Cultiver l’optimisme : 10 stratégies incontournables pour transformer ton quotidien
Quand on a un enfant neuroatypique, la vie de famille peut souvent ressembler à des montagnes russes, avec des hauts, des bas, et un tourbillon d’émotions à gérer. En tant que parents, on fait face à la fatigue, à l’impuissance, à l’incompréhension… parfois tout cela dans la même semaine. Nos enfants, perçus comme « différents » ou « bizarres », semblent souvent décalés par rapport au système traditionnel, un système qui ne sait pas toujours comment les accompagner efficacement.
Ce que l’on cherche, c’est simple : offrir à nos enfants les outils pour qu’ils puissent s’épanouir pleinement, avoir confiance en eux et en leur avenir. Mais en tant que parents, nous voulons aussi nous sentir mieux au quotidien : retrouver de l’énergie, cultiver la sérénité, et construire une vie de famille harmonieuse.
Au fond, on aspire tous à être des super-parents, mais sans oublier de rester des personnes épanouies.
Dans ce blog, on a trouvé une approche puissante pour y arriver : l’OPTIMISME.
Le vrai bonus de cette méthode, c’est qu’en apprenant l’optimisme avec nos enfants, on grandit en même temps qu’eux. C’est une approche simple, ludique, et incroyablement efficace.
Dans cet article, tu vas découvrir des stratégies concrètes pour instaurer durablement l’optimisme au cœur de ta famille et aborder la vie avec plus de légèreté et de confiance.
Mais avant de plonger dans les différentes thématiques, il est essentiel de comprendre en quoi l’optimisme peut transformer non seulement ta vie, mais celle de toute ta famille.
- 1/ Comprendre l’optimisme pour un développement personnel épanoui
- 2/ Adopter des pratiques simples pour cultiver l’optimisme au quotidien
- 3/ Optimisme en action : passions, mouvement et passage à l’acte
- 4/ Positiver, dédramatiser et sortir de sa zone de confort
- 5/ Explorer son identité et nourrir sa confiance
- 6/ Stimuler sa créativité pour s’épanouir avec optimisme
- 7/ Pratiquer la gratitude et ralentir pour consolider l’optimisme
- 8/ Se fixer des objectifs et mesurer ses progrès pour alimenter l’optimisme
- 9/ Sourire, rire et célébrer pour ancrer l’optimisme au quotidien
- 10/ Aménager son environnement pour favoriser l’optimisme
- Conclusion
1/ Comprendre l’optimisme pour un développement personnel épanoui
Les niveaux de développement personnel
Il y a différents niveaux de difficulté dans la vie, tout comme il y a différents niveaux de conscience à développer. Le problème, c’est qu’on ne te prévient pas toujours. C’est souvent après avoir essayé et galéré un peu que tu te rends compte que ce n’est peut-être pas adapté à toi… pour l’instant.
Prenons des exemples concrets : dans les arts martiaux, tu progresses à travers des ceintures. En ski, les pistes sont classées par niveau. En cuisine, tu commences par maîtriser les bases avant de te lancer dans des recettes plus techniques.
Sur OptimismeCool, on te partage les niveaux 1 et 2 du développement personnel, sur une échelle de 4. Autrement dit, des outils simples, accessibles, et adaptés à toute la famille, de 7 à 77 ans.
Si tu nous découvres, voici ce qu’on sait déjà de toi : tu cherches des outils pratiques pour avoir plus d’énergie, plus de positif dans ta vie, et surtout, tu veux que ta famille en profite aussi. Et tout ça, sans te perdre dans des discours compliqués !
Les outils qu’on propose ici vont t’aider, toi et ton enfant, à :
- Mieux vous connaître
- Développer vos forces, vos talents, et tout votre potentiel
- Améliorer la qualité de votre vie au quotidien
- Atteindre vos objectifs et vos rêves
Si on devait illustrer tout ça avec un menu, imagine une bonne pièce de viande, parfaitement cuite, juteuse et bien assaisonnée, avec des frites maison croustillantes. C’est simple, efficace, et surtout, ça te rassasie. Pas besoin de te plonger dans les subtilités d’un faux-filet de wagyu aux arômes complexes. Pas encore, du moins.
Avec cet article, on te guide directement vers l’essentiel, avec des actions concrètes et faciles à appliquer.
Qu’est-ce que l’optimisme et comment l’intégrer dans ta vie?
Attention, lire l’article ne suffit pas ! Pour vraiment en tirer un maximum de bénéfices, on te propose quatre principes simples à appliquer.
- Comprendre ce qu’est vraiment l’optimisme : tu trouveras ici le guide complet sur l’optimisme : Qu’est-ce que l’optimisme ? Mini-guide de A à Z
- Agir avec PLAISIR : Commence par des petites actions qui te parlent vraiment. Le changement demande de la motivation, mais on sait tous que la motivation peut être capricieuse. Le plaisir, en revanche, c’est ce qui te permettra de tenir dans la durée, car il se renouvelle à chaque fois.
- Répéter : C’est la clé. Ce n’est pas la taille des actions qui compte, c’est la répétition. En intégrant ces petites habitudes positives dans ton quotidien, tu verras de grands changements sur le long terme.
- Tester et ré-essayer : L’optimisme, c’est un chemin personnel. À ton propre rythme, essaie d’autres actions, observe ce qui fonctionne pour toi, et ajuste au fur et à mesure. C’est en explorant que tu trouveras ta propre voie.
Le secret ? Prendre du plaisir. Peu importe l’action que tu choisis, ce qui compte, c’est de commencer, de tester, de recommencer, et de ne jamais t’arrêter.
Alors, prêt ? On te sert sur un plateau la meilleure entrecôte-frites du développement personnel. Rien de fast-food ou de surgelé ici : du fait maison, avec des ingrédients frais et de qualité.
2/ Adopter des pratiques simples pour cultiver l’optimisme au quotidien
Savourer les petits plaisirs : source d’optimisme
Pas besoin d’attendre les grandes occasions pour se sentir bien. Apprendre à savourer les petits plaisirs du quotidien, c’est un véritable art. Et bonne nouvelle, c’est un art à la portée de tous !
Pour le niveau 1, on parle des basiques : une tablette de chocolat, une bonne séance ciné, un livre captivant ou une playlist qui fait vibrer. Pas besoin de plus pour ressentir un boost immédiat de bien-être.
Mais ceux qui sont au niveau 2 savent aller un peu plus loin. Ils prennent le temps de vraiment savourer chaque instant :
- Serrer leur tasse de café bien chaud, fermer les yeux, s’enivrer du parfum et savourer chaque gorgée avec un sourire satisfait.
- Croquer un carré de chocolat tout doucement, le laisser fondre sur la langue, plutôt que de dévorer un pot entier de pâte à tartiner à la va-vite.
- Feuilleter un vieil album photo, juste pour revivre ces moments précieux, et sourire en repensant à ces souvenirs d’enfance.
- Courir sous la pluie sans parapluie, sentir les gouttes sur la peau, et ensuite profiter d’un bain bien chaud en rentrant à la maison, avec cette sensation de réconfort.
Ces petites actions, simples et accessibles, sont les clés pour cultiver l’amour et le plaisir au quotidien, pour toi et tes enfants.
Les câlins et l’affection
Se câliner, s’étreindre, s’embrasser… C’est bien plus qu’un simple geste d’affection, c’est une véritable source de bien-être. Les recherches médicales récentes l’ont prouvé : ces moments de contact physique ont le pouvoir de détendre, de rassurer et même de guérir.
C’est le célèbre pédiatre et psychanalyste John Bowlby qui a ouvert la voie en étudiant les effets du contact physique. Il a découvert que, chez les nouveaux-nés, plus ils sont câlinés, plus ils développent une capacité à gérer le stress. C’est incroyable, non ?
Les câlins, en fait, boostent la production d’ocytocine, cette hormone du bonheur qui nous remplit d’énergie positive. En plus, ils renforcent le système immunitaire et apaisent notre système nerveux.
Alors, imagine ça : un simple câlin et un bisou le matin, accompagné d’un doux « bonjour mon chéri » ou « passe une belle journée », peut littéralement avoir des effets médicaux insoupçonnés. C’est un geste qui ne prend que quelques secondes, mais qui peut transformer la journée de ton enfant… et la tienne.
