Parent d'enfant atypique

Parent d’enfant neuro-atypique : Guide pour les débutants


Quand Melyssa avait 3 – 4 ans, j’ai su qu’elle était spéciale. Ses mouvements, sa manière d’interagir avec le monde qui l’entourait, tout semblait indiquer qu’elle ne suivait pas le même chemin que les autres enfants de son âge.

Après quelques mois d’incertitude et d’attente, la consultation chez un psychomotricien a apporté les premières réponses, mais aussi de nouvelles questions. Le diagnostic est tombé : suspicion de dyspraxie visuo-spatiale. Ce fut un mélange de soulagement et de peur. Enfin, je pouvais mettre un nom sur la différence de ma fille, mais en même temps, je me sentais complètement désemparée et impuissante. Comment aider Melyssa à naviguer dans un monde qui n’est pas conçu pour elle ? Comment lui fournir les outils nécessaires pour qu’elle puisse s’épanouir malgré ses défis ?

J’aurai donné tout ce que je possédais pour une « notice ». Un guide clair et précis sur comment être le meilleur soutien possible pour ma fille. Ce guide, celui que tu es sur le point de lire, est conçu pour tous les parents d’enfant neuro-atypique débutant. Il ne prétend pas avoir toutes les réponses, mais il vise à débroussailler le chemin, à éclairer les étapes à suivre, et à offrir des stratégies concrètes pour accompagner ton enfant neuro-atypique. C’est une main tendue dans les moments de doute, un phare dans la tempête d’émotions que tu peux ressentir.

1/ Comprendre la neuro-atypie chez l’enfant


Imagine que tu te prépares à explorer un nouveau pays. Ce n’est pas juste un changement de décor, c’est un saut dans un univers où tout te semble étranger : les coutumes, la langue, la nourriture, et même la manière de penser. C’est un peu comme plonger dans le monde de la neuro-atypie, un concept qui, à l’instar d’une culture inconnue, possède ses propres caractéristiques et sensibilités. Découvre ce nouveau pays :

Qu’est-ce que la neuro-atypie ? définition et types de neurodiversité

La notion de neuroatypie, également connue sous les termes de neurodivergence ou neuroatypicité, englobe une variété de configurations cognitives qui s’éloignent de ce qui est généralement considéré comme standard.

Cette catégorie inclut diverses conditions telles que les Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA), y compris le syndrome d’Asperger, ainsi que toute une gamme de troubles d’apprentissage spécifiques, communément regroupés sous l’appellation « troubles Dys » – parmi lesquels on trouve la dyslexie, la dyspraxie, la dyscalculie et la dysorthographie. Elle couvre également les troubles de déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Par ailleurs, cette définition s’étend à des caractéristiques telles que la précocité intellectuelle, souvent associée à la douance ou aux individus hauts potentiels intellectuels (HPI), ainsi qu’à l‘hypersensibilité.

Quand on est parent d’un enfant neuro-atypique, on fait souvent face aux jugements et aux préjugés des autres (comme nous jugeons parfois des étrangers venus de contrées lointaines -pour reprendre la métaphore du voyage-.)

Il est fréquent de devoir expliquer que son enfant rencontre des difficultés particulières, et malheureusement, ce n’est pas toujours accueilli avec compréhension. On peut être critiqué par les proches, le système éducatif ou certains professionnels de la santé : « tu as un style parental trop laxiste », « ton enfant est paresseux et lent », « il ne fait jamais d’efforts », « il est dans la lune », « il pleure pour rien », « il est trop capricieux »etc.

Le conseil primordial est de te rapprocher de ton pédiatre, et de solliciter une évaluation neuropsychologique réalisée par un spécialiste tel qu’un neuropsychologue, un pédopsychiatre ou un psychologue familiarisé avec ces troubles spécifiques. Si cela n’est pas possible, procure-toi des livres, regarde les vidéos sur Youtube, participe à des ateliers, rejoins les forums de parents. tu peux déjà démarrer avec cet article. Il te donnera les clés pour débroussailler le chemin avec des Guides pdf gratuits selon l’atypie.

Il y a quelques traits communs aux enfants neuro-atypiques, identifions-les.

3 signes communs chez les enfants neuro-atypiques

Traitement sensoriel différent

Beaucoup d’enfants neuro-atypiques ont une expérience sensorielle du monde qui diffère de la norme. Cela peut signifier une hypersensibilité ou une hyposensibilité à des stimuli tels que les sons, les lumières, les textures ou les goûts. Par exemple, un enfant avec TSA peut trouver des bruits quotidiens écrasants. Ma fille Melyssa, multi-dys avec des troubles de l’attention, peut se sentir vite submergée dans un centre commercial bruyant, trouvant le bourdonnement constant des conversations insupportable.

