Trouver son équilibre familial : les 5 piliers à connaître
Il est 19 heures, je rentre du travail après une journée harassante.
Les clients ont été particulièrement plus exigeants et impatients que d’habitude. J’ai juste envie de me lover dans mon bon canapé moelleux. Je n’ai pas l’énergie pour une discussion profonde, et encore moins d’enthousiasme pour revoir les devoirs de ma fille Melyssa.
Ma fille a elle aussi eu son lot de petites contrariétés à l’école : une mauvaise note, une remarque pas très gentille d’un camarade de classe sur sa manière d’écrire et le repas de la cantine pas au top.
Comment entretenir un équilibre familial au milieu des petits défis du quotidien ?
L’équilibre familial est plus qu’un simple concept.
C’est un élément clé du bien-être et de la santé mentale de chaque membre de la famille. Cette quête est encore plus ardue pour les parents avec des enfants atypiques (troubles DYS, TDA/H, haut potentiel, etc.).
Nous allons explorer les 5 piliers pour trouver son équilibre familial et instaurer un climat sain et positif au sein du foyer.
Que tu sois à la recherche de conseils pour améliorer la communication au sein de ta famille, des astuces pour passer du temps de qualité ensemble ou des stratégies pour partager les responsabilités de manière équitable, tu trouveras ici les solutions pour un équilibre familial.
Je te partage mes expériences personnelles, avec ma fille Melyssa qui est dyslexique et dyspraxique.
- Comment trouver son équilibre familial?
- 1/ La communication, le ciment de la famille
- 2/ Le temps de qualité : la boussole émotionnelle
- 3/ Le partage des responsabilités : un travail d’équipe
- 4/ Le respect mutuel : la colonne vertébrale de la famille
- 5/ La flexibilité : l’acceptation du changement
- 6/ Et l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle?
- Conclusion
Comment trouver son équilibre familial?
Equilibre familial définition
L’équilibre familial est perçu comme l’harmonie atteinte lorsque chaque membre de la famille se sent connecté, valorisé et épanoui, tout en respectant l’individualité de chacun. L’équilibre familial n’est pas statique, il évolue avec le temps et les circonstances.
C’est un peu comme une recette de cuisine :
Une famille équilibrée est comme une recette réussie. Chaque ingrédient (membre) a son importance et doit être dosé correctement.
Si un ingrédient domine ou manque, le plat final n’est pas harmonieux. De même, chaque membre de la famille doit apporter sa part pour créer une harmonie globale.
Quelles sont les solutions pour un équilibre familial?
Dans un monde hyperconnecté et en constante évolution, cet équilibre repose sur cinq piliers essentiels :
- Communication authentique : La base de l’équilibre familial. Implique parler, écouter et partager ouvertement entre membres de la famille.
- Temps de qualité : Être pleinement présent avec les proches, pas seulement physiquement, mais avec une attention totale.
- Partage des responsabilités : La collaboration de chaque membre de la famille est indispensable pour renforcer l’unité.
- Respect et compréhension mutuels : Accepter et célébrer les différences individuelles au sein de la famille.
- Flexibilité : Être adaptable et prêt à faire des compromis face aux changements et aux défis familiaux.
Après avoir esquissé les cinq piliers d’une vie familiale équilibrée, zoomons sur le plus crucial : la communication.
A lire aussi : Etre un bon parent pour son enfant atypique : 3 compétences indispensables
1/ La communication, le ciment de la famille
La communication est souvent considérée comme le ciment qui maintient une famille unie, mais lorsqu’il s’agit de familles ayant un enfant atypique, cette importance est multipliée.
Dans de tels contextes familiaux, il ne s’agit pas seulement de parler, mais aussi de comprendre — une forme d’écoute qui va au-delà des mots.
Par exemple, quand mes journées sont très éprouvantes, je prends quelques minutes pour moi quand je rentre à la maison. Comme un sas de décompression indispensable : pour respirer et me détendre.
Ensuite, je parle ouvertement de mon état d’esprit à ma fille : « Chérie, j’ai eu une journée vraiment difficile, et je sais que toi aussi. Que dirais-tu si on prenait un petit moment pour parler de nos journées ? »
Si elle n’a pas envie je respecte, et je la prends juste dans mes bras pour lui faire comprendre que je suis là pour elle. Et j’essaie de rester dans une écoute active.