Prendre soin de soi pour nourrir l’optimisme
Prendre soin de soi, ça commence par respecter son corps. Ça veut dire veiller à bien dormir, manger sainement, s’hydrater (et pas avec du vin, hein !), et bouger régulièrement (on en a déjà parlé, c’est super important).
Mais prendre soin de soi, c’est aussi respecter son esprit. Se donner de l’amour, s’entourer de personnes positives, faire des activités qu’on adore, et prendre le temps de se relaxer. Tout ça contribue à ton bien-être global.
Pour trouver cet équilibre, il y a trois clés essentielles :
S’accorder un moment à soi chaque jour
Prends du temps juste pour toi. Et non, se réfugier dans les toilettes pour un moment de tranquillité ne compte pas ! Trouve quelques minutes dans la journée pour faire quelque chose rien que pour toi. Une petite marche en solo dans la nature, ou une pause avec les yeux fermés et une musique douce. Rien de compliqué, mais tellement ressourçant.
Prendre soin de son corps
Un bon bain, un passage chez le coiffeur, ou même un masque de concombre pour rafraîchir ton joli minois… Des petits gestes qui te font sentir bien dans ta peau.
Écouter ses propres besoins
On est tous sollicités, et à Madagascar (le pays où je vis), la pression sociale est encore plus forte. Entre les obligations, les petits services à rendre, et la culture du sacrifice, il est facile de s’oublier. On apprend souvent que les autres passent avant soi, surtout en tant que femme. Mais prendre soin de soi, c’est aussi apprendre à s’écouter, à se respecter et à se donner de l’importance. On ne peut pas donner aux autres si l’on ne prend pas soin de soi d’abord.
Alors voilà, des câlins, des plaisirs simples, et un peu d’attention pour toi-même. Finalement, cultiver l’optimisme, c’est beaucoup plus simple que tu ne l’imaginais, non ? On continue ?
3/ Optimisme en action : passions, mouvement et passage à l’acte
Optimisme et passions : trouve du temps pour ce qui te rend heureux
Il y a ceux qui collectionnent des objets, ceux qui sont des sportifs dans l’âme, les chefs cuisiniers en herbe, les musiciens, les cinéphiles, les chanteurs, les dessinateurs, les gamers, les danseurs, les photographes… Et puis, il y a ceux qui ont des passions un peu plus atypiques : les dinosaures, les odeurs, les expériences scientifiques. Chacun trouve son bonheur quelque part. Même si tu n’as pas encore découvert ta véritable passion, il y a sûrement une activité qui te fait perdre la notion du temps.
Petite précision : binge-watcher des séries sur Netflix ou scroller sans fin sur des applis, ça ne compte pas vraiment comme une « passion » !
Si tu as besoin d’un coup de pouce pour réfléchir à ce qui te passionne vraiment, pose-toi ces trois questions :
- Quand tu as besoin de faire redescendre ton stress, vers quelle activité tu te tournes ? (lire, cuisiner, bricoler, jardiner, coudre, conduire…)
- Si tu pouvais changer de métier sans aucune limite, ce serait quoi ? (décorateur d’intérieur, écrivain, ébéniste, boulanger, acteur, fleuriste, styliste…)
- Quel est l’objet dont tu ne peux pas te passer ? (appareil photo, stylo, écouteurs, robot ménager, tapis de yoga…)
Réponds à ces questions, et tu découvriras peut-être ce qui te fait vibrer au quotidien. Parce qu’au fond, chacun mérite de trouver une activité qui allume une étincelle, quelque chose qui apporte un peu de magie dans la vie !
Pratiquer une activité physique régulière pour un esprit optimiste
Tu vas peut-être nous dire que tu n’as pas le temps, ou que ce n’est pas une priorité en ce moment. Surtout quand tu es une maman active qui doit jongler avec mille rôles au quotidien.
Notre réponse ? Il est temps de te débarrasser de cette « maladie » qu’on connaît bien : la Stacause aiguë. Tu sais, celle qui t’empêche toujours de passer à l’action : « C’t’à cause de la météo que je n’ai pas fait mon footing », « C’t’à cause de mon boss qui m’a coincée en réunion », « C’t’à cause des devoirs du petit dernier qui m’ont grillé les dernières cellules actives de mon cerveau ». Bref, la Stacause a bon dos, mais elle ne doit plus te retenir !
En réalité, intégrer une activité physique dans ta journée est plus simple que tu ne le penses, et ça peut commencer avec juste 5 minutes. L’OMS nous dit qu’une activité physique, c’est simplement un mouvement corporel qui demande un effort. Alors, ça peut être :
- Prendre les escaliers plusieurs fois dans la journée au lieu de l’ascenseur
- Marcher au lieu de prendre la voiture pour de petits trajets
- Jouer activement avec tes enfants dehors : foot, vélo, promenade, ballon…
- Faire un ménage intensif (oui, passer la serpillière ou astiquer la salle de bain, ça compte !)
- Et oui, faire l’amour aussi !
Si tu veux y aller doucement, commence avec 5 minutes d’activité sportive par jour : abdos, squats, gainage, saut à la corde, yoga… choisis ce qui te plaît et que tu peux faire facilement. Et ensuite, tu augmentes petit à petit la durée et l’intensité. Ce qui compte, c’est de démarrer et de le refaire régulièrement.
Et si tu fais déjà du sport régulièrement, bravo ! Tu es déjà sur la bonne voie !
Passer à l’action : l’optimisme en mouvement
En lisant cet article, tu réalises qu’il y a déjà plein de petites choses à ta portée pour booster ton optimisme au quotidien. Seulement, tu n’as pas encore pris le temps de les intégrer dans ta routine de manière durable. Ou peut-être que tu as peur de bousculer ta petite zone de confort, même si elle manque un peu de piquant. Ou encore, tu as déjà essayé, mais sans vraiment ressentir un vrai changement sur le long terme.
Pas de stress ! Voici 4 astuces simples pour t’aider à passer à l’action et ancrer l’optimisme dans ta vie :
Fixer des objectifs réalistes pour aligner optimisme et réussite
Pas besoin de te lancer tout de suite dans un abonnement annuel de crossfit intense si tu n’as pas fait de sport depuis 5 ans. Commence doucement, avec des objectifs qui te semblent accessibles, et monte en puissance progressivement.
Sois clair sur ton « Pourquoi »
Pour agir efficacement, il est essentiel de savoir pourquoi tu veux le faire. On le sait, la motivation initiale peut s’essouffler rapidement. C’est pour ça que tu dois t’accrocher à une raison profonde qui t’inspire durablement.
Pour moi, approfondir l’optimisme était vital. C’était la stratégie la plus simple, la moins coûteuse, et la plus efficace que j’ai trouvée pour accompagner ma fille dyspraxique et l’aider à envisager un avenir serein.
Commence petit et avance par étapes
Exemple : si tu veux consacrer plus de temps à ta passion pour le jardinage, ne te lance pas tout de suite dans la transformation complète de ton jardin. Commence par un petit carré de potager avec des herbes aromatiques et des tomates. Cette première réalisation te procurera une satisfaction immédiate et t’encouragera à aller plus loin.
Agis pendant 5 minutes, puis vois si tu veux continuer
Exemple : tu sais que tu dois ranger ta chambre pour en faire un endroit plus agréable. Ne te décourage pas devant l’ampleur de la tâche. Commence par ranger ta table de chevet pendant 5 minutes, et vois si tu as envie de continuer. Souvent, ce premier pas suffit à te mettre en mouvement.
L’optimisme, c’est aussi une question de petites actions régulières. Il suffit de commencer, et le reste suivra.
4/ Positiver, dédramatiser et sortir de sa zone de confort
Utiliser un vocabulaire positif pour cultiver l’optimisme
Des mots puissants
Les mots que tu choisis sont comme des petites graines que tu plantes dans l’esprit de ton enfant. Des phrases comme « Je peux », « J’ai confiance en moi », « Je suis capable de » ont une force incroyable. À l’inverse, des expressions comme « Je n’y arriverai jamais » ou « De toute façon, ça se passe toujours mal » fragilisent.
