessure émotionnelle naît dans un geste anodin, un silence pesant, une absence non expliquée, ou un mot dit trop vite.
C’est une porte qui claque alors qu’on aurait eu besoin de réconfort.
Un regard qui juge quand on cherchait simplement du soutien.
Un moment où on aurait voulu être entendu, mais où on a été ignoré.
Ces expériences — qu’elles soient grandes ou discrètes — laissent des traces invisibles en nous. Elles marquent notre corps, notre cœur, nos pensées. Et même des années plus tard, elles peuvent continuer à fausser notre regard sur nous-mêmes, sur les autres, sur le monde.
Ce n’est pas parce que tu cries que tu es une mauvaise mère.
C’est peut-être parce que quelque chose, en toi, est encore en alerte.
Parce qu’une blessure non reconnue continue de se rejouer.
Les blessures du passé peuvent prendre différentes formes :
- des traumatismes physiques (accidents, agressions…)
- des événements émotionnels (rejets, humiliations, négligences, pertes…)
- ou même des traumatismes collectifs (conflits familiaux, crises sociales, instabilité…).
Et quand elles ne sont pas guéries, elles peuvent engendrer :
- des schémas de pensée négatifs
- une faible estime de soi
- des réactions disproportionnées
- de l’anxiété, de la tristesse chronique, voire de la dépression
- ou encore des choix de vie guidés par la peur, le besoin de contrôle ou l’auto-sabotage.
Ces blessures deviennent des filtres à travers lesquels on perçoit et on vit tout : nos relations, nos décisions, nos émotions. Elles nous coupent de nous-mêmes… mais aussi parfois de nos enfants.
Alors oui, apprendre à les nommer, c’est déjà commencer à les désamorcer.
C’est le premier pas vers la réparation. Et vers une parentalité plus douce, plus libre, plus consciente.

Identifier les blessures qui te freinent au quotidien
Quand on élève un enfant atypique, on est souvent confronté à des émotions intenses. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que certaines de ces émotions ne viennent pas uniquement du présent… Elles sont les échos d’un passé encore sensible.
Dans son livre Les 5 blessures de l’âme, Lise Bourbeau décrit cinq blessures émotionnelles majeures : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Ces blessures naissent souvent dans l’enfance, et influencent profondément nos réactions d’adulte… en particulier dans notre rôle de parent.

Blessure de rejet : la peur d’être mise à l’écart
Un parent d’enfant atypique peut ressentir cette blessure quand il ne se sent pas « à sa place » dans les groupes de parents classiques. Lorsqu’il entend des remarques comme : « Tu devrais le punir plus souvent », il peut se replier.
Cette peur d’être jugé, de déranger, d’être « trop », vient parfois d’un rejet vécu dans l’enfance… et se rejoue aujourd’hui dans les réunions d’école, les goûters d’anniversaire ou même dans la propre famille, quand personne ne comprend ce que vit son enfant.
Blessure d’abandon : le sentiment d’être seul dans la tempête
La blessure d’abandon se réactive souvent quand le parent, à bout, cherche du soutien… mais n’en trouve pas. L’entourage minimise (« Ce n’est qu’une phase »), le conjoint ne comprend pas toujours, les professionnels n’ont pas de réponse claire.
Ce parent peut avoir l’impression de tout porter, seul. Comme quand, enfant, il attendait qu’on vienne le chercher… et que personne n’est venu. Aujourd’hui, il attend de l’aide, de l’écoute. Et le silence renforce l’angoisse d’être abandonné.
Blessure d’humiliation : quand le regard des autres fait mal
Les regards dans la rue pendant une crise.
Les remarques à l’école : « Il ne fait aucun effort. » Les jugements voilés des proches. Tout cela peut réveiller une blessure d’humiliation.
Ce parent, déjà fragilisé, se sent exposé, pointé du doigt, comme un mauvais éducateur. Il revit parfois cette honte ancienne, celle ressentie quand on l’a rabaissé devant d’autres.
Et il apprend à baisser la tête, à éviter les situations sociales, pour ne plus être « le parent qui n’arrive pas à gérer son enfant ».
A lire aussi : 5 exercices pour se libérer du regard des autres
Blessure de trahison : quand on perd confiance
Quand un enseignant promet de s’adapter, puis finit par dire « Ce n’est pas mon rôle », ou quand un professionnel minimise les difficultés après avoir écouté en apparence, la blessure de trahison s’ouvre. Ce parent, qui avait osé faire confiance, se sent trahi.
Il s’était livré, avait espéré du soutien… et se retrouve encore une fois à devoir se battre seul. Cette méfiance s’installe. Comme s’il ne fallait plus croire personne, de peur que le soutien promis ne soit qu’un leurre.