L’écoute active
Le défi avec l’écoute active dans ce contexte est qu’il ne s’agit pas seulement de comprendre les mots.
Les signaux non-verbaux sont souvent aussi informatifs que les paroles elles-mêmes. Être attentif à ces signaux non-verbaux peut te fournir des indices précieux sur l’état émotionnel de ton enfant, et te permettre d’agir en conséquence.
L’écoute active est un sujet phare de l’ouvrage « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » de Adele Faber et Elaine Mazlish. C’est une véritable bible en matière de communication parent-enfant.
L’écoute active implique d’être physiquement et mentalement présent.
Exit les scroll sur le téléphone.
Les 7 techniques tirés de l’ouvrage que j’utilise régulièrement avec Melyssa sont :
- Posture corporelle : Regarde ton enfant dans les yeux, penche-toi légèrement vers lui, il aura plus facilement le sentiment d’être écouté.
- Acquiescement silencieux : Si ton enfant semble contrarié mais n’exprime pas pourquoi, un simple hochement de tête peut l’encourager à s’ouvrir davantage.
- Questions ouvertes : Utilise des questions qui encouragent la conversation. Au lieu de demander : « Comment s’est passée ta journée ? » comme tous les autres parents, tu pourrais dire : « Raconte-moi quelque chose d’intéressant qui s’est passé aujourd’hui. »
- Reformulation : Quand ton enfant dit : « Je déteste l’école », tu pourrais répondre : « Tu as vraiment l’air frustré par l’école en ce moment. »
- Validation des Sentiments : Plutôt que de minimiser avec des phrases comme « Ce n’est pas grave », valide les émotions de ton enfant avec « Je comprends que ça puisse te sembler vraiment important. »
- Éviter les jugements : Plutôt que de dire « Tu ne devrais pas te sentir comme ça », reconnais l’émotion sans jugement : « Je vois que tu te sens vraiment mal à propos de cela. »
- Non-interruption : Même si c’est tentant, surtout si tu penses avoir une solution, laisse ton enfant terminer ses phrases sans l’interrompre.
En plus de l’écoute active, une bonne communication repose aussi sur le choix des mots.
Pour en savoir plus sur l’ouvrage « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » et les concepts associés, c’est ici : Faber et Mazlish: mieux communiquer avec son enfant atypique
Le choix des mots
L’importance des phrases simples et du bon choix des mots en communication ne saurait être surestimée, surtout quand il s’agit d’enfants ayant des difficultés de compréhension ou des troubles du langage.
Des études en psychologie du développement montrent que l’adaptation du langage peut réduire le stress et la frustration chez l’enfant.
Il m’a fallu du temps pour comprendre que certains termes ou expressions peuvent être ambigus ou même troublants pour ma fille Melyssa, qui est dyslexique et dyspraxique. Voici quelques erreurs que j’ai commises :
« Tu n’aurais jamais dû faire ça ! « : j’ai compris que cette phrase était difficile à comprendre pour Melyssa. Ca ne disait pas clairement le comportement qui n’était pas adapté.
« Je t’ai déjà dit mille fois de… »: « mille fois » peut être pris de manière littérale par certains enfants atypiques.
« Tu me rends folle ! » : Cette expression peut être troublante pour un enfant, qui pourrait se sentir coupable des émotions de l’adulte.
Ce que j’essaie de faire désormais pour une communication plus efficace :
« Montre-moi ce qui ne va pas. » : Cette phrase invite l’enfant à communiquer à travers des actions si les mots sont difficiles pour lui.
« C’est l’heure du dîner, viens manger ! » : Direct et à point, cette phrase évite toute ambiguïté sur ce qui va se passer ensuite.
« Est-ce que tu as besoin d’un câlin ? » : Une phrase simple et claire qui permet à l’enfant de comprendre ce que tu proposes.
L’utilisation d’un langage adapté peut faire toute la différence dans la qualité de la communication entre toi et ton enfant. Le secret réside dans la simplicité, la clarté et la précision des termes employés.
