Cultiver son optimisme : 35 mini-habitudes ultrasimples à intégrer dans son quotidien

Quand on a des enfants « atypiques », « spéciaux », « différents », on a souvent une vie de famille mouvementée.

Pour nous parents, il y a souvent une accumulation de fatigue, d’impuissance et d’incompréhension à différentes doses chaque semaine. Nos enfants sont « bizarres » et il nous faut décoder leur mode de fonctionnement. Ils sont souvent en décalage avec le système établi, un système souvent inapte à les « gérer ».

Ce que nous cherchons c’est accompagner nos enfants sereinement pour développer leur plein potentiel.

Nous voulons leur transmettre les outils pour qu’ils aient confiance en eux et en leur avenir.

En même temps, on veut maitriser les basiques du développement personnel pour mieux nous sentir au quotidien : plus d’énergie, plus de sérénité, pour une vie de famille sereine.

En résumé, on veut être de super parents sans oublier d’être avant tout une personne épanouie tout simplement.

Dans ce blog, on a trouvé la solution : c’est une posture hyper puissante : l’OPTIMISME.

L’avantage de notre approche, c’est qu’en apprenant l’optimisme avec nos enfants, nous nous élevons en même temps qu’eux. L’approche que nous proposons est simple et ludique.

Dans cet article, tu vas pouvoir parcourir les thèmes majeurs pour développer durablement l’optimisme en famille et aborder la vie de manière plus cool.

Avant d’aborder les différentes thématiques, tu dois d’abord comprendre quel genre de développement personnel nous allons aborder.

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Comprendre le développement personnel

Il y a des niveaux de difficulté différents. On parle de niveaux de conscience différents. Sauf que généralement, on ne te prévient pas. C’est après avoir testé un minimum que tu comprends finalement que ce n’est pas pour toi.

Par exemple, dans les arts martiaux, il y a plusieurs ceintures à passer. Pour le ski, les pistes sont classées par niveaux de difficulté. Pour la cuisine, il y a les techniques de base et les techniques de haut vol.

Sur Optimisme Cool, on te partage le niveau 1 et 2 du développement personnel, sur une échelle de 4. C’est-à-dire des outils accessibles pour tous les membres de la famille de 7 à 77 ans.

Si tu ne nous connais pas encore, découvre qui nous-sommes.

On a compris tes attentes : des outils pour plus d’énergie, plus de positif dans ta vie, et tu veux en faire profiter ta petite famille. Et tout ça, sans trop de blabla !

Les outils proposés te permettront d’améliorer pour toi et ton enfant:

-la connaissance de soi

-le développement de vos forces, de vos talents et de votre plein potentiel

-la qualité de votre vie au quotidien

-l’atteinte de vos objectifs et de vos rêves

Si on devait illustrer tes attentes par un menu :

Ce serait une bonne pièce de viande, cuite comme il faut, juteuse et bien assaisonnée, accompagnée de frites maison croustillantes qui te font retomber en enfance. Quelque chose de simple, efficace, goûteux, où tu n’as plus vraiment faim après.

Tu n’es pas forcément prêt pour découvrir toutes les subtilités du 55g de faux-filet de bœuf wagyu sur son lit d’écrasé de pommes de terres au poivre de sichuan. N’est-ce pas ?

Avec cet article, on t’aide à aller droit au but avec un éventail d’actions simples.

Cultiver l’optimisme : comment faire au quotidien ?

On te prévient, il ne suffit pas de lire l’article. Pour un résultat maximum, il y a selon nous, quatre principes pour avoir du résultat.

-Comprendre globalement l’optimisme que tu trouveras le guide complet ici.

-Agir, même à toute petite dose, en prenant du PLAISIR (quitte à sélectionner uniquement des actions qui te parlent pour démarrer). Changer demande de la motivation et de la volonté, mais ces dernières sont souvent instables et fragiles. Or le plaisir renouvelé régulièrement, permet de tenir dans le temps et avec constance.

-Répéter ces actions pour qu’elles deviennent des habitudes ancrées dans ton quotidien. C’est la REPETITION de ces actions, même petites, qui produira de grands résultats.

-Ré-essayer régulièrement d’autres actions, à ton propre rythme. C’est en testant, en te posant les bonnes questions que finalement tu pourras trouver ton propre chemin pour CULTIVER L’OPTIMISME.

C’est important : pour réussir, tu dois y prendre du plaisir et peu importe l’action que tu choisis. L’essentiel c’est de commencer, essayer, recommencer et ne pas s’arrêter.

Alors c’est parti, on te sert sur un plateau la bonne entrecôte-frites du développement personnel. Pas en mode fast-food, ni en mode décongélation. Ce sera plutôt, du fait maison, fait minute, avec des ingrédients tout frais.

Voici donc les 35 manières ultrasimples pour développer son optimisme et celui de son enfant.

Se faire plaisir et passer à l’action pour ce qui est important pour soi

L’amour doit être intimement lié à l’action : l’action c’est le résultat d’un engagement.

Dans ce paragraphe, on va traiter des actions qui impliquent une énergie, une dépense physique, intimement liées à un sentiment de plaisir, de satisfaction ou de bien-être.

On le répète ce sont de petites actions valables pour toi et tes enfants.

1/ Se faire PLAISIR

Il n’y a pas que les grands moments qui comptent. Apprendre à se réjouir des petits plaisirs est un exercice à pratiquer au quotidien.

On pense que sur ce point, tu n’as pas vraiment besoin d’un long discours. Du chocolat, un ciné, un bon bouquin, de la bonne musique, c’est déjà le niveau 1.

Ceux qui sont au niveau 2, sont capables d’un petit peu plus :

– Serrer consciencieusement leur tasse chaude de café, en s’enivrant du délicat parfum et en se léchant les lèvres à chaque gorgée.

-Croquer par petits morceaux du chocolat (et non engloutir rapidement le pot de pâte à tartiner), en le laissant fondre tout doucement sur la langue, avec un sourire aux lèvres.