Approches uniques de la résolution de problèmes et de la pensée

Les individus neuro-atypiques peuvent aborder les tâches, les défis et la résolution de problèmes de manière unique. Par exemple, une personne avec dyslexie peut développer des compétences visuelles et spatiales exceptionnelles, tandis qu’une personne surdouée (HPI), avec précocité intellectuelle, peut avoir une pensée divergente qui lui permet de voir des solutions que d’autres ne voient pas.

Besoin de structures et de routines

Beaucoup d’enfants neuro-atypiques trouvent un grand confort et une meilleure fonctionnalité dans des routines et des structures claires. Cela peut aider à gérer l’anxiété, à réduire l’incertitude et à fournir un cadre stable dans lequel ils peuvent prospérer.

Pour Melyssa, c’est important pour elle de pouvoir visualiser ce qu’elle va vivre dans la journée. Où est-ce qu’elle va être, avec qui, quelles activités, etc. Quand il y a des imprévus, elle est mal à l’aise.

Cette étude de Lisa V. Ibañez, du départment de psychologie de l’Université de Washington, a démontré que l’installation de routines chez des enfants atteints de TSA, amélioraient nettement la qualité de la communication parent-enfant et réduisait considérablement le stress familial.

Est-ce que tu comprends mieux le pays de la neuro-atypie?

Identifier les signes et chercher un diagnostic

Pour les parents découvrant que leur enfant est neuro-atypique, cela peut ressembler à l’atterrissage inattendu dans un pays étranger. Tu peux te sentir complètement perdu, sans savoir par où commencer. Identifier les signes c’est comme apprendre les bases de la langue locale : cela te permet de comprendre ton enfant et de mieux communiquer avec lui.

Chercher un diagnostic, c’est comme obtenir une carte de ce nouveau territoire : cela fournit un cadre pour comprendre les défis spécifiques auxquels ton enfant est confronté et les ressources disponibles.

Comme tout voyage, le chemin vers la compréhension de la neuro-atypie est parsemé de défis, mais aussi de découvertes enrichissantes. En apprenant à naviguer dans ce nouveau monde, toi et ton enfant vous trouverez un terrain d’entente, bâtir des ponts de compréhension et, finalement, célébrer la richesse que la diversité apporte à nos vies.

Lire aussi : Etre un bon parent pour son enfant atypique : 3 compétences indispensables

2/ Établir un environnement de soutien à la maison

Créer un environnement de soutien à la maison est essentiel pour le bien-être et le développement de l’enfant neuro-atypique. Cela implique plusieurs aspects, notamment la création d’un espace sécurisé et l’établissement de routines.

Création d’un espace sécurisé pour l’enfant neuro-atypique

Un espace sûr pour un enfant neuro-atypique est un lieu où il peut se sentir à l’aise, détendu et libre d’explorer sans danger.

Cela peut signifier, par exemple, aménager une pièce ou un coin de la maison avec des couleurs apaisantes, une lumière douce et des meubles sécurisés, sans angles vifs.

Pour un enfant hypersensible aux stimuli sensoriels, cela peut aussi impliquer de minimiser les bruits forts ou les lumières clignotantes. Un enfant avec des besoins sensoriels spécifiques pourrait bénéficier d’un coin calme équipé de coussins, de couvertures pondérées ou d’objets à manipuler pour l’aider à se calmer et à se concentrer.

La routine et la structure : clés pour le bien-être des enfants neuro-atypiques

On l’a vu précédemment, le besoin de routines est un des traits communs des enfants neuro-atypiques. Les routines leur fournissent un cadre prévisible qui peut réduire l’anxiété et les aider à comprendre ce qui est attendu d’eux.

Par exemple, un emploi du temps visuel affiché sur le réfrigérateur peut aider un enfant avec TSA à se préparer mentalement aux activités de la journée.

De même, des routines du coucher régulières, avec des activités calmantes comme la lecture ou l’écoute de musique douce, peuvent aider les enfants avec TDAH à se détendre et à s’endormir plus facilement.

La clé est la cohérence : les mêmes activités, réalisées de la même manière et à la même heure chaque jour, offrent une structure rassurante.

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3/ Communication et interaction avec ton enfant

La communication et l’interaction avec un enfant neuro-atypique peuvent présenter des défis uniques mais surmontables. En adoptant des approches adaptées et empathiques, tu peux améliorer significativement la communication et renforcer ton lien avec ton enfant.