Le changement de vocabulaire commence avec toi. Plus tu utilises des mots forts et positifs au quotidien, plus ton enfant les intègrera naturellement et construira une attitude optimiste.
Des mots précis et valorisants
Attention aux étiquettes qu’on colle parfois involontairement à nos enfants. Dire « Tu es terrible » ou « Tu ne fais que des bêtises » les définit en négatif, non pas pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont. Il est essentiel d’être précis, de ne pas généraliser et d’encourager avec des mots qui valorisent.
Exemple : Au lieu de dire « Tu es désordonné et ta chambre est toujours un vrai bazar », essaye plutôt « Je suis certaine que tu peux ranger tous tes jouets en moins de 10 minutes ! » – tu transformes une critique en un défi motivant.
Et cette technique fonctionne aussi pour les adultes, pas seulement pour les enfants.
Exemple : Pour ton partenaire, au lieu de « Tu devrais savoir ce qui ne va pas », essaye « J’ai eu une journée difficile au boulot, et je sais que ton soutien va vraiment m’aider à me sentir mieux ».
Facile à dire ? Peut-être. Mais comme tout, ça s’apprend en essayant, encore et encore.
Des mots empathiques
Accompagner ton enfant dans ses émotions, c’est lui montrer que tu comprends ce qu’il traverse.
- « Tu sais, je comprends ce que tu ressens. Quand j’étais petite, moi aussi… »
- « C’est normal que tu sois en colère, parce que… »
- « J’ai l’impression que tu es triste, tu veux m’en parler ? »
Écouter et accepter les émotions de ton enfant, c’est comme faire de la magie pour son esprit. Ça l’aide à se sentir compris, apaisé, et plus confiant.
Optimisme et résilience : transformer les problèmes en opportunités
Quand les difficultés s’accumulent et que tu te sens submergé, changer de perspective peut tout transformer. Adopter un état d’esprit orienté vers les solutions et les opportunités, plutôt que de se focaliser sur les obstacles, te permet de trouver des réponses créatives et adaptées à chaque situation.
« Chaque grande difficulté porte en elle sa propre solution. Elle nous oblige à changer notre façon de penser afin de la trouver »
Niels Bohr
C’est humain de vouloir tout de suite désigner un responsable quand un problème surgit. Mais si tu te concentres sur la solution, tu vas voir que les choses peuvent rapidement prendre un tournant positif.
J’adore raconter à Melyssa l’histoire de la tarte tatin – une histoire gourmande, donc ça reste mieux gravé dans sa mémoire ! Ce dessert iconique porte le nom de deux sœurs, Stéphanie et Caroline Tatin, qui ont tenu un hôtel en France à la fin du 19e siècle.
La légende raconte qu’un dimanche, Stéphanie a oublié de mettre la pâte dans le moule avant d’enfourner les pommes et le sucre. En s’apercevant de son erreur, au lieu de paniquer, elle a simplement ajouté la pâte par-dessus les pommes et a enfourné le tout. Résultat : un dessert devenu culte par un simple retournement de situation !
Cette histoire montre que chaque erreur peut devenir une opportunité, si tu adoptes le bon état d’esprit. Au lieu de te dire « je me suis trompé », dis-toi « comment puis-je tirer parti de cette situation ? » C’est un changement de perspective qui ouvre la voie à des solutions inattendues et souvent plus savoureuses que prévu !
Développer sa résilience
En tant que parent, tu veux protéger ton enfant de ses peurs, de ses découragements, de ses échecs, et de ses déceptions. C’est naturel. Mais soyons honnêtes, c’est une mission impossible, à moins de l’isoler complètement du monde (ce qui n’est ni sain ni faisable).
Ton véritable rôle, c’est de l’accompagner pour développer sa résilience : l’aider à renforcer sa capacité à faire face aux défis de la vie, à rebondir après les échecs et à rester optimiste malgré les obstacles.
Il faut qu’il soit capable de se relever rapidement après une chute, de retrouver son enthousiasme pour de nouveaux défis, même après un échec. C’est cette force intérieure qui lui permettra de rester motivé et confiant pour l’avenir.
Mais attention, pour qu’il devienne résilient, tu dois d’abord être un modèle de résilience pour lui. Voilà quelques clés à garder en tête :
- Admets tes erreurs et montre-lui que tu t’engages à faire mieux la prochaine fois.
- Reconnais les leçons que tu as tirées de tes échecs, plutôt que de les voir comme des défaites.
- Reste calme face aux défis, en gérant tes émotions pour montrer qu’il est possible de garder le contrôle.
- Encourage-toi toi-même à avancer, même quand la route est semée d’embûches.
La science le prouve : la psychologue américaine Emmy Werner de l’université de Californie, a mené des études approfondies sur la résilience chez les enfants. L’une de ses conclusions principales ? Avoir une personne résiliente dans l’entourage proche – un modèle de résilience – est un facteur clé pour aider l’enfant à développer cette qualité. Cette personne doit encourager l’autonomie, la prise d’initiative, et montrer par l’exemple que surmonter les difficultés est non seulement possible, mais une véritable source de croissance.
En tant que parent, tu es cette personne pour ton enfant. Alors, montre-lui que tomber fait partie du voyage, mais que se relever, c’est ce qui compte vraiment.
Persévérer avec optimisme
En tant que parent, c’est normal de vouloir protéger ton enfant de ses peurs, de ses déceptions, de ses échecs. On a tous envie de leur éviter les moments difficiles. Mais soyons réalistes : à moins de le couper complètement du monde, ce n’est pas possible (et heureusement !).
Ton véritable rôle, c’est de l’accompagner à développer sa résilience. L’aider à renforcer cette capacité à surmonter les défis de la vie, à rebondir après un échec, et à garder l’espoir et l’optimisme face aux obstacles.
Il doit apprendre à se relever rapidement après une chute, à retrouver son enthousiasme pour de nouveaux défis, même après avoir échoué. C’est cette force intérieure qui l’aidera à rester motivé et confiant pour l’avenir.
Mais avant tout, pour qu’il devienne résilient, il te regarde. Tu es son modèle de résilience. Voici quelques pistes pour l’aider à cultiver cette qualité :
- Admets tes erreurs et montre-lui que tu t’engages à faire mieux la prochaine fois. En faisant ça, tu lui montres que l’erreur n’est pas une fin, mais un tremplin pour mieux rebondir.
- Reconnais les leçons que tu tires de tes échecs. Ne les vois pas comme des défaites, mais comme des opportunités d’apprentissage.
- Reste calme face aux défis, en maîtrisant tes émotions. C’est un puissant message que tu lui envoies : garder son calme aide à garder le contrôle, même dans la tempête.
- Encourage-toi toi-même à avancer, même quand c’est difficile. En persévérant malgré les obstacles, tu lui montres que l’échec n’est qu’une étape du chemin.
La science le confirme : la psychologue Emmy Werner a étudié la résilience chez les enfants. L’une de ses découvertes majeures ? Pour qu’un enfant devienne résilient, il a besoin d’une personne résiliente dans son entourage. Quelqu’un qui, par son exemple, encourage l’autonomie et la prise d’initiative, et qui montre que surmonter les difficultés est non seulement faisable, mais enrichissant.
En tant que parent, tu es cette personne pour ton enfant. Montre-lui que tomber fait partie du voyage, mais que se relever, c’est là où réside la vraie force.
Casser sa routine pour booster l’optimisme au quotidien
Pour rester positif, il faut accepter que la vie t’offre de belles surprises. Et pour être surpris, rien de tel que d’essayer régulièrement quelque chose de nouveau.
Chaque semaine, ou aussi souvent que possible, fais l’effort de sortir de ta routine et d’ajouter un peu de nouveauté à ton quotidien.
Ça peut être quelque chose de tout simple : tester un nouveau restaurant, changer de parcours pour ton footing, aborder un inconnu avec un sourire, porter une couleur que tu n’oserais pas d’habitude, ou même improviser en cuisine avec des ingrédients qui traînent.
Ou alors, tu peux aller plus loin : tester un nouveau sport, apprendre une nouvelle compétence en ligne, brainstormer différemment au boulot, ou reprendre contact avec une vieille connaissance que tu as perdue de vue mais que tu apprécies.