A lire aussi : Comment renforcer le lien parent-enfant? 5 clés essentielles
2/ Le temps de qualité : la boussole émotionnelle
Après des journées épuisantes, l’idée de planifier une activité en famille peut sembler décourageante. Mais c’est justement dans ces moments que le temps de qualité prend tout son sens.
Alors, au lieu de nous laisser submerger par la fatigue et les contrariétés, il est plus pertinent d’instaurer des petites routines. Melyssa et moi avons instauré une petite tradition : le « Mercredi Cocooning ».
Chaque mercredi soir, après le dîner, nous nous installons dans le salon avec une couverture douillette, une infusion à la menthe et quelques carrés de chocolat.
C’est notre moment à nous, sans distractions, sans jugements. Parfois nous feuilletons des albums photos.
Ce n’est pas grand-chose, mais ces moments nous permettent de nous reconnecter, de partager nos émotions et de renforcer notre lien. Et le plus beau dans tout ça ? Cela ne nécessite pas une grande planification. Juste l’envie d’être ensemble et de savourer ces instants.
Les repas en famille
Les repas sont souvent des moments où la famille se retrouve, mais ils peuvent être source de stress pour un enfant atypique. Pour rendre ces moments plus agréables pour tous, pense à créer un environnement apaisant. Utilise des lumières douces et surtout minimise les distractions.
Voici les 5 distractions à éviter:
- Télévision allumée : Entre les dessins animés et les actualités, difficile de se concentrer sur la conversation et la nourriture.
- Animaux de compagnie : Chiens qui quémandent, chats qui sautent sur la table… Nos amis à quatre pattes peuvent être adorables, mais aussi très distrayants.
- Musique trop forte ou inadaptée : La musique peut être apaisante, mais si elle est trop forte ou ne plaît pas à tout le monde, elle devient une distraction.
- Smartphones et tablettes : Ah, ces écrans qui captent toute notre attention ! Ils sont souvent la première source de distraction pendant les repas.
- Multiples plats et condiments sur la table : Trop de choix peut parfois distraire, surtout pour un enfant qui a du mal à se décider.
Les activités sensorielles
Dans un monde où le tactile prend de plus en plus de place, les activités sensorielles comme la manipulation de la pâte à modeler et les jeux d’eau, voire même des jeux avec des textures diverses comme le riz ou les lentilles, offrent aux enfants une expérience particulièrement riche.
Pour les enfants atypiques, ces types d’activités vont bien au-delà du simple jeu. En effet, ces activités peuvent avoir un effet apaisant sur les enfants, tout en stimulant leurs capacités motrices et cognitives. Certains experts en développement de l’enfant ont même observé une amélioration de la concentration et de l’interaction sociale chez les enfants qui participent régulièrement à ces activités sensorielles.
Quelques propositions :
- Jeux d’eau avec des récipients : Verser de l’eau d’un récipient à un autre peut non seulement aider à développer la motricité fine, mais aussi introduire des concepts de base en mathématiques comme le volume et la capacité. De plus, cela encourage la coopération si plusieurs enfants jouent ensemble.
- Peinture à doigts : Cette activité créative peut non seulement être une sortie pour l’expression émotionnelle, mais aussi une occasion d’apprendre les couleurs et comment elles se mélangent. Si pratiquée en groupe, elle peut aussi encourager le respect de l’espace de l’autre.
- Chasse au trésor sensorielle : Cacher des objets de différentes textures dans une boîte de sable ou de riz et demander aux enfants de les trouver peut stimuler la curiosité et l’esprit d’observation. De plus, cela peut encourager le travail d’équipe et la communication quand ils partagent des indices.
- Jeux de construction avec des blocs : En plus de stimuler la créativité et la motricité fine, construire quelque chose ensemble peut encourager des compétences comme la négociation, le partage et la résolution de problèmes.
- Jeu de mimes : Un enfant mime une action ou une émotion et les autres doivent deviner ce que c’est. Ce jeu peut aider à développer l’empathie et la compréhension des émotions, tout en encourageant la communication non-verbale.
Ma fille Melyssa adore jouer avec les boules de slime. Avant de commencer, elle est souvent agitée ou distraite, mais une fois qu’elle plonge ses mains dans la matière visqueuse, son visage s’illumine. Elle devient plus calme et concentrée, et cela dure même après que l’activité est terminée.