Blessure d’injustice : l’impression de se battre pour rien
Quand ce parent voit son enfant puni pour un comportement qu’il ne peut pas contrôler, quand les autres enfants reçoivent des encouragements pendant que le sien accumule les remarques… le sentiment d’injustice explose. Il donne tout, s’investit, cherche des solutions.
Et pourtant, on lui renvoie qu’il « n’en fait pas assez ». Cette blessure se renforce face aux inégalités de traitement, aux parcours scolaires bloqués, aux aides refusées. Elle peut laisser une grande colère… et une profonde fatigue intérieure.
Guérir des blessures du passé pour mieux accompagner ton enfant atypique
Quand on identifie ses blessures, on fait bien plus que du développement personnel. On ouvre un chemin de transformation pour soi… et pour son enfant. Parce qu’un parent qui guérit, c’est un modèle de résilience vivante.
Des outils thérapeutiques… mais parfois inaccessibles
Il existe aujourd’hui de nombreuses approches pour se libérer des blessures du passé :
- L’EFT, pour relâcher les tensions émotionnelles ;
- L’EMDR, pour apaiser les traumatismes avec les mouvements oculaires ;
- La PNL, pour transformer nos schémas inconscients ;
- Ou encore Ho’oponopono, qui invite au pardon intérieur.
Mais soyons honnêtes.
Ces méthodes demandent souvent du temps, de l’argent, et un professionnel formé. Elles sont précieuses, mais pas toujours accessibles dans la tempête du quotidien parental.

Il existe une méthode efficace ,accessible à tous, qui ne nécessite pas de formation spécifique ou de technique complexe à maîtriser : c’est l’optimisme.
Pour retrouver le guide de l’optimisme de A à Z, c’est ici.
L’optimisme : un outil simple, gratuit et puissant
L’optimisme, ce n’est pas faire semblant que tout va bien.
C’est une posture intérieure. Un choix quotidien : celui de croire que, malgré les blessures, une issue est possible.
C’est une approche accessible à tous, sans diplôme ni rituel complexe.
Pas besoin d’années de thérapie ou de stages à l’autre bout du monde.
L’optimisme se cultive ici, maintenant. Un regard changé. Une pensée plus douce. Une décision de ne plus laisser le passé décider du présent.
Ce n’est pas oublier ce qui a fait mal.
C’est refuser que ces douleurs dirigent encore notre vie.
L’optimisme t’aide à retrouver confiance, à voir tes capacités là où tu ne voyais que des failles.
Il développe la résilience : cette force tranquille qui permet de tomber… puis de se relever, un peu plus fort à chaque fois.
Et surtout, l’optimisme libère.
Il éclaire le présent.
Il t’ouvre un futur plus confiant.
Pas parce que tout sera facile, mais parce que tu sauras que tu peux traverser.
Alors comment agit-il vraiment sur les blessures du passé ?
C’est ce que nous allons explorer ensemble, pas à pas.
A lire aussi : Comment apprendre l’optimisme?