L’idée, c’est de sortir de ta zone de confort, de découvrir, d’oser. C’est ça qui te permet de développer ton ouverture d’esprit et d’accueillir les surprises de la vie à bras ouverts.
Avec ma fille Melyssa, on adore tester de nouvelles associations culinaires (parfois surprenantes !) ou s’inventer des jeux de rôle avec des scénarios inédits. Ça nous sort de l’ordinaire et ça nourrit notre créativité.
Essayer des choses nouvelles, c’est aussi une manière de mieux se connaître : on découvre ce qu’on aime ou n’aime pas. Et surtout, c’est un moyen puissant de se dépasser et d’affronter ses petites peurs du quotidien.
Comme le disait Périclès : « Si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait. »
5/ Explorer son identité et nourrir sa confiance
Découvrir ses origines
Connaître ses racines, c’est essentiel pour avancer sereinement dans la vie. Savoir d’où l’on vient permet de se créer des repères, surtout pendant les moments difficiles. Cela aide à mieux comprendre qui on est, à mieux se situer dans l’histoire familiale et même nationale.
Voici quelques idées pour aider ton enfant à explorer ses origines et à renforcer son identité :
- Découvrir l’histoire de son pays
Prenons l’exemple de mon pays Madagascar : selon plusieurs études, ce pays unique a des origines à la fois africaines et sud-est asiatiques. Pendant des siècles, Madagascar était composé de plusieurs royaumes, jusqu’au début du 19e siècle, où le roi Andrianampoinimerina a entamé la réunification du pays. Sa célèbre ambition ? « Faire de la mer la limite de son royaume. » (Et oui, les noms malgaches sont souvent à rallonge, c’est une fierté !) - Construire un arbre généalogique
Rien de tel qu’un arbre généalogique pour visualiser d’où l’on vient et mieux comprendre ses ancêtres. - Créer des albums photos de famille
Parcourir les photos anciennes est une belle manière de se reconnecter avec ses racines et de raviver des souvenirs. - Partager des anecdotes familiales
Les petites histoires que l’on raconte sur la famille sont des trésors. Elles transmettent des valeurs, des souvenirs, et surtout, elles rappellent l’importance de la transmission. - Parler des membres importants de la famille
Même ceux qui ne sont plus là ont laissé un héritage. C’est l’occasion de transmettre à ton enfant les valeurs qui ont marqué la famille. - Expliquer le choix de son prénom
Derrière chaque prénom, il y a une histoire, un sens. Pourquoi ce prénom-là ? Quelle en est la signification ? - Raconter l’histoire de sa naissance
Les enfants adorent entendre l’histoire de leur venue au monde. Cela les aide à se sentir uniques et connectés à leur famille. - Découvrir son signe astrologique
C’est un petit plus amusant, mais qui peut aussi offrir des pistes sur la personnalité et le caractère. Pourquoi ne pas explorer ensemble ce que dit l’astrologie ? - Connaître son groupe sanguin
Selon certaines cultures, comme au Japon, il est dit que le groupe sanguin peut avoir un lien avec la personnalité. C’est une manière originale de découvrir un autre aspect de soi.
Chez nous, à Madagascar, sur les hauts plateaux, il y a une tradition qui veut que le placenta d’un enfant soit enterré au seuil de la porte principale de la maison, ou près du tombeau familial. Cela symbolise le lien éternel entre l’enfant et ses origines. L’idée est simple : ne jamais oublier d’où l’on vient.
Avec Melyssa, nous aimons régulièrement feuilleter son album de naissance. Elle adore entendre les histoires de sa propre naissance et se remémorer les membres de la famille. C’est une façon pour elle de rester connectée à ses origines et de construire une identité solide, ancrée dans son histoire.
Se connaître et oser être soi : les clés de l’optimisme
Bien se connaître, c’est la clé pour tirer le meilleur parti de chaque situation. Comprendre qui tu es vraiment – à travers tes qualités, tes défauts, tes expériences – te permet de naviguer plus sereinement dans ton environnement. Pourquoi ? Parce que cela te donne la capacité de :
- Mieux interagir avec les autres, en étant à l’aise avec qui tu es et en t’acceptant pleinement.
- Poser tes limites de manière claire et te faire respecter sans culpabilité.
- Demander de l’aide plus facilement quand tu en as besoin, sans te sentir vulnérable.
- T’affirmer et ainsi développer une estime de soi solide.
- Réguler tes émotions avec plus de facilité, en comprenant mieux ce qui les déclenche.
En réalité, tes faiblesses peuvent devenir une source de motivation pour t’améliorer. Connaître tes points sensibles te permet de travailler dessus, pas pour les effacer, mais pour les transformer en leviers de progrès.
Un autre outil précieux dans cette démarche, ce sont les tests de personnalité. Ils peuvent parfois révéler des aspects de toi dont tu ignorais l’existence, et t’offrir des clés pour mieux te comprendre.
Pour moi, le test MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) a été une véritable révélation. Ce test, reconnu par de nombreux experts, te permet de découvrir l’un des 16 profils qui définissent ta personnalité. Et croyez-moi, c’est un excellent point de départ pour entamer un voyage de découverte de soi.
Se connaître, c’est construire une base solide pour avancer, interagir, et s’épanouir pleinement dans chaque domaine de ta vie.
A lire aussi : Oser être soi : développer l’authenticité et l’estime de soi des 6-12 ans
S’inspirer des autres pour développer un optimisme profond
Quand on parle de personnes inspirantes et de success stories, il est difficile de ne pas mentionner Elon Musk, l’entrepreneur visionnaire et deuxième fortune mondiale. Mais ce qui force vraiment le respect, ce n’est pas seulement d’avoir été multimillionnaire à 31 ans, c’est sa capacité à révolutionner plusieurs industries à travers des inventions de haute technologie.
Elon Musk voulait un système de paiement sécurisé ? Il a créé PayPal.
Il rêvait de conduire une voiture électrique ? Il a fondé Tesla Motors.
Son objectif était de créer un transport à grande vitesse plus sûr que l’avion ? Il a lancé l’Hyperloop.
Ce qui distingue Elon Musk, c’est qu’il ne se contente pas de rêver. Il met en action sa vision de changer le monde et l’humanité.
Mais saviez-vous que ses talents ne sont pas isolés ? Sa sœur Tosca Musk est une cinéaste reconnue, tandis que son frère Kimbal Musk s’est lancé dans une restauration innovante et une ONG pour implanter des jardins éducatifs dans les écoles. Trois enfants brillants, tous élevés par une mère divorcée, Maye Musk, qui est elle-même une figure publique en tant que mannequin et star des réseaux sociaux.
Quel est donc le secret de Maye Musk pour avoir élevé ces enfants à succès ?
- Inculquer la valeur du travail
Maye Musk a toujours montré à ses enfants l’importance du travail acharné et de la détermination. Ils l’ont vue subvenir seule à leurs besoins, travaillant dur pour réussir, et cela les a inspirés. - Développer leur indépendance et valoriser la gentillesse
Maye a encouragé chacun de ses enfants à être autonome tout en leur apprenant à être bienveillants. - Laisser ses enfants suivre leur propre voie
Elle ne les a jamais forcés dans une direction particulière. Elle les a laissés explorer leurs intérêts et passions.
Elle se souvient : « Quand ils étaient plus jeunes, Elon prenait un livre et lisait, Tosca traînait autour de moi, et Kimbal ramassait des poivrons dans le jardin. »
Ce qui ressort de cette histoire, c’est que la réussite n’est pas seulement une question de talent ou de vision. C’est aussi une question d’éducation, de valeurs et de liberté de suivre sa propre voie. Une belle leçon à retenir pour tous les parents qui souhaitent élever des enfants résilients et passionnés.
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6/ Stimuler sa créativité pour s’épanouir avec optimisme
Développer sa créativité et son imagination
Développer sa créativité et son imagination, c’est comme injecter une bonne dose de joie et de confiance en soi dans notre quotidien. Mais on l’admet, on se laisse souvent emporter par la routine, les écrans, et nos doutes qui nous enferment dans un schéma répétitif.
Et si tu prenais le temps, avec ton enfant, d’imaginer et de créer de nouvelles choses ?