A lire aussi : Temps de qualité avec des enfants atypiques : 3 idées
3/ Le partage des responsabilités : un travail d’équipe
Équilibrer vie de famille, vie professionnelle et vie de couple est un véritable exercice d’acrobate. C’est encore plus délicat lorsqu’on est parent d’un enfant atypique. Alors, comment éviter que la barque ne chavire ? Comment trouver son équilibre familial?
Agendas partagés : La magie de l’organisation
L’agenda est bien plus qu’un simple carnet où noter les rendez-vous chez le médecin ou les anniversaires. Il devient un outil précieux pour synchroniser les vies de tous les membres de la famille.
Investis dans un agenda familial ou utilise une application partagée, où chacun peut ajouter ses propres engagements professionnels, scolaires ou sociaux.
Tu as une réunion de travail importante et ton conjoint doit amener ton enfant à une thérapie ? C’est noté ! Ainsi, aucune surprise, et chacun peut prendre ses responsabilités en toute connaissance de cause. Le fait de tout mettre à plat évite bien des tensions.
Je te conseille plus particulièrement l’appli FamilyWall, qui est gratuite.
Cette application propose un agenda partagé qui coordonne les activités de tous les membres de la famille. Elle centralise rendez-vous, tâches à faire et listes de course dans un espace unique, accessible à tous à n’importe quel moment. Au revoir aux post-it et aux bouts de papier égarés!
A lire aussi : Comment optimiser son organisation pour mieux vivre?
Répartition équitable
Imagine, après une journée épuisante, tu rentres et trouves que ton partenaire a déjà commencé à préparer le dîner. Un petit soulagement, n’est-ce pas ?
A la maison, Melyssa a aussi ses petites tâches. Par exemple, elle s’occupe du chien et de mettre la table certains soirs. Cela lui donne un sentiment d’accomplissement et d’appartenance à notre équipe familiale.
Mais attention, il n’y a pas de planning gravé dans le marbre ! Si l’un de nous a une journée particulièrement difficile, on s’adapte. Le but n’est pas de suivre un planning à la lettre, mais de se soutenir mutuellement.
C’est cette flexibilité, ce soutien et cette communication ouverte qui font de notre famille une véritable équipe. Et je peux te dire, ça change tout !
Un partage des responsabilités efficace passe aussi par un temps à prendre pour prendre soin de soi.
A lire aussi : 50 façons de prendre soin de soi
4/ Le respect mutuel : la colonne vertébrale de la famille
Quand chacun court après le temps et jongle entre mille responsabilités, il est facile d’oublier une valeur fondamentale : le respect mutuel.
Ce principe simple, mais ô combien puissant, a le pouvoir de transformer la dynamique familiale, surtout lorsque l’on est parent d’un enfant atypique. Alors, comment intégrer cette valeur dans notre quotidien pour trouver un équilibre familial?
La puissance de la reconnaissance
Chaque jour, prends un petit moment pour exprimer ce que tu apprécies chez ton partenaire et tes enfants. Cela peut être un compliment sur un repas bien préparé, une reconnaissance pour un effort scolaire, ou simplement un « merci » pour une tâche ménagère accomplie.
Quel bonheur de se sentir reconnu et apprécié ! Tu verras que cette petite habitude fera des merveilles sur l’ambiance familiale. Dans le cas d’un enfant atypique, cette reconnaissance est doublement importante. Elle peut l’aider à prendre conscience de ses compétences et renforcer son estime de soi.
Établir des limites : l’équilibre entre liberté et cadre
Il est indispensable de respecter les besoins et les limites de chacun pour que tout le monde puisse vivre harmonieusement sous le même toit.
Établir des limites, c’est aussi établir un cadre sécurisant, surtout pour un enfant atypique qui peut avoir des besoins spécifiques.
Par exemple, certains enfants sont très sensibles au bruit. Respecter cela, c’est éviter de mettre la musique trop forte ou de crier à travers la maison.
Le respect des limites ne signifie pas que tu cèdes à tous les caprices, mais que tu reconnais l’autre en tant qu’individu unique. C’est un acte d’amour, de compréhension, mais aussi de sagesse.