-Regarder un album photos juste pour le plaisir, en se remémorant les bons souvenirs d’enfance.

-Courir sous la pluie sans parapluie et profiter d’un bon bain chaud en arrivant chez soi.

2/ Se faire des CALINS

Se câliner, s’étreindre, s’embrasser, c’est scientifiquement prouvé, ça a le pouvoir de détendre et de rassurer. Les dernières imageries médicales sur le cerveau ont permis de le justifier. C’est le pédiatre et psychanalyste américain John Bowby, qui fut le premier chercheur à s’intéresser au sujet. Il a étudié en profondeur les bénéfices apportés par le contact physique. Il a constaté que chez les nouveaux-nés par exemple, il y a une forte corrélation entre le temps passé à être câliner et la capacité à gérer le stress.

Les câlins augmentent l’ocytocine qui nous remplit d’énergie. Ils renforcent notre système immunitaire et régulent notre système nerveux.

Donc un câlin et un bisous le matin, avec un « bonjour mon chéri » ou avec un « passe une bonne journée » a un pouvoir presque médical insoupçonné.

3/ Prendre SOIN de soi

Prendre soin de soi commence par respecter son corps : veiller à la qualité de son sommeil, manger sainement, s’hydrater correctement (majoritairement non alcoolisé !) et pratiquer une activité physique régulière (on en a déjà parlé).

Au-delà du respect de son corps, prendre soin de soi c’est aussi respecter son esprit : se donner de l’amour à soi-même, s’entourer de personnes bienveillantes, faire majoritairement des activités que l’on apprécie, prendre le temps pour la relaxation, etc.

Pour parvenir à cet équilibre, 3 points sont essentiels :

-S’accorder un rendez-vous avec soi-même quotidiennement

Du temps rien que pour soi (et pas uniquement quand tu décides de t’enfermer dans les toilettes, le seul sanctuaire de la maison pour être tranquille).

Trouve un moment dans la journée, même quelques minutes, pour faire quelque chose uniquement pour toi ou faire quelque chose seul. 10 minutes de marche en solitaire, dans la nature, peuvent être très ressourçant par exemple. Ou 10 minutes de pause, les yeux fermés, avec une musique relaxante.

-Prendre soin physiquement de soi

Un bon bain, une nouvelle coupe chez le coiffeur, un masque au concombre pour ton joli minois ?

-Prendre en compte ses propres besoins

Chaque jour nous sommes sollicités par notre entourage personnel, social et professionnel.

A Madagascar, les sollicitations sont démultipliées car le poids de la société est important. Il y a plusieurs obligations sociales à gérer, des contraintes à intégrer, de nombreux petits services à rendre, etc. On éduque d’ailleurs les femmes à une certaine culture du sacrifice. Les maris, les enfants et la société d’abord. Toi, en tant que femme c’est optionnel. Donc on peut facilement s’oublier et être vite submergé dans son emploi du temps.

Or écouter ses besoins, c’est juste se respecter et se donner de l’importance.

On ne peut pas donner sans compter tant qu’on n’apprend pas à se combler intérieurement soi-même.

Faire des câlins, se faire régulièrement plaisir et prendre soin de soi. Tu avoueras que cultiver l’optimisme, ce n’est pas plus compliqué que tu l’imaginais. On continue ?

4/ Prendre du temps pour ses PASSIONS

Il y a les collectionneurs d’objets, les sportifs nés, les cuisiniers, les musiciens, les cinéphiles, les chanteurs, les dessinateurs, les gamers, les danseurs, les photographes, etc. et puis il y a ceux qui sont passionnés par des choses plus bizarres : les dinosaures, les odeurs, les expériences scientifiques, etc. Chacun sa passion. Même si tu n’as pas de vraie passion, tu as certainement une activité préférée. Une activité où tu ne vois pas le temps passer.

PS : les séries sur Netflix et les nombreuses applications sur ton smartphone n’entrent pas dans la catégorie « Passion ».

Pour t’aider dans ta réflexion, tu peux répondre à ces 3 questions :

-Pour faire redescendre ton niveau de stress, vers quelle activité tu te tournes ? (lire, cuisiner, conduire, coudre, bricoler, jardiner, etc.)

-Si tu pouvais totalement changer de métier, ce serait quoi ? (décorateur d’intérieur, écrivain, ébéniste, boulanger, acteur, fleuriste, styliste, etc.)

-Quel est l’objet dont tu ne peux te séparer ? (appareil photo, stylo, écouteurs, robot ménager, tapis de yoga, etc.)

5/ Pratiquer une ACTIVITE physique régulière

Tu vas nous dire que tu n’as pas le temps, ou que ce n’est pas une priorité. Surtout pour les mamans actives qui doivent jongler avec plusieurs rôles dans la même journée.

On te répond : débarrasse-toi d’abord de ta maladie, la Stacause aigüe. La Stacause aigüe, on la connait bien : C’t’à cause de la météo que tu n’as pas pu faire ton footing. C’t’à cause de ton boss qui t’a coincé en réunion au dernier moment. C’t’à cause des devoirs du petit dernier qui t’a bouffé le reste de cerveau actif, etc. Bref, la Stacause a bon dos.

Mais finalement, une activité physique c’est simple et ça peut commencer par 5 petites minutes dans ta journée. L’OMS le définit comme un mouvement corporel qui requiert une dépense d’énergie. Donc, ça peut être :

-Prendre les escaliers plusieurs fois par jour ou marcher au lieu de prendre la voiture

-Jouer activement avec les enfants en extérieur : ballon, vélo, promenade, etc.

-Faire une séance de ménage intensif (passer la serre-pierre, astiquer de fond en comble la salle de bain)

-Faire l’amour… et « oui » !

Tu peux aussi commencer par 5 minutes d’activité sportive par jour : abdos, squat, gainage, saut à la corde, yoga, etc.