Quelques actions simples peuvent ouvrir des portes insoupçonnées et stimuler votre créativité ensemble :
- Inventer une histoire
Imaginez ensemble un animal magique. À quoi ressemblerait-il ? Où vivrait-il ? Quels seraient ses pouvoirs extraordinaires ? Et surtout, quelle serait sa mission sur terre ? Cette petite aventure imaginaire aide à sortir des cadres et à développer un esprit inventif. - Créer un tableau d’inspiration
Fouillez dans de vieux magazines, découpez des photos, des textes inspirants et créez un tableau autour d’une thématique que vous définissez ensemble. C’est un moyen ludique et créatif de visualiser des idées et des rêves. - Organiser une sortie culturelle ou artistique
Une expo, un concert, une visite d’un atelier d’artisanat, ou même une session de jardinage ou couture. L’idée est d’éveiller la curiosité de ton enfant et de nourrir son envie de créer, de découvrir de nouvelles choses et peut-être de trouver une passion inattendue.
Chaque petite action de ce genre est une manière de stimuler l’imagination et de sortir du train-train quotidien. C’est en ouvrant ce champ des possibles que toi et ton enfant découvrirez un nouvel élan de créativité et de plaisir partagé.
Lire pour enrichir son esprit
Apprendre à mieux se connaître et s’inspirer des autres, ça peut être vraiment boosté par la lecture.
Je fais partie de ceux qui, à un moment, ont été complètement dégoûtés par la lecture. Et oui, c’est l’école qui a fait des dégâts, surtout au lycée. Entre les fiches de lecture, les résumés obligatoires et des styles d’écriture souvent difficiles à déchiffrer… très peu pour moi.
En première, j’ai dû me farcir « Les Confessions » de Jean-Jacques Rousseau. Quelle galère ! Je l’ai trouvé insupportable : complexé, hypocondriaque et auto-suffisant. Un vrai cauchemar qui m’a fait fuir les livres pendant des années.
Puis, petit à petit, j’ai renoué avec la lecture, mais à ma manière. J’ai commencé par des magazines remplis de photos sur des sujets qui me passionnent : décoration, psychologie, marketing, et bien d’autres. Et depuis que les livres audio sont facilement accessibles, j’en consomme beaucoup plus. C’est devenu un vrai plaisir !
Lire, c’est voyager, apprendre, imaginer. Mais si on devait retenir 5 bienfaits principaux, ce serait :
- La stimulation du cerveau : lire, c’est comme une séance de sport pour ton esprit.
- L’amélioration des connaissances : chaque livre t’apporte une nouvelle perspective, un nouvel apprentissage.
- Le développement des capacités d’analyse : tu apprends à mieux comprendre le monde qui t’entoure.
- La diminution du stress : se plonger dans une bonne lecture, c’est comme un moment de méditation.
- L’amélioration de la concentration : avec la lecture, ton esprit apprend à se focaliser, loin des distractions.
Bref, la lecture a fini par redevenir une véritable source d’inspiration et de bien-être. Alors, choisis des sujets qui te parlent et lance-toi !
LIEN : Si tu veux lire de jolies histoires pour tes enfants, c’est ici.
7/ Pratiquer la gratitude et ralentir pour consolider l’optimisme
Ecrire un journal de gratitude
À l’heure du tout numérique, écrire un journal peut sembler un peu rétro, mais c’est en réalité un outil puissant pour mieux comprendre, exprimer et même gérer ses émotions. C’est un espace rien qu’à toi, où tu peux poser par écrit toutes tes envies, tes idées, tes doutes. Et le relire de temps en temps peut être à la fois apaisant et motivant.
Un journal de gratitude, par exemple, dans lequel tu écris ce qui te rend heureux – les petites choses du quotidien pour lesquelles tu es reconnaissant – est un excellent exercice pour cultiver l’optimisme.
Mais tu peux élargir les thèmes pour rendre l’écriture encore plus inspirante et libératrice :
- Décrire ta journée idéale ou imaginer ton lieu préféré pour rêver un peu.
- Faire la liste de tes chansons, livres, films ou plats préférés – un moyen fun de te reconnecter à ce qui te fait vibrer.
- Écrire sur tes peurs et angoisses pour les sortir de ta tête et mieux les gérer.
- Te replonger dans tes meilleurs souvenirs d’enfance, un boost de nostalgie positive.
- Écrire sur les personnes qui t’inspirent, et pourquoi elles te motivent à aller de l’avant.
- T’écrire une lettre d’amour, un exercice puissant pour renforcer ton estime de soi et te rappeler combien tu es important.
- Définir tes objectifs à court et moyen terme, et suivre ton cheminement vers ces rêves.
Écrire un journal, c’est se donner un moment à soi, loin du bruit du quotidien. C’est un espace de liberté et de réflexion qui t’aide à avancer sereinement, avec plus de clarté et de confiance.
Dire merci pour renforcer l’optimisme au quotidien
La dernière fois que tu as dit merci, c’était quand ?
Quand j’ai réalisé le pouvoir de ce mot simple, j’ai décidé de l’utiliser aussi souvent que possible. Et crois-moi, ça change tout !
Dans mes mails professionnels, je prends toujours un moment pour remercier la personne pour son précédent message. Ce petit geste met tout de suite une touche positive dans l’échange.
Quand je fais mes courses, je remercie sincèrement la caissière de son travail, surtout dans des périodes difficiles comme la pandémie. Ce sont des mots simples, mais qui peuvent illuminer une journée.
Avec mes amis, je cherche toujours une occasion de leur dire merci d’être dans ma vie. Parce que oui, on ne prend pas toujours le temps de le faire, mais ça fait du bien, à eux comme à moi.
Et chaque soir, je dis merci à ma fille, juste pour le bonheur qu’elle m’apporte et pour la fierté que je ressens d’être sa maman. C’est un petit rituel qui nous rapproche.
Mais tu sais quoi ? On peut aussi dire merci pour les expériences difficiles :
- Merci à ceux qui te rejettent, car ils te donnent l’opportunité de rencontrer des personnes plus bienveillantes.
- Merci à ceux qui te ferment des portes, car cela te pousse à en ouvrir d’autres, souvent bien plus intéressantes.
- Merci aux moments de galère, car ce sont eux qui te forgent et te rendent plus forte.
- Merci aux échecs, car c’est grâce à eux que tu apprends et te rapproches du succès.
La gratitude, c’est plus qu’un mot. C’est une force incroyable qui transforme ta vision des choses, même dans les moments les plus sombres. Alors, quand est-ce que tu vas dire ton prochain merci ?
Partager ses kifs
Dans la thématique de la gratitude, il y a un livre qui a vraiment changé ma façon de voir les choses et qui aide à développer un optimisme réaliste. C’est « 3 kifs par jour » de Florence Servan-Schreiber.
Un kif, c’est tout simplement un moment ou une situation qui te donne envie de dire merci, que ce soit à quelqu’un en particulier ou à la vie en général. C’est un instant de bonheur, aussi petit soit-il.
L’idée est simple : si tu prends l’habitude de partager 3 kifs que tu as vécus dans ta journée, tu apprends à repérer plus facilement les moments agréables et positifs. En faisant ça, tu peux même en venir à oublier les petits tracas et événements fâcheux qui auraient pu te gâcher la journée.
Avec Melyssa, on ne le fait pas tous les jours, mais on essaie de pratiquer régulièrement. Surtout dans les moments où la vie nous semble un peu plus compliquée, quand on a besoin de retrouver un peu de lumière.
Nos kifs peuvent être simples, comme savourer un bon gâteau au chocolat, écouter sa chanson préférée en boucle, ou éclater de rire devant un TikTok rigolo. Ce sont des petits moments, mais ils suffisent à recharger notre énergie positive.
Essaie, et tu verras, même les jours difficiles peuvent être illuminés par ces petits kifs !
Ralentir avec la philosophie « moramora »
À Madagascar, la philosophie de vie qui règne, c’est le « Moramora ». Pour un occidental qui débarque sur l’île, c’est souvent un vrai choc culturel. Ici, pas de to-do list interminable ni de course contre la montre. Les choses se font à un rythme lent, et la plupart des gens (surtout en milieu rural, où 80% de la population vit) ne fonctionnent pas avec une montre au poignet, mais avec le lever et le coucher du soleil. On n’est clairement pas dans le schéma métro-boulot-dodo à toute vitesse.