Guérir les blessures du passé grâce à l’optimisme : c’est possible
L’optimisme t’aide à guérir… en commençant par accepter
Quand on porte une blessure, on veut souvent l’oublier. La camoufler. Faire comme si de rien n’était.
Mais tant qu’on lutte contre elle, elle prend toute la place.
L’optimisme change la donne : il t’aide à regarder cette douleur avec douceur, sans la nier, sans t’y noyer. Il te murmure : Tu peux l’accueillir, sans qu’elle définisse qui tu es.
C’est ça, l’acceptation.
Ce n’est pas abandonner.
C’est dire : « Oui, ça m’a blessé… mais aujourd’hui, je décide de transformer cette blessure en force. »
Et c’est souvent en lâchant la volonté de tout contrôler que la guérison commence. Tu ne peux pas réécrire ton passé. Mais tu peux choisir de ne plus le laisser piloter ton présent.
👉 Tu veux aller plus loin ? Approfondis la notion de lâcher prise avec notre article ici.
L’optimisme nourrit la confiance en soi… même après l’échec
Quand on a été blessé, on doute. De soi, des autres, de tout.
On se demande si on est « trop sensible », « pas assez fort », « mauvais parent ».
Et si la vérité, c’était simplement que ces doutes viennent de blessures qui n’ont pas encore guéri ?
L’optimisme ne nie pas les difficultés. Il te permet juste de changer de regard. De te reconnecter à ce qui est déjà là : tes forces, ta persévérance, ton amour.
Il t’encourage à te souvenir de chaque petite victoire.
Chaque crise que tu as désamorcée.
Chaque fois où tu t’es relevé, même épuisé.
Et surtout, il t’aide à oser encore.
Oser prendre la parole.
Oser dire non.
Oser dire oui à toi-même.
L’optimisme booste ta résilience : tu tombes, tu te relèves, tu avances
La résilience, c’est ce super-pouvoir qu’on admire chez les autres… et qu’on oublie de voir en soi.
Mais si tu accompagnes un enfant atypique, tu es déjà résilient.
Tu avances sans mode d’emploi. Tu réinventes chaque jour. Tu tiens bon, même quand tu doutes.
L’optimisme vient renforcer cette capacité naturelle :
- En t’aidant à trouver du sens dans ce que tu vis.
- En te montrant que chaque obstacle peut devenir une leçon.
- En t’invitant à prendre soin de toi, pas juste de ton enfant.
Il te pousse à créer des routines qui apaisent, à chercher du soutien autour de toi, à poser des limites. Et tout ça, sans culpabilité.
Parce que tu n’as pas besoin d’être parfait. Tu as juste besoin d’être vrai.
Reprendre le contrôle : se libérer du passé, créer un futur aligné
Quand on porte des blessures anciennes, on peut se sentir prisonnier.
Prisonnier d’émotions qui débordent.
De croyances qui freinent.
D’un regard sur soi qui abîme.
L’optimisme agit comme une lumière dans ce brouillard.
Il te rappelle que tu peux reprendre la main.
Pas sur ce qui est arrivé, mais sur ce que tu choisis d’en faire.
Tu n’es pas condamné à revivre les mêmes douleurs.
Tu peux les comprendre, les transformer, et surtout… les dépasser.
L’optimisme pour réparer les liens et rêver à nouveau
Les blessures du passé abîment souvent nos relations.
Avec nos enfants. Nos partenaires. Nos proches.
Mais l’optimisme t’invite à une posture différente :
👉 Celle du pardon (pas pour excuser, mais pour alléger).
👉 Celle de la communication vraie (pas parfaite, mais sincère).
👉 Celle d’un cœur qui reste ouvert, même s’il a été blessé.
Et puis, l’optimisme nourrit quelque chose de précieux : l’espoir.
Il te pousse à rêver à nouveau. À fixer des objectifs simples. À savourer les petites joies. À dire merci. À croire que, même cabossée, tu peux créer un quotidien lumineux.

Conclusion
Guérir, ce n’est pas effacer le passé. C’est choisir de ne plus le laisser gouverner notre présent. En tant que parent d’un enfant atypique, tu revis parfois des blessures que tu croyais refermées : rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Elles resurgissent dans les moments de crise, dans le regard des autres, dans le silence du quotidien.
Mais chaque blessure nommée, chaque émotion accueillie, est une porte qui s’ouvre. Une occasion de comprendre ton histoire. Et de ne pas la transmettre.
Ton enfant n’a pas besoin d’un parent parfait. Il a besoin d’un parent vrai. Un parent qui apprend à se connaître. Qui ose se regarder avec bienveillance. Et qui choisit, chaque jour, de faire un pas vers la guérison.
L’optimisme n’est pas un slogan. C’est une façon d’habiter ta parentalité. Une force douce qui te permet de tomber… et de te relever. De pleurer… et de croire encore. D’avoir mal… et d’aimer plus fort.
Tu n’es pas seule. Et tu n’es pas condamnée à revivre les mêmes schémas. Aujourd’hui peut être différent. Parce que tu choisis de comprendre, de guérir… et d’aimer avec conscience.
Et ça, c’est déjà le début d’un nouveau chapitre. Pour toi. Et pour ton enfant.
Pour découvrir mes meilleurs conseils en images, c’est sur ma chaine OptimismeCool.
C’est intéressant de voir comment l’optimisme est présenté comme un outil de guérison. J’aimerais savoir plus en détail comment cultiver l’optimisme, surtout pour ceux qui luttent avec des sentiments de négativité ou de pessimisme.
Merci Line pour le message. Je te propose cet article qui apporte quelques techniques : https://optimismecool.com/methodes-apprendre-optimisme/
Merci beaucoup pour ton article très intéressant !
J ai adoré le livre de Lise bourbeau et j ai beaucoup travaillé sur la guérison des blessures, seule ou accompagnée.
J avais fait le lien avec la résilience mais pas avec l optimisme, donc merci à toi pour cet article 😉
Merci beaucoup Christèle.
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