Et tu augmentes petit à petit la durée et le niveau de difficulté. A la base, tu dois choisir des mouvements simples où tu es à l’aise, et que tu peux répéter. L’essentiel c’est de commencer et de le refaire régulièrement.

Après si tu pratiques déjà un sport régulièrement, c’est top !

6/ Passer à l’ACTION

En lisant cet article, tu te rends compte qu’il y a déjà pas mal de choses qui sont à ta portée, pour booster ton optimisme au quotidien. Juste que tu n’as pas pris le temps de les intégrer durablement dans ta vie. Ou alors, tu as peur de transformer ta petite vie tranquille, qui manque un peu d’adrénaline. Ou encore, tu as déjà essayé certaines choses, mais tu n’y as pas vraiment retiré une réelle satisfaction sur le long terme.

Pas de panique, voici 4 façons qui peuvent rapidement t’amener à passer à l’action :

A/ Donne toi des objectifs et des deadlines réalistes

Inutile de directement t’inscrire à un abonnement annuel de crossfit intense, si cela fait 5 ans que tu n’as pas effectuer de sport.

B/ Sois clair sur ton Pourquoi

Pour passer à l’action efficacement, tu dois savoir exactement pourquoi tu le fais.

On le sait, la motivation du début a du mal à tenir sur la durée. C’est pourquoi tu dois t’accrocher absolument à la raison profonde qui te motivera durablement.

Pour ma part, approfondir le sujet de l’optimisme était vital pour moi. C’est la seule stratégie efficace, simple et non couteuse que j’ai trouvé pour accompagner ma fille dyspraxique dans son épanouissement, et l’aider à envisager un avenir serein.

C/ Commence petit et réessaye en permanence, en découpant certaines activités en sous-étapes

Exemple : tu te rends compte que tu as envie de consacrer plus de temps au jardinage, ta passion. Commence par un carré de potager avec des herbes aromatiques et des tomates, avant de te lancer dans la restructuration de ton jardin. La satisfaction que tu retireras de cette première réalisation te donnera de l’énergie pour envisager quelque chose de plus ambitieux.

D/ Agis pendant 5 minutes, et vois si tu as envie de continuer

Exemple : tu sais que tu dois ranger ta chambre pour en faire un endroit plus agréable à vivre. Commence par ranger ta table de chevet pendant 5 minutes et vois si tu as envie de continuer.

Positiver, dédramatiser et sortir régulièrement de sa zone de confort

Après la thématique AMOUR/ACTION, le deuxième axe de l’approche APIROSE, c’est POSITIF / PERSEVERANCE. Le positif est intimement lié à la persévérance. On doit protéger son esprit positif, en améliorant sa persévérance.

7/ Utiliser un vocabulaire POSITIF

Des mots puissants

« Je peux », « j’ai confiance en moi », « je suis capable de » sont bien plus puissants que « je n’y arriverai jamais », « de toutes les façons, ça se passe toujours comme ça ».

Le changement de vocabulaire et d’attitude chez ton enfant passe nécessairement par les mots que tu utilises au quotidien. Donc plus tu utilises ces mots puissants, plus il les intégrera mentalement.

Des mots précis et valorisants

Attention aussi aux étiquettes que nous mettons involontairement sur nos enfants.

« tu es terrible », « tu ne fais que des bêtises » dévalorise ton enfant sur ce qu’il est et non sur ce qu’il fait. Donc il est important d’être précis dans tes mots, encourageant, et surtout ne pas généraliser les reproches.

Exemple : Pour ton enfant, au lieu de « Tu es désordonné et ta chambre c’est toujours un vrai foutoir », essaye « je suis sûre que tu es capable de remettre tous les jouets dans leurs boites en moins de 10 minutes » 

Au fait, cette technique s’applique pour tous, pas uniquement pour les enfants.

Exemple : Pour ton compagnon, au lieu de « Tu devrais savoir ce qui m’arrive », essaye « J’ai eu une journée harassante au boulot, je sais que ton soutien va m’apaiser » 

Facile à dire tu me diras ? Essaye ta propre recette. N’oublie pas : essayer et recommencer, toujours. 

Des mots empathiques

Pour accompagner les émotions de ton enfant :

« Tu sais je comprends ce que tu ressens, quand j’étais petite, moi aussi… »

« C’est normal que tu sois en colère, parce que… »

« J’ai l’impression que tu es triste, dis-moi comment tu te sens ? »

L’écoute et l’acceptation des émotions de ton enfant agissent comme de la magie sur son mental.

8/ Penser « SOLUTION ET OPPORTUNITE » au lieu de « problème »

Quand tu es submergé par les difficultés, adopter un état d’esprit qui se concentre sur les possibles issues positives, va t’aider à trouver des solutions créatives et adaptées.

« Chaque grande difficulté porte en elle sa propre solution. Elle nous oblige à changer notre façon de penser afin de la trouver »

Niels Bohr

Humainement notre premier réflexe face à une difficulté, c’est de chercher un responsable. Le fait de se concentrer sur la solution peut tout changer.

J’aime raconter à Melyssa l’histoire de la tarte tatin (tout ce qui touche à la gourmandise, elle le retient mieux). On doit son nom à 2 sœurs, Stéphanie et Caroline Tatin qui ont dirigé l’hôtel Tatin dans un village français de 1894 à 1906.

La légende raconte qu’un dimanche, Stéphanie oublia de mettre la pâte dans le moule, et enfourna directement le moule avec des pommes et du sucre. S’apercevant de son oubli, elle rajouta simplement la pâte par-dessus, et c’est comme ça que la tarte tatin est née.

9/ Développer sa RESILIENCE

En tant que parent, tu as envie de protéger ton enfant de ses peurs, de ses découragements, de ses déceptions, de ses échecs, etc. C’est pratiquement une mission impossible, à moins de le couper de tout stimuli social autre que ses parents (qui doivent toujours dire oui), et encore…

Par contre, ton rôle est de l’aider à développer sa résilience : augmenter sa capacité à faire face aux difficultés de la vie.