Chez nous, c’est plutôt « zéro prise de tête », « laisse couler », et « reste zen ».
Bien sûr, il y a des aspects de cette philosophie qui peuvent parfois sembler excessifs ou moins productifs. Mais pour nous, le moramora lifestyle nous invite à :
- S’étirer doucement au réveil, puis se lever tranquillement, sans précipitation.
- Contempler ce qui nous entoure, que ce soit en admirant notre jardin ou en observant le paysage pendant un trajet en voiture.
- Chercher des raisons de rire ensemble, que ce soit en se moquant gentiment de nous-mêmes ou en riant des situations.
- Ne rien faire, un véritable défi pour ceux habitués à être constamment en mouvement, mais ô combien ressourçant.
En d’autres termes, c’est un appel à ralentir pour mieux savourer l’instant présent.
C’est apprendre à apprécier les moments simples et à les vivre pleinement. Se donner le temps de profiter de soi, des autres, et du monde qui nous entoure. Un art de vivre qui nous rappelle que la vie, ce n’est pas seulement accomplir des tâches, c’est aussi prendre le temps d’être, tout simplement.
Pour en apprendre plus sur mon pays et sa philosophie : Comment avoir une vie riche dans un pays pauvre?
Apprendre à se contenter
Naturellement, l’humain a cette petite tendance à toujours vouloir plus, à désirer ce qu’il n’a pas.
Quand tu as les cheveux lisses, tu rêves de boucles parfaites.
Tu sais chanter ? Alors tu veux absolument maîtriser le hip-hop.
Tu vis dans une maison avec une jolie vue ? Soudain, tu te mets à rêver d’une piscine.
Ça ne s’arrête jamais, n’est-ce pas ? En réalité, la plupart du temps, on possède déjà l’essentiel. Ce dont on a vraiment besoin est souvent là, juste sous nos yeux. Il suffit de s’en rendre compte.
Fais l’exercice de répertorier tout ce que tu possèdes déjà, tout ce qui est essentiel à ta vie. Tu verras, c’est un véritable boost d’optimisme. Réaliser que tu es en bonne santé, que tu es entouré de gens que tu aimes, que tu as un toit au-dessus de ta tête… C’est déjà énorme.
Ici, à Madagascar, cette réalité est encore plus palpable. 90% de la population malgache vit avec moins de 2 dollars par jour. C’est une économie de la débrouille, où ce que l’on gagne dans la journée est utilisé pour acheter ce que l’on mange le soir même. L’huile se vend à la cuillère, les couches pour bébé à l’unité, et le shampoing en petites dosettes dans les épiceries.
Cette prise de conscience, elle change tout. Quand on réalise ce que l’on a déjà, on se rend compte qu’on est bien plus chanceux qu’on ne le pense. Et ça, c’est une grande leçon d’optimisme à appliquer au quotidien.
8/ Se fixer des objectifs et mesurer ses progrès pour alimenter l’optimisme
Ecrire ses objectifs
Écrire ses objectifs, c’est bien plus qu’une simple tâche administrative, c’est un véritable outil de réussite. Le docteur Gail Matthews, professeur de psychologie à la Dominican University of California, a mené une étude de deux ans auprès de 267 participants.
Son constat est clair : écrire ses objectifs augmente de 42% nos chances de les atteindre. Pourquoi ? Parce que poser ses objectifs par écrit clarifie nos intentions et engage notre esprit à les concrétiser.
Cela nous aide à organiser nos idées, à visualiser les étapes nécessaires, et à rester concentrés sur ce que l’on souhaite vraiment accomplir. Écrire, c’est déjà un premier pas vers l’action. Alors, prends un stylo, fixe tes objectifs et regarde la magie opérer !
A lire aussi : Comment appliquer durablement ses bonnes résolutions?
Apprendre en permanence
Pour rêver et construire ton propre chemin, il faut passer par l’apprentissage. Chaque nouvelle compétence que tu acquiers est une brique de plus dans ton édifice personnel.
On le sait, le cerveau d’un adulte n’est pas aussi malléable que celui d’un enfant. Mais, surprise ! Tu peux apprendre tout au long de ta vie. La curiosité n’a pas d’âge, et le potentiel de ton esprit est illimité.
Dans son livre « Beginners » (Débutant), publié en janvier 2021, Tom Vanderbilt partage une expérience fascinante : il consacre une année entière à apprendre de nouvelles compétences. Chanter, jongler, jouer aux échecs… Il se plonge dans l’inconnu avec enthousiasme.
Sa motivation ? Encourager sa fille à se lancer dans de nouvelles activités sportives et culturelles. Plutôt que de rester en spectateur passif, scotché à son smartphone pendant les cours, il a décidé de vivre l’expérience avec elle.
Ce qu’il découvre est magique : l’état d’esprit du débutant est une véritable clé de transformation. Non seulement cela enrichit son quotidien, mais cela lui rappelle qu’on est toujours capable de grandir, d’évoluer et de se surprendre soi-même.
Alors, pourquoi ne pas te lancer aussi dans quelque chose de nouveau ? Cultive cet état d’esprit curieux, fais un pas vers l’inconnu, et découvre les avantages incroyables que cela peut apporter à ta vie. Le voyage vers tes rêves commence par un simple premier pas !
« Etre un débutant est bon pour le cerveau, car le cerveau est soumis à des séances de travail intenses. »
Tom Vanderbilt
Se remémorer le chemin parcouru
Quand les objectifs te semblent encore très loin, avec des obstacles compliqués à franchir, rappelle-toi tout le chemin que tu as parcouru pour en arriver là où tu en es. L’important c’est le voyage et non la destination dit-on.
Souvent, ceux qui abandonnent ont le même état d’esprit. Ils comparent régulièrement le point de départ de leurs actions, et les résultats idéaux qu’ils espèrent. De ce fait, ils sont souvent dans la critique, l’angoisse, la recherche d’excuses ou même l’inaction.
Ils se disent : « Oh non, je suis encore très loin de ce que j’ai espéré »
Au contraire, ceux qui n’abandonnent jamais et qui réussissent ont un état d’esprit de gagnant. Ils se remémorent le point de départ de leurs actions, et mesure tout le chemin parcouru. De ce fait, ils maintiennent leur motivation, ont un discours intérieur d’encouragement et sont dans une logique d’amélioration continue.
Ils se disent : « Wow, je suis fière de ce que j’ai accompli jusqu’ici »
Il y a deux formules magiques qui aident à intégrer cet état d’esprit de gagnant. C’est « pour le moment » et « pour la prochaine fois ».
C’est simplissime, et je l’applique avec Melyssa régulièrement.
Elle : « J’ai des difficultés pour bien lire »
Moi : « Tu as des difficultés pour lire POUR LE MOMENT »
Elle : « Je n’ai pas réussi mon examen de Maths »
Moi : « POUR LE PROCHAIN examen, ça se passera mieux si tu poursuis les efforts que tu fais déjà actuellement. »
Dédramatiser les échecs
Caroline Jambon, du blog apprendreaeduquer.fr, a identifié 10 phrases puissantes à dire aux enfants pour leur faire comprendre l’importance des échecs et des erreurs. Ces mots peuvent vraiment transformer leur vision des défis :
- Les erreurs servent à s’améliorer.
- Se tromper, c’est le signe qu’on a essayé.
- Apprendre, c’est comprendre ses erreurs.
- Il faut du courage pour reconnaître ses erreurs.
- Surmonter ses échecs, c’est gagner en force de caractère.
- Les erreurs poussent à réfléchir autrement.
- Les échecs rendent plus résilient.
- Ils nous apprennent la valeur de l’effort et de la persévérance.
- Les erreurs ouvrent la voie à la créativité.
- Elles sont utiles pour résoudre des problèmes.
Bref, les erreurs sont une vraie richesse, et il n’y a jamais eu de grandes inventions sans une série d’échecs et d’essais.
Notre façon de parler des échecs, à nous-mêmes comme à nos enfants, a un impact énorme sur leur capacité à gérer les moments difficiles. Si nous valorisons l’apprentissage et les expériences, au-delà du résultat immédiat, nous encourageons à essayer encore et encore, sans craindre l’échec.