A lire aussi : Comment se simplifier la vie? 10 clés pour les familles avec enfants atypiques
5/ La flexibilité : l’acceptation du changement
Si je te disais que la flexibilité n’est pas simplement une qualité utile, mais qu’elle peut devenir une véritable philosophie de vie ?
Plans B : La clé de la tranquillité d’esprit
La vie, c’est un peu comme une pièce de théâtre sans script. Tu peux répéter tes répliques autant que tu veux, mais parfois, le décor s’écroule ! Avoir un plan B, c’est un peu comme avoir une couverture de sécurité émotionnelle. Si la baby-sitter annule à la dernière minute ou si une réunion de travail s’étire, pas de panique ! Tu as déjà une autre solution à portée de main.
Cela peut être une liste de contacts de secours, ou encore des jeux et des activités à la maison que ton enfant adore et qui peuvent être mis en place en quelques minutes. Mets en place ton « filet de sécurité ».
La gestion du temps : composer avec le quotidien
Nous avons tous les mêmes 24 heures dans une journée, mais quand tu as un enfant atypique, chaque minute compte double. Les besoins imprévisibles peuvent surgir à tout moment, et c’est là que la flexibilité entre en jeu.
Voici quelques idées pour mieux gérer ton temps tout en jonglant entre le travail, les rendez-vous médicaux, et les moments en famille.
- Expérimente le batch-cooking : Prépare les repas de la semaine pendant le weekend et congèle-les. Cela libère du temps pendant les jours ouvrables.
- Routine du soir : mets en place une routine pour le soir qui inclut la préparation pour le lendemain : sacs à dos prêts, déjeuner emballé, etc. Cela rendra ta matinée beaucoup plus fluide.
- Prévois les imprévus : Bloque à l’avance des créneaux horaires dans ta semaine pour des « imprévus ». Cela peut être un créneau de 30 minutes en fin de journée.
La flexibilité va t’aider à ajuster tes plans, tes attentes et même tes méthodes de communication pour maintenir un environnement familial sain et aimant. Le lâcher-prise peut aussi t’aider à trouver un équilibre familial. Le lâcher-prise c’est l’art d’accepter ce que tu ne peux pas changer. Il va t’enseigner à ne pas t’accrocher trop fermement à des idées, des plans ou des résultats spécifiques.
On a parlé des piliers pour l’équilibre familial, mais qu’en est-il de l’équilibre vie perso / vie pro?
A lire aussi : Comment lâcher prise et profiter de la vie grâce à l’optimisme?
6/ Et l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle?
Vie perso / vie pro : une nécessité
L’équilibre entre vie perso et vie pro est une clé essentielle du bien-être individuel et familial. Dans un monde où les frontières entre travail et maison s’estompent de plus en plus, trouver cet équilibre devient un défi majeur. Il s’agit de créer un environnement où les individus peuvent exceller dans leur carrière tout en ayant suffisamment de temps et d’énergie pour les activités personnelles et les moments passés avec les proches.
Cet équilibre permet de réduire le stress, d’augmenter la productivité et de favoriser une atmosphère de contentement général.
Quels conseils pour mieux concilier vie perso / vie pro?
Dans son article, les Echos solutions propose quelques conseils pratiques:
Le conseil capital est de fixer des limites claires, une démarche qui n’est pas seulement logique mais aussi respectueuse de notre propre bien-être et de celui de nos familles. Par exemple, quitter le travail à temps au lieu de rallonger les heures de bureau à cause de la charge de travail (qui sera toujours grandissante et présente).
L’optimisation du temps de travail est présentée non comme une tâche, mais comme une libération, permettant des moments de pure concentration qui rendent les heures de travail non seulement plus productives mais aussi plus gratifiantes.
Sur le plan personnel, l’article évoque l’importance de s’accorder du temps pour des passions et des loisirs qui nourrissent l’âme, et de s’immerger pleinement dans les précieuses vacances, coupures vitales pour notre équilibre émotionnel et notre énergie.
Quelles pistes pour que cet équilibre s’améliore à l’avenir?
Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, la psychologue Sylviane Giampino appelle à en faire davantage pour éviter des « burn-out » familiaux.