Faire en sorte qu’il rebondisse vite face aux échecs et qu’il reste optimiste pour le futur.

Faire en sorte qu’il reste plein d’enthousiasme pour démarrer un nouveau défi, malgré un récent échec.

Là encore, pour que ton enfant soit résilient, tu dois être toi-même un modèle de résilience pour lui :

Admettre tes erreurs et t’engager à faire mieux les prochaines fois

-Reconnaitre les apprentissages de tes échecs

-Rester calme en maitrisant tes émotions

T’auto-encourager pour toujours aller de l’avant malgré les difficultés

C’est scientifique : c’est la psychologue américaine Emmy Werner, de l’université de Californie qui a approfondi le sujet de la résilience chez les enfants (1992). L’un des moyens de développer la résilience d’un enfant, c’est d’avoir au moins dans l’entourage proche, une personne modèle. Cette personne doit elle-même faire preuve de résilience, et encourager l’autonomie et la prise d’initiative.

10/ PERSEVERER

« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas » disait Thomas Edison. Inventeur, scientifique et industriel américain, il a eu plus de 1000 brevets à son actif. C’est le pionnier de l’électricité, l’un des inventeurs du cinéma et de l’enregistrement du son.

La persévérance est naturellement associée à l’endurance, à la patience et à la détermination.

C’est la persévérance qui nous fait traverser des épreuves. C’est la persévérance, plus que la force, qui nous conduit au succès. Le succès exige un engagement à long terme.

Quand elle était petite, Melyssa aimait beaucoup l’histoire du lièvre et de la tortue, de Jean de la Fontaine. Dans cette course, le lièvre vigoureux et sûr de ses performances se laissait aller sur le chemin. Tandis que la petite tortue lente, avançait très lentement mais sûrement. Au final, c’est la tortue qui arrive la première.

Si un jour, tu veux abandonner, essaie ces 2 astuces :

  • Pose-toi des questions sur ton Pourquoi, pour raffermir ta motivation (revois le point 5 «passer à l’action »)
  • Accorde-toi des pauses pour te reposer et mieux revenir

11/ SE SURPRENDRE en cassant sa routine

Pour rester positif, tu dois accepter d’être surpris agréablement par la vie. Et pour être surpris, rien de mieux que de faire régulièrement quelque chose de nouveau.

Chaque semaine, ou le plus souvent possible, fais quelque chose de nouveau.

Ça peut être quelque chose de très basique : essayer un nouveau restaurant, changer son itinéraire de footing, aborder un inconnu dans la rue, porter une couleur de vêtement inhabituelle, improviser une recette, etc.

Ça peut être aussi quelque chose de plus engageant : tester un nouveau sport, essayer une nouvelle manière de brainstormer au travail, apprendre une nouvelle discipline sur internet, appeler une connaissance appréciée mais perdue de vue, etc.

Bref, l’essentiel c’est de sortir de sa zone de confort habituelle, et découvrir, tester de nouvelles choses. C’est agir pour développer ton ouverture d’esprit. C’est rester curieux pour mieux accueillir les belles surprises de la vie.

Avec ma fille Melyssa, on essaie régulièrement par exemple des associations culinaires inattendues. Ou on teste des jeux de rôle avec des scénarios différents.

Tester régulièrement de nouvelles choses te permet de mieux te connaitre (on aime/on n’aime pas). Ça te permet aussi de te dépasser et d’affronter tes peurs.

« Si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on a jamais fait » Péricles

Apprendre à se connaître et avancer en s’inspirant de ceux qui nous font vibrer

Après la thématique POSITIF/PERSEVERANCE, le troisième axe de l’approche APIROSE, c’est IDENTITE / INSPIRATION. Etre optimiste c’est aussi apprendre à se connaitre et chercher ses propres sources d’inspiration pour créer son cheminement de développement personnel.

12/ Découvrir ses ORIGINES

Connaitre son histoire est une base importante pour avancer sereinement dans sa vie. Comprendre ses origines aide à se fixer des repères, surtout dans les périodes compliquées.

Ces activités peuvent aider ton enfant à comprendre qui il est :

-Découvrir l’histoire de ton pays

Madagascar, par exemple, selon plusieurs études concordantes aurait des origines à la fois africaine et sud-est asiatique. D’abord divisé en plusieurs royaumes, c’est au début du 19ème siècle que le roi Andrianampoinimerina (oui, les noms malgaches sont toujours à rallonge !) débute la réunification du pays. Il veut « faire de la mer la limite de son royaume ».

-Construire ton arbre généalogique

-Elaborer des albums photos de familles

-Raconter des anecdotes de famille

-Parler des membres importants de la famille qui sont déjà décédés, mais qui ont transmis des valeurs familiales importantes

-Expliquer le choix de son prénom

-Raconter l’histoire de sa naissance

-Apprendre sur son signe astrologique

-Connaitre son groupe sanguin (selon les japonais, il y aurait un lien entre le groupe sanguin et la personnalité)

Régulièrement, nous regardons avec Melyssa son album de naissance. Elle aime entendre et regarder sa propre histoire. Elle tient aussi régulièrement à citer les membres de la famille, et leurs liens de parenté.

A Madagascar, sur les hauts plateaux, nous avons une tradition. Le placenta est enterré au seuil de la porte principale ou au seuil du tombeau familial. L’idée est que l’enfant n’oublie jamais d’où il vient.

13/ Se CONNAITRE et oser être soi

Bien se connaitre est une étape indispensable pour tirer profit de chaque situation. Comprendre qui on est à travers nos qualités, nos défauts, nos expériences, etc. nous permet de mieux appréhender l’environnement dans lequel on vit. Pourquoi ? On arrive à :

  • Mieux interagir avec les autres et on arrive davantage à s’accepter.
  • Poser davantage ses limites et se faire respecter.
  • Faire plus facilement appel aux autres quand on est dans le besoin.
  • S’affirmer et développer son estime de soi.
  • Réguler plus facilement ses émotions.

Ainsi, tes faiblesses peuvent être une source de motivation pour t’améliorer.