C’est en changeant ce discours intérieur que nous continuons à avancer avec motivation, même après un échec. Parce qu’au fond, c’est dans ces moments-là que nous apprenons le plus, grandissons et découvrons nos véritables forces.
Célébrer ses petites victoires et se prévoir des récompenses
La dyslexie et la dyspraxie de Melyssa nous donnent du fil à retordre au quotidien, notamment dans ses apprentissages. C’est un véritable défi, surtout pour des compétences comme la lecture et l’écriture. Ce qui rend les choses encore plus complexes, c’est que Melyssa ne progresse pas de manière linéaire, mais plutôt par paliers. Cela signifie qu’elle peut mettre énormément de temps à acquérir une compétence, puis d’un coup, elle en maîtrise une autre de façon fulgurante. Et pour d’autres compétences… on attend toujours que le déclic se produise.
Si on avait pour habitude de la comparer sans cesse aux autres enfants, on serait souvent frustrés, voire déçus. Mais au fil du temps, on a appris une leçon précieuse : chaque enfant avance à son rythme, et les progrès de Melyssa, aussi petits soient-ils, sont incroyablement importants.
Aujourd’hui, nous choisissons de célébrer chaque petit bout de chemin qu’elle gravit, chaque effort qu’elle fournit. Qu’il s’agisse de réussir à lire une phrase complète ou de tenir correctement son crayon pour écrire, ce sont des victoires. Des petites, certes, mais elles sont immenses à nos yeux. Et nous fêtons avec elle chacune de ces petites réussites, car elles sont la preuve qu’elle avance, qu’elle grandit, et qu’elle surmonte ses défis à son propre rythme.
Il n’est plus question de la comparer aux autres, mais de l’encourager à être fière de ses propres progrès. C’est en célébrant ces petites victoires que nous cultivons sa confiance en elle et lui montrons que l’essentiel, c’est de continuer à avancer, un pas à la fois.
9/ Sourire, rire et célébrer pour ancrer l’optimisme au quotidien
Sourire plus souvent
Sourire, c’est un geste tout simple, gratuit, mais qui a un pouvoir immense. C’est un lien social naturel qui peut tout changer. Il y a le sourire d’accueil, celui de remerciement, de charme, d’apaisement, de satisfaction… Quelle que soit la nuance, un sourire est presque toujours contagieux.
Dans ma personnalité, je suis naturellement très souriante. Mais c’est un métier en particulier qui m’a appris à vraiment maîtriser l’art du sourire. Fraîchement diplômée au milieu des années 2000, je me suis retrouvée confrontée à la vague de chômage en France. Alors, j’ai accepté un travail « alimentaire », que j’ai finalement occupé pendant 18 mois : téléactrice. Pendant 4 à 5 heures par jour, je devais convaincre des prospects d’acheter des forfaits téléphoniques, des abonnements à des journaux, ou de recevoir des commerciaux à domicile.
Le mot d’ordre qu’on m’a donné pour réussir était simple : « Souris, parce que le sourire s’entend au téléphone ! »
C’est ce que j’ai appliqué à chaque appel, et j’ai vite compris la puissance de cette simple action. Le sourire, même au téléphone, permettait de créer une connexion plus facile, plus humaine avec mes interlocuteurs. Bien sûr, la voix, l’écoute, et les techniques de persuasion comptaient aussi, mais sans ce sourire audible, je n’aurais pas été aussi performante.
J’ai appris à sourire, même quand je n’en avais pas vraiment envie. C’est devenu un réflexe, et ce qui est magique, c’est que le sourire agit aussi sur nous-mêmes. Scientifiquement prouvé, sourire active 17 muscles faciaux, ce qui stimule la production d’endorphines, ces hormones du bonheur. Résultat : même quand tu te forces un peu, ton cerveau se met dans un état de détente et de bien-être.
Alors, que ce soit pour toi ou pour les autres, n’hésite jamais à sourire. C’est une petite action qui peut illuminer ta journée – et celle de quelqu’un d’autre.
Prendre soin de son sourire
Beaucoup de gens n’osent pas sourire parce qu’ils sont complexés par leurs dents : jaunies, mal alignées, ou parfois même manquantes. Pourtant, sourire, c’est un cadeau à soi et aux autres.
Dès mon plus jeune âge, ma mère a pris soin de mon sourire. À l’époque, je l’ai très mal vécu. J’ai une bouche trop petite pour accueillir toutes mes dents, et je me retrouvais souvent chez le dentiste, parfois deux fois par mois, avec des appareils dentaires à ajuster. Un vrai calvaire ! Mais aujourd’hui, je la remercie. Grâce à ses efforts, j’ose sourire franchement et sans complexe.
J’ai également compris l’importance du sourire à travers mon engagement avec l’ONG Opération Smile, que mon entreprise soutient depuis plus de 10 ans. Cette ONG intervient dans plus de 60 pays pour redonner le sourire à des enfants nés avec une fente labiale ou palatine. Toutes les 3 minutes, un enfant naît avec cette malformation qui affecte non seulement l’apparence, mais aussi la capacité à parler, manger, et être accepté dans sa communauté. Ces opérations changent des vies et redonnent aux enfants non seulement un sourire, mais aussi une chance d’avoir une vie plus normale.
Alors, si tu ne peux pas soutenir une ONG comme Opération Smile, fais au moins une chose : prends soin de ton propre sourire ! Il n’a pas besoin d’être parfait pour illuminer ta journée et celle des autres. Sourire, c’est contagieux et puissant, et c’est quelque chose que chacun de nous peut offrir au monde
https://www.operationsmile.org/
Et il n’est jamais trop tard. Beaucoup de connaissances se sont lancées dans l’installation d’un appareil orthodontique après 30 ans. Pas les moyens ? Souris avec les yeux et le visage, si tu ne veux pas ouvrir la bouche!
Et pour le blanchiment ? Une recette très simple : le citron et le bicarbonate de soude forment une pâte qu’on peut directement poser et frotter sur les dents pour les blanchir.
Avoir de l’autodérision
Avoir de l’auto-dérision, c’est un véritable super-pouvoir, surtout pour les enfants atypiques. Rire de soi, de ses particularités, de ses petites faiblesses, c’est une stratégie qui aide à rester optimiste, même dans les moments difficiles. Comme on dit souvent, autant en rire que d’en pleurer !
Prenons l’exemple de ma fille Melyssa. Parfois, sa dyspraxie lui joue des tours : elle renverse son verre ou trébuche en plein milieu du salon.
Au lieu de s’énerver, on a pris l’habitude de transformer ces situations en moments de rigolade. On lance une blague du genre « On va bientôt ouvrir un cirque avec tes numéros d’acrobate ! » et ça fait retomber la pression. Elle apprend à ne pas se juger trop sévèrement et à accepter que tout ne soit pas parfait. C’est un moyen de transformer ce qui pourrait être frustrant en un moment léger.
En ne se prenant pas trop au sérieux, et en assumant ses différences, les enfants atypiques deviennent naturellement plus sympathiques, non seulement envers eux-mêmes, mais aussi envers les autres. Et cette légèreté, cette capacité à rire de soi, ça détend l’atmosphère et fait disparaître bien des tensions. L’auto-dérision, c’est un bouclier contre les jugements et un outil puissant pour renforcer la confiance en soi.
Alors, pourquoi ne pas encourager nos enfants à rire de leurs particularités ? Ça leur apprend à les voir non pas comme des défauts, mais comme des caractéristiques uniques qui méritent d’être célébrées – avec un grand sourire, bien sûr !
Utiliser le rire comme médicament
Selon une étude britannique publiée en 2011 dans les Proceedings of The Royal Society B, un bon fou rire peut réellement diminuer la sensation de douleur. Et devine sur quelle série les chercheurs ont fait leurs tests en laboratoire ? Friends ! Eh oui, notre série préférée !
Le principe de l’expérience est assez simple : pour tester la tolérance à la douleur, les participants portaient un manchon froid (comme ceux qu’on utilise pour rafraîchir le vin) ou un garrot serré jusqu’à la limite du supportable. Puis, ils ont regardé des extraits de Friends.
