
Les 3 R de la discipline positive : comment désamorcer les crises sans punir ni crier?
Quand Melyssa était petite, elle faisait parfois des colères qui me laissaient vidée. Je ne savais plus quoi faire. Je criais. Elle pleurait. On s’en voulait. Et on recommençait le lendemain.
J’avais pourtant lu plein de livres. Essayé des petites punitions, des explications calmes… Mais rien ne marchait vraiment. Et surtout, je ne me reconnaissais pas dans ces méthodes. Moi, je voulais éduquer avec le cœur. Sans être permissive. Mais sans blesser.
C’est là que j’ai découvert les 3 R de la discipline positive. Une révélation.
Trois étapes simples. Humaines. Qui respectent ton enfant. Et qui te permettent de garder ton autorité sans crier, de poser des limites sans briser le lien, et de traverser les crises sans t’effondrer.
Dans cet article, je vais te montrer comment appliquer les 3 R dans ton quotidien de parent d’enfant atypique : TDAH, hypersensible, TSA, HP, multi-dys…
Et surtout, comment ces trois lettres ont changé ma relation avec ma fille.
Tu découvriras :
- Pourquoi reconnaître l’émotion désamorce déjà 80 % de la crise.
- Comment réconcilier restaure le lien de confiance après un orage.
- Et en quoi réparer responsabilise ton enfant sans jamais le rabaisser.
Prends un moment pour lire. Ce que tu vas découvrir ici peut vraiment transformer ton quotidien.
R comme « Reconnaître les émotions » : clé pour calmer ton enfant atypique
Émotions fortes chez l’enfant atypique : pourquoi les reconnaître change tout
Quand Melyssa s’énerve pour ce qui semble une broutille – un crayon cassé, un mot mal lu, une consigne floue – j’ai longtemps cru qu’elle exagérait. Qu’elle devait « prendre sur elle ». Mais ça ne marchait jamais. Au contraire, plus j’essayais de minimiser, plus elle explosait.
Et puis, un jour, sa psychologue m’a dit cette phrase :
« Reconnaître ce que votre enfant ressent, ce n’est pas dire qu’il a raison. C’est lui dire qu’il a le droit de ressentir. »
Bascule. Parce qu’un enfant atypique ressent tout en plus fort : la frustration, la peur de l’échec, l’injustice. Son système nerveux est souvent en alerte maximale. Alors quand on ne reconnaît pas ses émotions, il se sent nié. Invisible. Et il perd pied.
Reconnaître, c’est le premier pas vers l’apaisement. Pas besoin de longs discours. Une phrase suffit :
« Tu as l’air très déçu. »
« C’est frustrant, hein, quand on n’arrive pas du premier coup. »
« Tu aurais voulu que ça se passe autrement. »
C’est simple. Puissant. Et presque magique.
Parce qu’au fond, c’est ce que nous voulons tous : que quelqu’un nous voie. Nous entende. Nous comprenne. Les enfants aussi.
Et si ton enfant ne sait pas encore mettre des mots, tu peux l’aider avec des pictos, des livres, ou des jeux. L’idée, c’est qu’il apprenne, avec toi, à nommer ce qui le traverse.
Reconnaître, c’est dire : « Je t’accepte tout entier. Même quand c’est difficile. » Et pour un enfant qui se sent souvent « à côté », c’est un cadeau immense.
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Nommer l’émotion pour calmer le cerveau
Tu as peut-être déjà vécu cette scène : ton enfant hurle, tape du pied, te repousse ou se roule par terre. Et toi, tu sens monter en toi l’envie de dire : « Arrête ! Ce n’est rien ! Respire un bon coup ! »
Mais ça ne marche pas. Pourquoi ? Parce que son cerveau est littéralement en feu. En plein orage émotionnel, le cerveau émotionnel a pris le dessus, et les zones logiques sont en mode avion.
Et là, un truc tout simple peut faire la différence : nommer l’émotion.
Quand tu dis calmement « Tu es en colère » ou « Tu es très frustré parce que ton jeu s’est cassé », tu fais ce qu’on appelle en neuroéducation une activation du cortex préfrontal. Oui, rien que ça. Tu l’aides à reprendre les commandes.
Ce n’est pas de la magie, c’est de la science. Des chercheurs ont montré que nommer une émotion réduit son intensité. Ça permet au cerveau de passer de la réaction à la régulation.