Les tests de personnalité peuvent aussi nous révéler des traits de notre personnalité dont nous ignorions l’existence.

Personnellement, le test MBTI « Myers Briggs Type Indicator » a été très révélateur pour moi. C’est l’un des tests les plus plébiscités par les spécialistes. Ce test définit 16 profils qui peuvent t’aider dans la connaissance de soi.

14/ S’INSPIRER des autres

Lorsque l’on aborde la thématique des personnes inspirantes et des success stories, la liste inclut inévitablement un entrepreneur mythique et 2ème fortune mondiale : Elon Musk.

Au-delà d’être arrivé à être multimillionnaire à 31 ans, ce qui force le respect ce sont ses nombreuses inventions de haute technologie qui font avancer mondialement plusieurs industries.

Elon Musk voulait utiliser un système de paiement sécurisé :  il a créé Paypal.

Il s’imaginait conduire une voiture électrique, il a fondé Tesla Motors.

Son rêve? Un système de transport à grande vitesse plus sûr que l’avion, il a créé Hyperloop.

Il a mis en application sa vision : changer le monde et l’humanité.

Ce qu’on sait moins c’est que sa sœur Tosca et son frère Kimbal sont tout aussi talentueux.

Tosca est devenue une cinéaste reconnue, tandis que Kimbal s’est lancé dans un concept de restauration innovant et une ONG pour implanter des jardins éducatifs.

Ces 3 enfants talentueux ont été élevés par une mère divorcée, Maye Musk. Maye est également très connue : mannequin et star des réseaux sociaux. Quel est son secret ?

-Inculquer la valeur travail

Ces enfants ont compris l’importance de travailler dur et avec détermination, car ils la voyaient travailler dur pour subvenir seule aux besoins de ces 3 enfants.

-Développer leur indépendance et valoriser leur gentillesse

-Laisser ses enfants suivre leur propre voie et leurs intérêts

« Quand ils étaient plus jeunes, Elon prenait un livre et lisait. Tosca trainait autour de moi. Kimbal ramassait les poivrons du jardin »

15/ Développer sa CREATIVITE et SON IMAGINATION

Développer sa créativité et son imagination nous permet de ressentir plus de joie et de prendre confiance en nous. Or, on se laisse facilement aller : absorbé par les écrans, dévoré par la routine, et enfermé dans nos doutes.

Prends le temps d’imaginer ou de créer de nouvelles choses avec ton enfant.

Quelques actions simples peuvent ouvrir un nouveau champ des possibles :

  • Inventer une histoire

Imaginer par exemple un animal magique. A quoi ressemblerait-il ? Où vivrait-il ? Quels seraient ses pouvoirs magiques ? Quelle serait sa mission sur terre?

  • Créer un tableau d’inspiration

Découper des photos, des textes dans de vieux magazines et créer un tableau avec une thématique définie ensemble.

  • Organiser une sortie culturelle ou artistique

Expo, concert, visite d’atelier d’artisanat, session de jardinage/couture etc. l’idée étant d’éveiller la curiosité et d’inspirer à la création personnelle.

16/ LIRE

Apprendre sur soi et s’inspirer des autres, peut être accéléré par la lecture.

Je fais partie de ceux qui sont devenus allergiques à la lecture à cause de l’école, ou plutôt depuis le lycée. Les fiches de lecture, les résumés obligatoires à faire et les styles d’écriture à déchiffrer, très peu pour moi.

En première, j’ai dû me taper « Les confessions » de Jean Jacques Rousseau. Quel calvaire absolu ! Je le trouvais insupportable : complexé, hypocondriaque et auto-suffisant. Bref, un souvenir qui m’a empoisonnée durant plusieurs années.

Puis, j’ai repris la lecture avec des magazines illustrés par de nombreuses photos : décoration, psychologie, marketing, etc. des sujets qui me parlent. Et depuis la mise à disposition de livres audio, j’en consomme beaucoup plus.

Lire c’est voyager, apprendre, imaginer, mais si on devait retenir 5 bienfaits principaux, ce serait :

-La stimulation du cerveau

-L’amélioration des connaissances

-Le développement des capacités d’analyses

-La diminutions du stress

-L’amélioration de la concentration

LIEN : Si tu veux lire de jolies histoires pour tes enfants, c’est ici.

Pratiquer la gratitude et se contenter de son quotidien

Après la thématique IDENTITE / INSPIRATION, le quatrième axe de l’approche APIROSE, c’est le REMERCIEMENT. Etre optimiste c’est prendre conscience de ce que l’on a déjà et être reconnaissant chaque jour de cette chance.

17/ Ecrire un JOURNAL

Le journal peut paraitre désuet à l’heure du tout numérique, mais c’est un formidable outil pour comprendre, exprimer et contrôler ses émotions. C’est aussi un moyen de coucher par écrit toutes ses envies et ses idées. Le relire régulièrement est à la fois apaisant et stimulant.

Avoir un journal de gratitude pour écrire tout ce qui nous rend heureux (chose pour laquelle on est reconnaissant, expériences quotidiennes, etc.) est un très bel exercice.

On peut aussi étendre les thématiques :

-Décrire sa journée idéale et/ou son lieu préféré

-Faire la liste de ses chansons / livres / film / plats préférés

-Ecrire sur ses peurs et ses angoisses (pour les extérioriser)

-Se remémorer ses meilleurs souvenirs d’enfance

-Ecrire sur les personnes qui vous inspirent

-S’écrire une lettre d’amour (gros boost pour son estime de soi !)

-Définir ses objectifs à court et moyen terme

18/ Dire MERCI

La dernière fois que tu as dit merci, c’était quand ?

Lorsque j’ai pris conscience du pouvoir de ce mot, j’ai essayé de l’utiliser le plus souvent possible.

Quotidiennement dans mes mails professionnels, je remercie souvent l’interlocuteur pour son précédent message.