Le résultat est impressionnant : 15 minutes de rire bien franc en regardant la série suffisent à augmenter la tolérance à la douleur d’environ 10 %. Autrement dit, le rire a un vrai pouvoir sur notre corps, et il peut même nous aider à mieux supporter les moments difficiles.
Les médecins recommandent donc de rire 10 à 15 minutes par jour. Et pour cause, comme le disent les chercheurs : « Le rire franc fait travailler involontairement nos muscles, nous obligeant à expirer de l’air sans reprendre de souffle. C’est cet effort qui épuiserait le corps et le pousserait à produire les fameuses molécules du bien-être ».
Alors, que ce soit devant Friends ou toute autre série qui te fait mourir de rire, prends le temps de te faire du bien chaque jour avec un bon fou rire. Ton corps et ton esprit t’en remercieront !
Laisser de la place à l’humour
L’humour a ce pouvoir incroyable de transformer notre manière de voir les choses. C’est aussi un véritable outil pour réguler nos émotions et prendre du recul quand la vie devient un peu trop intense.
En période de crise, l’humour agit comme un divertissement, mais surtout comme une soupape de décompression essentielle. Il nous permet de relâcher la pression, de remettre les choses en perspective, et de retrouver un peu de légèreté, même dans les moments difficiles.
Pour ma part, je suis une fan inconditionnelle de Florence Foresti et Gad Elmaleh. Quand je traverse un de ces moments de « bad trip », un petit shot de leurs sketches, et hop, tout reprend une couleur plus joyeuse. Quelques minutes de rire et c’est comme un reset mental : je me sens plus légère, plus optimiste et prête à affronter ce qui vient.
L’humour, c’est vraiment une arme secrète pour naviguer à travers les hauts et les bas de la vie.
10/ Aménager son environnement pour favoriser l’optimisme
Choisir un éclairage naturel et apaisant
On ne s’en rend pas toujours compte, mais la lumière naturelle a un impact énorme sur notre bien-être, aussi bien physique que psychologique. Elle stimule la production de mélatonine (qui aide à l’endormissement), de cortisol (pour l’énergie et l’humeur), et de vitamine D. La lumière influence directement notre comportement, c’est pourquoi il est essentiel d’optimiser sa présence chez soi.
Dans notre maison, on a carrément joué la carte à fond : pas de rideaux dans la pièce à vivre ! Heureusement, il n’y a pas de vis-à-vis, donc on peut se permettre de laisser entrer toute la lumière. On adore les couleurs claires, les miroirs et les verrières, tout ce qui permet de laisser la lumière naturelle envahir l’espace.
Maintenant, si tu as des contraintes et que la lumière naturelle est limitée, il y a des solutions. Pense à investir dans un bon système d’éclairage pour compenser. Et puis, ajouter des bougies, ça peut vraiment créer une ambiance chaleureuse et cosy, voire même un peu romantique.
La lumière, c’est comme une vitamine invisible pour ton bien-être, alors laisse-la entrer autant que possible et observe la différence !
Réduire la consommation d’écrans
Il y a déjà 10 ans, un sondage révélait que 59 % des Français se sentaient dépendants de leurs outils numériques (ordinateurs, smartphones, tablettes).
Sondage Ifop pour Psychologies Magazine en décembre 2012.
À l’époque, 50 experts en psychologie, comportements et relations humaines lançaient déjà l’alerte. Ils parlaient d’une hyper-sollicitation permanente, source de stress et de fatigue, qui nous prive du temps nécessaire à la réflexion, au repos et à la vraie connexion avec le monde qui nous entoure. Ils mettaient en garde : cet usage abusif des écrans affecte notre bien-être et notre capacité à penser de manière claire et posée.
L’Académie des sciences avait prévenu : un usage trop exclusif d’Internet peut engendrer une pensée de zapping, appauvrissant notre mémoire, notre capacité de synthèse et notre vie intérieure.
Aujourd’hui, avec l’explosion du télétravail et des métiers du digital, cette dépendance aux écrans a pris une ampleur encore plus grande. Nous avons une véritable responsabilité, non seulement pour nous-mêmes, mais surtout pour préserver nos enfants de cette sur-exposition. Trouver un équilibre entre la technologie et le temps « off » est devenu indispensable pour cultiver un bien-être durable et une pensée plus profonde.
A lire aussi : Enfant neuro atypique et exposition aux écrans: mes 7 règles
Eveiller positivement tous ses sens
Une odeur de propre, un parfum d’ambiance apaisant, une musique énergisante, des photos de famille remplies de bons souvenirs… Tout ça, ce sont de petites choses qui peuvent avoir un grand impact sur ton bien-être quotidien.
Éveiller tes sens de manière positive agit directement sur ta santé globale et ton état d’esprit. Par exemple, la musique, c’est magique pour le cerveau ! Elle peut te détendre, te motiver, t’aider à t’endormir, à te concentrer, et surtout, elle te rend heureux. Et oui, c’est scientifiquement prouvé ! D’ailleurs, tu trouveras ici un article détaillant tous les pouvoirs de la musique sur ton cerveau.
À l’inverse, une poubelle qui sent les carapaces de crevettes en putréfaction, ou une horloge trop bruyante près de ton lit, ne vont certainement pas t’aider à te sentir bien ! Un environnement désagréable ou bruyant peut perturber ta concentration ou diminuer la qualité de ton sommeil. C’est évident, non ?
Pour t’aménager un espace de vie qui favorise ton bien-être, il faut choisir avec soin les stimuli positifs autour de toi. Et ça veut aussi dire éliminer tout ce qui est désagréable, voire toxique. Un environnement sain et agréable, c’est la clé pour une vie plus sereine et un esprit plus léger !
Ramener la nature dans son espace de vie
Si on devait retenir trois principaux bienfaits des plantes à la maison, ce seraient :
- Humidification et purification de l’air
Les plantes sont de véritables remèdes naturels pour améliorer la qualité de l’air. Elles humidifient l’atmosphère, réduisant ainsi les risques de rhumes et de maux de gorge. Elles facilitent la respiration et attirent même la poussière vers leur terreau, agissant comme des filtres pour assainir l’air. Un air plus pur, c’est un corps plus sain. - Amélioration du bien-être
Les plantes ont un effet calmant. Leur présence déstresse et apaise naturellement. Il suffit d’observer une belle plante verte dans ton espace de vie pour ressentir cette sensation de tranquillité et d’harmonie. - Augmentation de la productivité
Une plante sur ton bureau n’est pas seulement là pour décorer. Elle peut véritablement booster ta productivité. Des études ont montré des résultats incroyables : l’Association Canadian Horticultural Therapy rapporte une augmentation de 12 % de la productivité, l’Université d’Exeter en Angleterre note une amélioration de 47 % du bien-être du personnel, et à l’Hôpital radiologique d’Oslo, l’absentéisme est passé de 15,85 % à 5,55 %. Impressionnant, non ?
En résumé, intégrer la nature dans ta maison, c’est offrir à ton corps et ton esprit une bouffée d’air frais. Les plantes ne sont pas seulement décoratives, elles sont une aide précieuse pour ton bien-être et ta sérénité. Parfois, il suffit juste de te reconnecter à la nature pour retrouver ton équilibre.
A lire aussi : Comment se connecter à la nature? A lire absolument!
Conclusion
L’optimisme est une pratique quotidienne, surtout en tant que parent d’un enfant atypique, et il s’apprend progressivement. À travers des gestes simples et des habitudes bien ancrées, tu peux transformer non seulement ta vie, mais aussi celle de ton enfant.
En prenant soin de toi, en écoutant tes propres besoins, et en aménageant un environnement apaisant, tu crées un cadre qui renforce l’optimisme de toute la famille. Savourer les petits plaisirs, pratiquer la gratitude, rire ensemble, tout cela contribue à un quotidien plus serein.
Et n’oublie pas : persévérer est essentiel, car chaque défi que tu relèves avec optimisme devient une occasion de croissance pour toi et ton enfant. Accepter de sortir de ta zone de confort, d’oser rêver malgré les difficultés, c’est aussi offrir un modèle de résilience à ton enfant. Alors, avance à petits pas, avec confiance. Ensemble, vous construirez un futur où l’optimisme devient votre plus grande force, chaque jour.
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