Sylviane Giampino, psychologue et autrice, souligne l’urgence d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et familiale pour prévenir l’épuisement des familles. Elle critique la répartition inégale des responsabilités parentales et professionnelles, qui accentue le stress familial et contribue à la détérioration du bien-être des enfants.
Giampino appelle à une réforme des congés parentaux, à une meilleure intégration de la parentalité dans les politiques d’entreprise, et à l’amélioration des services pour enfants.
Elle insiste sur la nécessité d’une action collective pour soutenir l’équilibre familial, réduire les tensions conjugales et favoriser le développement et l’épanouissement des enfants. Sa proposition comprend des congés parentaux plus équitables et des mesures pour harmoniser les obligations professionnelles et familiales.
Les entreprises jouent donc un rôle crucial en adoptant des politiques flexibles, telles que les horaires de travail ajustables, le télétravail et les congés parentaux équitables.
Conclusion
Atteindre un équilibre familial harmonieux est vital, surtout après des journées épuisantes comme celles que ma fille Melyssa et moi-même affrontons régulièrement. Les défis quotidiens, qu’il s’agisse de clients exigeants au travail ou de remarques désobligeantes à l’école, peuvent peser lourd. Mais en s’appuyant sur les cinq piliers essentiels – communication, temps de qualité, partage des responsabilités, respect mutuel et flexibilité – nous pouvons naviguer à travers ces tempêtes.
Planifier des activités comme des jeux de société ou des balades en famille peut revitaliser l’esprit et renforcer la cohésion. Le partage des tâches ménagères, adapté à l’âge de chacun, enseigne la responsabilité tout en allégeant la charge des parents.
Reconnaître les efforts de chacun, même pour de petites tâches, cultive un environnement de respect mutuel. Enfin, être flexible, comme adapter les horaires en fonction des imprévus, aide à maintenir l’équilibre sans stress supplémentaire.
En intégrant ces principes dans notre routine, nous pouvons transformer les défis quotidiens en opportunités de renforcement familial, assurant ainsi un avenir plus serein et équilibré pour tous.
Merci pour cet article ! Très utile pour tout les jeunes parents notamment mais aussi pour des personnes qui souhaite simplement améliorer leur vie de couple.
Etant maman moi-même, je vous remercie pour cet article ! Vos conseils pratiques et bienveillants sur la communication, le partage des responsabilités et la flexibilité sont d’une grande aide pour créer un environnement familial sain et serein 🙂 .
Merci Caroline
Merci pour cet article qui met en lumière des astuces et conseils pratiques pour trouver l’équilibre en famille. Très enrichissant et inspirant.
Merci Jeanne
Merci pour cet article qui remet les choses à leurs justes places et qui donne des clés pour rééquilibrer les choses quand on sent un déséquilibre familial pointer le bout de son nez 🙂🙏
Merci Marion
Bravo pour cet article inspirant. Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que la communication c’est ce qui est plus important pour trouver son équilibre familial !
Merci pour ces conseils pratiques pour équilibrer la vie familiale. Il met en avant l’importance de la communication, du partage des responsabilités, et du respect mutuel. En fin de compte, l’article promeut un environnement familial basé sur l’amour, l’écoute, et l’adaptabilité. Une ressource utile pour les parents cherchant à trouver cet équilibre.
Merci Patricia
Super article avec des conseils concrets qui paraissent presque évident.
C’est vrai que malheureusement la famille est souvent considérée comme acquise et beaucoup n’y investissent de temps ni les moyens pour cultiver son harmonie.
Merci Pascal
J’aime la notion de « boussole émotionnelle » telle qu’elle est expliquée dans cet article.
Le temps de qualité en famille renforce les liens, favorise la communication ouverte, réduit le stress, et modèle des comportements positifs. La « boussole émotionnelle » est la capacité à gérer et comprendre les émotions, améliorant ainsi la communication, la résolution des conflits, l’empathie, et le soutien émotionnel. Ces deux concepts sont essentiels pour des relations familiales saines et épanouissantes, car ils contribuent au bien-être émotionnel et à une meilleure compréhension mutuelle.
Merci Dieter. Très juste, merci pour ton commentaire enrichissant.
tres bel article ! C’est très inspirant ces rappels. Parfois on pourrait se laisser gagner pour l’idée de prendre des raccourcis à tort !
merci à toi !
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