Quand je fais mes courses, j’essaie de remercier sincèrement la caissière de travailler sur cette période complexe de pandémie.

Quand je rencontre des amis, j’essaie de trouver une occasion pour les remercier de faire partie de ma vie.

Je remercie ma fille chaque soir de me rendre si fière et si heureuse de l’avoir.

Et finalement, on peut même dire merci pour des expériences malheureuses :

-Merci aux personnes qui te rejettent, car elles te permettent de rencontrer des personnes plus bienveillantes.

-Remercie celles qui te ferment les portes, car elles te poussent à en ouvrir d’autres.

-Gratitude aux expériences difficiles, car elles te forgent et te rendent plus forte.

-Merci aux échecs, car elles te rapprochent du succès grâce à l’apprentissage que tu en retires.

19/ Partager ses KIFS

Dans la thématique gratitude, il y a un livre qui permet de développer un optimisme réaliste et qui apprend à voir les choses autrement. C’est « 3 kifs par jour » de Florence Servan-Schreiber.

Un kif « c’est une situation ou un instant qui incite à remercier quelqu’un en particulier ou la vie en général ».

Si tu partages 3 kifs que tu as vécus dans la journée, tu repères plus facilement les moments agréables de ta journée. Tu peux même oublier les événements un peu fâcheux.

Avec Melyssa, on ne pratique pas l’exercice quotidiennement, mais on le pratique régulièrement.

Surtout quand on traverse des moments difficiles et qu’on doit puiser en nous le positif : un bon gâteau au chocolat, sa chanson préférée, un tik-tok rigolo, etc.

20/ RALENTIR

A Madagascar, la philosophie qui prime c’est le « Moramora ». Pour tout occidental qui débarque dans notre île, c’est tout de suite déstabilisant. La grande majorité des malgaches n’ont pas de to do list à rallonge, et ne courent pas après le temps. Les choses se passent lentement, la plupart des gens (80% sont ruraux) ne fonctionnent pas avec une montre. Les malgaches fonctionnent plutôt avec le lever et le coucher du soleil. On n’est pas dans un rythme speed métro-boulot-dodo.

Chez nous c’est « zéro de prise de tête », « laisse couler » et « reste zen ».

Bien sûr, il y a des choses excessives et pas assez productives dans cette philosophie. Pour notre part, le moramora lifestyle nous amène à :

-S’étirer en se réveillant doucement et ensuite se lever

-Contempler davantage ce qui nous entoure (dans le jardin, quand on prend la voiture, etc.)

-Trouver des prétextes pour rire ensemble (de nous, des situations, etc.)

-Ne rien faire (ce qui est très compliqué pour nous)

En d’autres termes, ralentir pour prendre davantage conscience du moment présent.

Vivre des moments simples et prendre le temps de les apprécier. Se donner du temps à soi et aux autres pour profiter.

21/ Apprendre à SE CONTENTER

Naturellement, l’humain a toujours tendance à vouloir plus, et à vouloir ce qu’on ne possède pas.

Quand tu as des cheveux lisses ? Une envie de cheveux bouclés te titille.

Tu sais chanter ? Tu veux savoir danser parfaitement le hip-hop.

Tu vis dans une maison avec une jolie vue ? Tu rêves d’une piscine. Ça n’en finit jamais ! En réalité, nous possédons souvent la grande majorité de ce dont nous avons besoin. Il faut simplement en prendre conscience.

Fais l’exercice de répertorier tout ce que tu possèdes déjà et qui est essentiel à ta vie. Tu verras, c’est souvent un boost d’optimisme. Savoir qu’on est en bonne santé, qu’on est entouré de gens qu’on aime et qu’on a un toit, c’est déjà beaucoup.

Chez nous, c’est d’autant plus parlant parce que 90% de la population malgache vit avec moins de 2 dollars par jour. C’est une économie journalière où on achète ce qu’on mange avec ce qu’on gagne quotidiennement. L’huile se vend à la cuillère, les couches bébé se vendent à l’unité et le shampoing par dosette unitaire dans les épiceries. 

Se challenger et agir en poursuivant ses rêves

Après la thématique REMERCIEMENT, le cinquième axe de l’approche APIROSE, ce sont les OBJECTIFS. Etre optimiste c’est s’autoriser à rêver et se définir un chemin à suivre.

22/ ECRIRE ses objectifs

Le docteur Gail Matthews, professeur de Psychologie à la Dominican University of California a mené durant 2 ans une étude sur la réalisation d’objectif auprès de 267 participants.

Elle a démontré qu’on augmentait littéralement nos chances d’atteindre ses objectifs de 42% rien qu’en les écrivant !

23/ APPRENDRE en permanence

Pour rêver et construire son propre chemin, le voyage passe par l’apprentissage.

C’est sûr le cerveau d’un adulte n’est pas aussi vif que celui d’un enfant. Mais on peut acquérir de nouvelles compétences tout au long de sa vie.

Dans son livre « Beginners » (débutant) paru en Janvier 2021, Tom Vanderbilt partage son expérience particulière. Il prend une année entière pour apprendre de nouvelles compétences : chanter, jongler, jouer aux échecs, etc. Et cette décision, il l’a prise parce qu’il voulait encourager sa fille dans ses nouvelles activités sportives et culturelles.

Il ne voulait pas être celui qui pianote son smartphone en en attendant la fin des cours. Il découvre ainsi les avantages substantiels que « l’état d’esprit du débutant » peut apporter à la vie.

« Etre un débutant est bon pour le cerveau, car le cerveau est soumis à des séances de travail intenses. »

Tom Vanderbilt

24/ Se remémorer le CHEMIN parcouru

Quand les objectifs te semblent encore très loin, avec des obstacles compliqués à franchir, rappelle-toi tout le chemin que tu as parcouru pour en arriver là où tu en es. L’important c’est le voyage et non la destination dit-on.

Souvent, ceux qui abandonnent ont le même état d’esprit. Ils comparent régulièrement le point de départ de leurs actions, et les résultats idéaux qu’ils espèrent. De ce fait, ils sont souvent dans la critique, l’angoisse, la recherche d’excuses ou même l’inaction.