Et ton enfant atypique, souvent hypersensible, a un besoin accru de ce repère. Il ne sait pas toujours ce qu’il ressent, encore moins pourquoi. Tu deviens alors son traducteur émotionnel, son miroir.
Je le vois avec Melyssa : quand je mets les bons mots sur ce qu’elle vit, son corps se détend. Elle souffle. Elle recommence à réfléchir. Et on peut avancer ensemble.
Donc la prochaine fois que tu sens la crise monter, ne cherche pas à raisonner. Commence par nommer. Tu verras, ça change tout.
Valider le ressenti : un message puissant pour ton enfant
Quand j’ai commencé à dire à Melyssa « Je vois que tu es très déçue », je pensais faire un effort de communication. Mais ce que j’ai compris, c’est qu’en réalité, je posais une pierre dans le socle de sa sécurité intérieure.
Parce que valider le ressenti, ce n’est pas juste une technique de parent bienveillant. C’est un message profond que tu envoies à ton enfant. Et ce message, c’est :
« Tu as le droit de ressentir ce que tu ressens. Tu n’es pas trop. Tu es juste humain. »
Pour un enfant neuroatypique, qui entend souvent qu’il est « trop agité », « trop sensible », « trop intense », ce genre de validation est un baume. Ça répare quelque chose en lui.
Ce qu’il entend réellement, ce n’est pas juste « tu es en colère ». Il entend :
- « Je t’accepte même quand tu ne vas pas bien. »
- « Tu n’es pas seul face à ce que tu ressens. »
- « Tu n’as pas besoin de te cacher ou de te retenir pour être aimé. »
Et c’est là que le lien parent-enfant se renforce.
Valider un ressenti ne veut pas dire valider un comportement. Tu peux dire :
« Je comprends que tu sois en colère. En même temps, ce n’est pas OK d’abimer tes jouets. On va trouver une autre façon d’exprimer ça. »
Ton enfant se sent compris. Et quand il se sent compris, il devient plus disponible pour t’écouter. Pour coopérer. Pour apprendre à gérer ce qui le traverse.
Alors la prochaine fois, pense à ça : valider, c’est sécuriser. Et ça, pour un enfant qui doute souvent de sa place, c’est un superpouvoir.

R comme « Réconcilier avec un geste doux » après la crise
Après la tempête : pourquoi ton enfant a besoin d’un geste de réconciliation
Une fois que la crise est passée, on pourrait être tenté de souffler et de passer à autre chose. Sauf que… pour ton enfant, surtout s’il est atypique, ce n’est pas vraiment fini.
Dans sa tête, il peut encore se poser mille questions :
« Est-ce que maman m’aime encore ? »,
« Est-ce que j’ai été trop nul ? »,
« Est-ce que j’ai cassé quelque chose entre nous ? »
Ces pensées-là, il ne les dit pas toujours. Mais elles tournent en boucle. Et si elles restent sans réponse, elles s’enracinent.
C’est pour ça que le geste de réconciliation est essentiel. Il ne s’agit pas de faire comme si rien ne s’était passé. Mais de rassurer le lien.
Un petit mot. Une main posée sur l’épaule. Un « Viens, on se fait un chocolat chaud ? » Ça peut paraître anodin. Mais pour un enfant hypersensible, c’est une preuve d’amour inconditionnel.
Chez nous, après une crise, on a un rituel : je propose une activité douce, sans parler tout de suite. Ecouter nos chansons préférées, se faire un gros câlin, faire un tour dans le jardin. Ça crée une bulle de réparation affective.
Ce moment dit :
« Même si on s’est fâchés, même si ça a été dur, je suis là. On est ensemble. Et je t’aime toujours. »
Et pour un enfant qui doute souvent de lui-même, c’est le ciment du lien parent-enfant.
La réconciliation ne supprime pas ce qui s’est passé. Mais elle montre qu’aucune crise ne brisera le lien entre vous. Et ça, c’est profondément sécurisant.
Pour les after-crises, je te recommande vivement ces petits films d’animation, pour re-créer du lien : 7 films d’animation éducatifs et bouleversants à voir en famille
Ces petits gestes qui réparent plus que les mots
Tu n’as pas besoin de grandes déclarations pour dire à ton enfant qu’il compte pour toi. Surtout après une crise, les mots peuvent parfois être trop lourds, trop maladroits… ou tout simplement mal reçus.
Mais il y a une autre langue, plus douce, plus directe : celle des gestes.
Un plaid posé sur ses épaules. Un sourire complice. Un doudou retrouvé en silence. Une main tendue sans condition. Ces petits gestes ont un pouvoir réparateur immense, surtout chez les enfants qui vivent tout en grand.
Avec Melyssa, j’ai appris que les gestes parlent plus fort que mes explications. Après une dispute, je m’approche doucement. Je m’assieds à côté d’elle. Je ne dis rien. Juste être là, dans la présence calme. Et très souvent, c’est elle qui finit par venir se blottir contre moi.
Ces moments disent :
« Je t’aime même quand tu as perdu le contrôle. »
« Je ne suis pas fâchée contre toi, je suis avec toi. »
Et pour un enfant neuroatypique, qui ressent le monde de façon plus intense, ces gestes sont comme des ancres. Ils apaisent. Ils rassurent. Ils reconnectent.
Si tu ne sais pas quoi faire après une crise, pense simple : une boisson chaude, un dessin ensemble, un moment main dans la main. Ton enfant n’a pas besoin d’un long discours. Il a besoin de ressentir que l’amour est toujours là.
Parce qu’en parentalité, parfois, un geste vaut mille justifications.

S’excuser : un superpouvoir parental sous-estimé
Il fut un temps où je pensais qu’un parent ne devait jamais s’excuser. Par peur de « perdre de l’autorité », ou parce qu’on m’avait dit que c’était à l’enfant de respecter l’adulte, pas l’inverse.
Et puis un jour, j’ai crié trop fort. J’ai vu les larmes dans les yeux de Melyssa. Et là, mon cœur a parlé avant ma tête :
« Je suis désolée. Je n’aurais pas dû crier comme ça. »
Je n’avais jamais vu sa colère redescendre aussi vite. Ni ses bras s’ouvrir aussi vite pour un câlin.
Depuis ce jour, j’ai compris une chose essentielle :
S’excuser n’enlève rien à ton autorité. Ça ajoute à ta crédibilité.
Quand tu t’excuses, tu donnes l’exemple. Tu montres à ton enfant ce que c’est que d’assumer ses erreurs, sans honte, mais avec responsabilité. Tu rends la réparation vivante, incarnée, accessible.
Et tu désamorces chez lui une spirale de culpabilité. Parce qu’un enfant hypersensible ou TDAH se sent très facilement responsable de ce qui va mal. Il pense souvent : « C’est de ma faute si maman a crié. » En t’excusant, tu remets les choses à leur juste place.
Cela ne veut pas dire que tu cautionnes son comportement. Tu peux très bien dire :
« Je suis désolée d’avoir crié. Ce n’est pas la bonne façon de réagir. Et on reparlera ensemble de ce que tu as fait, parce que ce n’est pas OK non plus. »
Tu restes le cadre. Mais tu deviens aussi le modèle. Et ça, c’est une force.
Parce qu’un enfant qui voit ses parents capables de dire « pardon », c’est un enfant qui apprend que la vulnérabilité est une force, pas une faiblesse.
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R comme « Réparer sans punir » : une méthode qui responsabilise
Réparer : une éducation par le sens (et pas par la peur)
Punir, c’est ce qu’on fait souvent quand on se sent dépassé. Quand on veut reprendre le contrôle. Mais avec un enfant neuroatypique, les punitions ont rarement l’effet escompté. Elles créent de la honte, de la rancœur, et surtout… aucune compréhension.
Je me souviens d’une fois où j’ai privé Melyssa de tablette après une crise. Elle a pleuré pendant une heure. Pas parce qu’elle regrettait, mais parce qu’elle se sentait incomprise et punie « juste pour être elle ».
Et si, à la place, on proposait de réparer ? C’est-à-dire : transformer le comportement inapproprié en une action constructive, qui redonne du sens à ce qui s’est passé.
Exemple :
- Ton enfant a cassé un jouet ? Il peut t’aider à le recoller, ou réfléchir à un geste doux envers celui à qui il appartenait.
- Il a crié sur son frère ? Il peut inventer un jeu à partager ensemble, ou préparer une petite surprise.
Ce n’est pas une punition déguisée. C’est une invitation à la conscience et à l’action.
Et ça change tout. Parce que ton enfant apprend que ses actes ont des conséquences, mais qu’il a le pouvoir d’agir pour réparer. Sans honte. Sans peur.
La réparation, c’est une éducation par le sens, pas par la peur.