Ils se disent : « Oh non, je suis encore très loin de ce que j’ai espéré »

Au contraire, ceux qui n’abandonnent jamais et qui réussissent ont un état d’esprit de gagnant. Ils se remémorent le point de départ de leurs actions, et mesure tout le chemin parcouru. De ce fait, ils maintiennent leur motivation, ont un discours intérieur d’encouragement et sont dans une logique d’amélioration continue.

Ils se disent : « Wow, je suis fière de ce que j’ai accompli jusqu’ici »

Il y a deux formules magiques qui aident à intégrer cet état d’esprit de gagnant. C’est « pour le moment » et « pour la prochaine fois ».

C’est simplissime, et je l’applique avec Melyssa régulièrement.

Elle : « J’ai des difficultés pour bien lire »

Moi : « Tu as des difficultés pour lire POUR LE MOMENT »

Elle : « Je n’ai pas réussi mon examen de Maths »

Moi : « POUR LE PROCHAIN examen, ça se passera mieux si tu poursuis les efforts que tu fais déjà actuellement. »

25/ DEDRAMATISER les échecs

Caroline Jambon, du blog apprendreaeduquer.fr a répertorié 10 choses à dire aux enfants à propos des échecs et des erreurs :

  1. Les erreurs servent à s’améliorer
  2. Se tromper, c’est le signe qu’on a essayé
  3. Apprendre, c’est comprendre ses erreurs
  4. Cela demande du courage de reconnaitre ses erreurs
  5. Surmonter ses échecs, c’est gagner en force de caractère
  6. Les erreurs poussent à la réflexion
  7. Les échecs rendent plus résilients
  8. Les échecs enseignent la valeur de l’effort et de la persévérance
  9. Les erreurs ouvrent la voie à la créativité
  10. Les erreurs sont utiles dans la démarche de résolution de problèmes

Bref, les erreurs sont utiles et surtout, il n’y a pas eu de grandes inventions dans ce monde sans erreur et sans échec.

Notre discours intérieur et le message que nous transmettons à nos enfants concernant les échecs, ont une répercussion importante sur la manière de gérer les situations délicates.

Si nous mettons en avant l’importance de l’apprentissage et des expériences, au delà du résultat, nous continuerons à être motivés pour essayer, malgré les échecs.

26/CELEBRER ses petites victoires et se prévoir des récompenses

La dyslexie et la dyspraxie de Melyssa nous donne du fil à retordre régulièrement dans divers apprentissages. Particulièrement pour la lecture et pour l’écriture. Surtout qu’elle progresse non pas de manière linéaire, mais par pallier. C’est-à-dire qu’elle peut acquérir une compétence très lentement, et puis une autre de manière fulgurante et pour une autre encore on attend toujours.

Si on avait pour réflexe de la comparer systématiquement aux autres enfants, on serait régulièrement déçu. On a appris justement à apprécier chaque petit bout de chemin qu’elle gravit. Et on célèbre avec elle chaque petite victoire.

Sourire et rire régulièrement

27/ SOURIRE davantage

Sourire est un acte simple, gratuit et qui fait tellement de bien. C’est un lien social naturel. Il y a le sourire d’accueil, le sourire de remerciement, le sourire de charme, le sourire d’apaisement, le sourire de satisfaction, etc. Quelle que soit la palette de sourires, généralement c’est contagieux.

Dans ma personnalité, je suis plutôt très souriante. Et c’est un métier en particulier qui m’a appris à sourire davantage. Mon diplôme en poche dans le milieu des années 2000, je suis confrontée en France à une vague de chômage. Je décide d’accepter un travail alimentaire, que je fais finalement durant 18 mois : téléactrice. C’est 4 à 5 heures par jour au téléphone, à convaincre des prospects d’acheter des forfaits téléphoniques, des journaux ou d’accepter de recevoir divers commerciaux.

Le mot d’ordre qu’on m’a donné pour réussir : « Souris, car le sourire s’entend ! ».

C’est ce que j’ai appliqué à chaque appel, et effectivement le sourire permet de connecter plus facilement avec ses interlocuteurs et de se construire une image chaleureuse et bienveillante. Bien sûr, il y a la voix, l’écoute, les techniques de persuasion, mais sans le sourire, je n’aurai pas été aussi performante.

J’ai appris à sourire naturellement, même quand je n’en n’avais pas vraiment envie.

Le plus important et c’est scientifiquement prouvé, le sourire met en mouvement des muscles faciaux (17 plus précisément) qui génèrent la production d’endorphines. Cela met notre cerveau dans un état de détente.

28/ Prendre SOIN de son sourire

Beaucoup de personnes n’osent pas sourire car elles sont complexées par leurs dents : jaunes, mal alignées ou manquantes.

Très tôt, ma mère s’est occupée de mon sourire. Je me rappelle en avoir longtemps souffert. J’ai une bouche trop petite pour le nombre de mes dents. Il fut un temps où j’allais chez le dentiste 2 fois par mois. Avec toutes sortes d’appareils dentaires à ajuster. Finalement, je la remercie car aujourd’hui, j’ose sourire franchement.

J’ai appris aussi l’importance du sourire grâce à l’ONG Opération Smile, que l’entreprise dans laquelle je travaille soutient depuis plus d’une décennie. Toutes les 3 minutes, il y a un enfant dans le monde qui nait avec une fente labiale ou palatine. Opération Smile intervient ainsi dans plus de 60 pays pour réparer ces sourires disgracieux. Cette malformation complique également la communication verbale, la manière de s’alimenter et l’acceptation au sein d’une communauté. Alors de grâce, si tu n’es pas capable d’offrir un sourire à des ONG comme celle-là, prends au moins soin de ton propre sourire !

https://www.operationsmile.org/

Et il n’est jamais trop tard. Beaucoup de connaissances se sont lancées dans l’installation d’un appareil orthodontique après 30 ans. Pas les moyens ? Souris avec les yeux et le visage, si tu ne veux pas ouvrir la bouche!