Et pour un enfant qui a souvent l’impression d’échouer, ça devient une victoire. Une opportunité de se rattraper, de reconstruire, de grandir sans se rabaisser.
Punir exclut. Réparer relie.
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Proposer des choix de réparation : responsabiliser sans culpabiliser
Quand on dit « réparer », certains parents pensent tout de suite à une forme de punition cachée. Pourtant, réparer, ce n’est pas faire payer. C’est donner du pouvoir.
Et la clé, c’est de proposer des choix.
Pourquoi ? Parce que ton enfant, surtout s’il est neuroatypique, a besoin de se sentir acteur. Quand il choisit lui-même comment réparer, il ne subit pas la conséquence. Il s’y engage. Et ça change tout.
Prenons un exemple concret.
Je me souviens d’un soir où Melyssa, à peine assise à table, a renversé son verre d’eau. Encore. C’était le troisième jour de suite. Elle devait avoir 7 ans. Sa dyspraxie rend les gestes du quotidien difficiles, imprécis. Mais ce soir-là, elle était fatiguée, et moi aussi.
Je me suis mordue les lèvres pour ne pas exploser. Et au lieu de m’emporter ou de soupirer, je lui ai simplement dit :
« Tu veux qu’on trouve ensemble une façon de réparer cette situation? »
Je lui ai proposé deux idées simples :
- Essuyer le sol avec une serpillère et éponger la table avec moi, en duo.
- Nettoyer toute seule comme une grande.
Elle a choisi la deuxième option. Ce n’était pas une punition, mais une solution qu’elle a choisie elle-même. Elle s’est sentie actrice, non coupable. Et depuis, c’est presque devenu automatique : quand un verre tombe, elle sait quoi faire.
Elle ne se sent plus « maladroite » ou « nulle », mais responsable et capable de réparer. C’est ça, le vrai apprentissage.
Et pour que ça fonctionne, ton rôle, c’est de proposer un cadre, sans imposer. Tu ouvres la voie, ton enfant choisit le sens. Et là, tu ne formes pas un enfant obéissant, mais un futur adulte conscient, empathique et sûr de lui.
De la crise à la fierté : quand réparer devient un moteur de confiance
Un jour, Melyssa est rentrée de l’école les épaules basses, le regard fuyant. Elle a sorti son cahier de français, l’a posé sur la table sans un mot, et m’a murmuré :
« J’ai eu 4 sur 20… je suis nulle, hein ? »
J’ai senti l’émotion me traverser, mais je suis restée calme. Je l’ai prise dans mes bras, et je lui ai dit simplement :
« Tu veux qu’on essaie de comprendre ensemble ce qui s’est passé ? »
Pas de reproche. Pas de « tu aurais dû réviser plus ». Juste une main tendue.
On a ouvert son cahier. On a regardé les erreurs. Et ensemble, on a créé un petit plan d’actions : relire les leçons avec des surligneurs, faire un jeu de questions-réponses la veille du contrôle, et écrire les mots difficiles sur un tableau pour les retenir avec le geste.
Ce jour-là, elle a compris que ses erreurs n’étaient pas une fatalité. Qu’elle pouvait les regarder en face sans avoir honte. Et surtout, qu’elle pouvait agir.
Elle n’a pas eu 20 au contrôle suivant. Mais elle a eu 10. Et surtout… elle était fière. Fière d’avoir avancé. D’avoir réparé, pas en s’excusant, mais en construisant une nouvelle méthode.
C’est ça, le vrai pouvoir de la réparation : offrir à ton enfant la preuve qu’il peut se tromper, et se relever.
Parce qu’au fond, notre rôle n’est pas de leur éviter les échecs. C’est de leur apprendre quoi en faire.
Conclusion
ll n’y a pas si longtemps, après une énième crise, je me suis assise à côté de Melyssa. On n’a pas parlé tout de suite. Et puis elle a murmuré :
« Tu crois que je suis une mauvaise fille ? »
Mon cœur s’est serré.
C’est pour ça que j’écris aujourd’hui. Parce que si ton enfant se demande s’il est « trop », « pas normal » ou « pas aimable », alors les 3 R de la discipline positive sont plus qu’une méthode. Ce sont des boussoles pour l’aimer mieux.