Et pour le blanchiment ? Une recette très simple : le citron et le bicarbonate de soude forment une pâte qu’on peut directement poser et frotter sur les dents pour les blanchir.

29/ Avoir de l’AUTODERISION

Rire de soi, de ses défauts et de ses faiblesses, c’est une stratégie souvent payante pour rester optimiste. Autant rire de soi que d’en pleurer dit-on !

En ne se prenant pas trop au sérieux et en assumant ses défauts, on devient naturellement plus sympathique. Et surtout, on rassure. Cette légèreté qu’amène l’autodérision permet souvent de détendre l’atmosphère et de libérer les tensions.

30/ Utiliser le RIRE comme médicament

Selon une étude britannique publiée en 2011 dans les Proceedings of The Royal Society B, rire aux éclats diminue la sensation de douleurs. Et devinez sur quelle série les chercheurs ont fait des tests en laboratoire ? Friends lol notre série préférée !

En résumé, la douleur était provoquée par un manchon froid (pour rafraichir le vin) ou par un garrot serré jusqu’à la limite de la tolérance.

Conclusion : 15 minute de rire bien franc en regardant des extraits de Friends peut suffire pour augmenter d’environ 10% la tolérance à la douleur.

Les médecins recommandent de rire 10 à 15 minutes par jour.

Selon les chercheurs : « Le rire franc implique un exercice musculaire involontaire et répété au cours duquel on expire de l’air sans reprendre de souffle. Et c’est justement cet effort qui épuiserait le corps et le conduirait à produire les fameuses molécules du bien-être. »

31/ Laisser de la place à l’HUMOUR

L’humour peut changer la manière de voir les choses. L’humour permet aussi de réguler nos émotions.

En temps de crise, l’humour est un divertissement et une soupape de décompression nécessaire.

Personnellement, je suis une fan de longue date de Florence Foresti et de Gad Elmaleh. Dans les moments de « bad trip », un petit shoot de leurs sketches, et c’est reparti !

S’aménager un lieu de vie agréable et sain

32/ Choisir le bon ECLAIRAGE

On ne s’en rend pas forcément compte mais la lumière naturelle agit sur notre organisme pour favoriser un bien-être physique et psychologique. Elle stimule la production de mélatonine (endormissement), de cortisol (énergie, humeur), de vitamine D, etc. La lumière influence directement notre comportement, d’où l’importance d’optimiser sa présence dans notre habitat.

Dans notre maison, on est allé un peu à l’extrême : nous n’avons pas de rideaux dans la pièce à vivre. Heureusement, il n’y a pas de vis-à-vis. On est adepte de couleurs claires, de miroirs et de verrières pour que la lumière envahisse un maximum l’espace.

Après si par contrainte, la lumière naturelle est limitée, il est recommandé de travailler sur de bons éclairages. La présence de bougies peut aussi apporter une atmosphère chaleureuse, voir romantique.

33/ Réduire sa consommation d’ECRANS

Il y a 10 ans déjà, un sondage révélait que 59% des français se sentaient dépendants de leurs outils numériques (ordinateurs, smartphone, tablettes).

*Sondage Ifop pour psychologie magazine en Décembre 2012

50 experts (spécialistes de la psychologie, des comportements et des relations humaines) avaient appelé à une grande vigilance. « L’usage abusif d’écrans induit une hyper-sollicitation permanente, source de stress et de fatigue. Il nous prive du temps de repos, de réflexion et de présence au monde, indispensable au bien-être et au bien penser. »

L’académie des sciences prévenait : « un usage trop exclusif d’internet peut créer une pensée de zapping, appauvrissant la mémoire, la capacité de synthèse personnelle et d’intériorité ».

La messe était dite !

Aujourd’hui, avec l’explosion du télétravail et des métiers du digital, le phénomène a pris de l’ampleur. Nous avons une vraie responsabilité pour préserver nos enfants.

34/ Eveiller positivement tous ses SENS

Une odeur de propre ? un parfum d’ambiance apaisant ? une musique énergisante ? des photos de famille avec de bons souvenirs ?

Eveiller tes sens positivement va agir directement sur ton bien être et ta santé globale.

D’ailleurs, tu trouveras ici, un article sur les pouvoirs de la musique sur ton cerveau. La musique peut te détendre, te motiver, t’aider à dormir, t’aider à te concentrer, te soigner et surtout te rendre heureux. C’est scientifiquement prouvé!

Des carapaces de crevettes en putréfaction dans la poubelle ne va pas t’aider à te concentrer. Une horloge trop bruyante à proximité directe de ton lit va diminuer ta qualité de sommeil. C’est évident.

S’aménager un lieu de vie agréable et sain, passe donc par un choix méticuleux des stimuli agréables. Et cela passe aussi par une élimination de tout ce qui est désagréable voir toxique.

35/ Ramener la NATURE à la maison

Si on devait retenir trois principaux bienfaits des plantes à la maison :

-Humidification et purification de l’air

Ce sont donc des médicaments naturels pour diminuer les risques de rhume et de maux de gorge. Et en plus de faciliter la respiration, les plantes attirent la poussière vers le terreau. Elles fonctionnent comme des filtres pour assainir l’air.

-Amélioration du bien-être

Les plantes déstressent et nous apaisent.

-Augmentation de la productivité

Une jolie plante sur son bureau n’a pas seulement un objectif décoratif. Il améliore la productivité. Plusieurs études convergent vers cette conclusion. Celle de l’Association Canadian Horticultural Therapy (productivité +12%), de l’Université d’Exeter en Angleterre (bien-être du personnel + 47 %) et de l’Hôpital radiologique d’Oslo (l’absentéisme est passée de 15,85 % à 5,55 %).

La nature à la maison, c’est une aide précieuse pour ton bien-être. Parfois, il te faut vraiment te reconnecter à la nature. Découvre comment ici.