- Reconnaître, c’est dire : « Je vois ce que tu vis. Tu as le droit de ressentir. »
- Réconcilier, c’est dire : « Je suis toujours là, même après l’orage. »
- Réparer, c’est dire : « Tu peux transformer ce qui a été difficile. Tu es capable. »
Avec ces trois étapes, tu n’éduques pas par la peur, mais par la relation. Tu ne cherches pas à dominer, mais à construire. Et ça, ça change tout. Pour toi. Pour lui. Pour votre lien.
Et tu sais quoi ? Ce n’est pas réservé aux parents parfaits. C’est pour les parents épuisés, ceux qui doutent, ceux qui veulent faire mieux… mais qui n’ont pas toujours la notice.
Tu as le droit d’essayer, de rater, de recommencer. Parce que toi aussi, tu peux reconnaître, réconcilier, réparer.
Un jour, ton enfant ne se rappellera peut-être pas des crises. Mais il se rappellera de comment tu l’as regardé dans ses moments les plus sombres.
Et ça, crois-moi… c’est ce qui construit un enfant confiant.
Pour découvrir mes meilleurs conseils en images, c’est sur ma chaine OptimismeCool.
J’ai particulièrement apprécié l’accent mis sur la reconnaissance des émotions, qui permet de désamorcer les tensions sans recourir aux punitions. Tes exemples concrets rendent cette approche accessible et applicable au quotidien. Merci pour ce partage précieux qui enrichit notre boîte à outils parentale ! 🙏
Merci beaucoup pour ton retour ! Reconnaître les émotions, c’est souvent la clé pour apaiser sans blesser. Je suis ravie que les exemples t’aident à les intégrer au quotidien. Pas à pas, on construit une parentalité plus douce, plus connectée… et tellement plus efficace. Merci de faire partie du voyage !
Merci pour cet article Elise, il m’a vraiment touchée.
En tant que mère, je me suis souvent retrouvée à chercher cet équilibre entre fermeté et bienveillance… et tes mots m’ont recentrée.
Les 3 R m’ont particulièrement parlé, surtout Réparer : c’est libérateur de sortir du besoin d’être parfait pour entrer dans une relation plus vraie, plus humaine avec un enfant.
Merci pour cette piqûre de conscience douce mais puissante 💛
Merci pour ton message si touchant. Je crois profondément que l’équilibre entre fermeté et bienveillance, c’est un chemin plus qu’un but. Et tu as raison, Réparer change tout : on sort de la perfection pour entrer dans la connexion. C’est là que la magie opère. Merci de cheminer avec moi, avec autant de sincérité et de cœur.
Merci pour cet article plein de bon sens! Effectivement, lorsque l’on autorise un enfant à réparer son erreur, lorsqu’on l’accompagne dans ses échecs, on lui tend la main…alors un champ des possibles s’ouvrent devant nous et c’est juste magique!
Merci pour tes mots inspirants ! Oui, quand on transforme l’erreur en occasion d’apprendre, c’est toute la relation qui change. On ne juge plus, on construit. Et là, la magie opère vraiment.
Merci pour cet article qui va sans nul doute m’aider avec mes enfants. C’est difficile de sortir des schémas d’éducation que l’on a reçu… et de garder patience !
Merci pour ton message si vrai. Sortir des anciens schémas demande du courage, de la conscience… et beaucoup de patience avec soi-même aussi. Chaque petit pas compte, même imparfait. Tu es déjà en chemin, et c’est ça qui fait toute la différence. Bravo à toi, et douce continuation avec tes enfants.
Merci pour ce super article,
Si tous les parents pour agir comme cela , sans passer leur temps à crier, ce serait vraiment cool 🙂
Merci à toi. Oui, ce serait vraiment génial si chaque parent pouvait trouver des outils pour rester calme, même dans les tempêtes. Et bonne nouvelle : c’est possible, pas à pas. L’important, c’est d’y croire et de faire de son mieux chaque jour. Ensemble, on avance vers ce « cool » parental !
Quel merveilleux article ! Ce que j’apprécie particulièrement, c’est qu’on peut adapter ces principes à tous les enfants… et même entre adultes ! Reconnaître, Réconcilier, Réparer : un triptyque plein de sagesse, qui invite à plus d’écoute, de responsabilité et de respect mutuel. Merci pour les réflexions que tu suscites en nous chaque semaine!
Merci infiniment Sylvie pour ton message. Tu as mis le doigt sur l’essentiel : ces 3 R, c’est une philosophie de relation qui va bien au-delà de l’enfance. C’est une manière d’être au monde, plus juste, plus humaine.