A lire aussi : Comment renforcer le lien parent-enfant? 5 clés essentielles

Améliorer la communication avec l’enfant neuro-atypique

La communication avec un enfant neuro-atypique nécessite souvent des techniques spécifiques qui prennent en compte ses particularités.

Par exemple, pour un enfant avec TSA, il peut être utile d’accompagner les instructions verbales d’images ou de gestes pour clarifier le message.

De même, pour un enfant avec TDAH, maintenir un contact visuel et réduire les distractions environnantes peut faciliter la concentration lors des conversations. Il est également bénéfique de vérifier régulièrement leur compréhension en leur demandant de répéter ce qu’ils ont entendu ou compris.

Écoute active et validation des sentiments de l’enfant

L’écoute active est cruciale lorsqu’il s’agit de communiquer avec un enfant neuro-atypique.

Cela signifie prêter une attention complète à ce que l’enfant dit, sans jugement ni interruption, et lui montrer que ses pensées et sentiments sont valides et importants.

Par exemple, si un enfant exprime de la frustration ou de la tristesse, reconnaissez ses émotions en disant quelque chose comme : « Je vois que tu es vraiment contrarié par cela, veux-tu en parler ? »

Cela peut aider l’enfant à se sentir entendu et compris, ce qui est essentiel pour construire sa confiance en soi et améliorer la communication.

Encourager l’indépendance et la confiance en soi

Encourager l’indépendance chez un enfant neuro-atypique est un processus graduel qui nécessite patience et encouragement.

Commence par des tâches simples qu’ils peuvent accomplir seuls, comme s’habiller ou préparer un en-cas, puis progresse vers des activités plus complexes.

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Félicite les efforts et les réussites, même mineurs, pour renforcer son estime de soi.

Par exemple, lorsque ma fille Melyssa (dyspraxique) est parvenue à attacher ses chaussures seule, nous avons carrément applaudi et montré bruyamment notre enthousiasme. De même, offrir des choix dans les activités quotidiennes peut aider les enfants à se sentir plus en contrôle et à développer leur capacité de prise de décision, ce qui est fondamental pour leur indépendance et leur confiance en soi. Ma fille participe activement dans les tâches ménagères, et elle aime particulièrement faire la vaisselle à la main.

4/ Prendre soin de soi en tant que parent d’enfant neuro-atypique

Être parent d’un enfant neuro-atypique est une expérience enrichissante, mais comme tu l’as constaté, elle peut aussi être source de stress et d’épuisement. Il est crucial de reconnaître l’importance du bien-être émotionnel et physique pour maintenir non seulement ta santé mais aussi celle de ta famille.

A lire aussi : Parent d’enfant atypique : les clés pour un bien-être durable

L’importance du bien-être émotionnel et physique des parents

Le bien-être émotionnel pour les parents d’enfants neuro-atypiques est fondamental. Il est facile de s’oublier en se concentrant sur les besoins de l’enfant, mais se négliger peut mener à l’épuisement et à la frustration.

Prendre du temps pour soi, pratiquer des activités qui te plaisent ou simplement se reposer, sont des aspects essentiels pour maintenir ton équilibre émotionnel et physique. Cela peut signifier s’accorder une pause avec un bon livre, pratiquer une activité physique régulière ou méditer pour réduire le stress.

Tu trouveras ici plusieurs idées : 50 façons de prendre soin de soi

Stratégies pour gérer le stress et prévenir l’épuisement

En tant que parent d’un enfant neuro-atypique, adopter des stratégies de gestion du stress est crucial pour ton bien-être. Voici des techniques et des exemples du quotidien pour t’aider à gérer le stress et à éviter l’épuisement :

  • Techniques de respiration profonde : Intègre des moments de respiration profonde dans ta routine quotidienne. Par exemple, avant de commencer ma journée, je prends trois minutes pour me concentrer sur ma respiration, inspirant profondément par le nez et expirant lentement par la bouche. Utilise cette technique lors des moments de tension, comme avant une réunion à l’école ou pendant une crise.
  • Établissement de limites saines : Il est essentiel de fixer des limites pour préserver ton espace personnel et ton temps. Cela peut signifier refuser des engagements supplémentaires, établir des heures fixes où tu es « hors service », ou créer un espace chez toi où tu peux te retirer pour te détendre.
  • Reconnaissance des signes de l’épuisement : Apprends à reconnaître les premiers signes de l’épuisement, comme l’irritabilité, le manque de motivation, les troubles du sommeil ou une sensation de découragement. Lorsque tu remarques ces signes, prends des mesures pour te reposer et te ressourcer.
  • Déléguer certaines tâches : N’hésite pas à demander de l’aide pour des tâches ou des responsabilités. Confier la lessive à un autre membre de la famille ou demander à un ami de prendre ton enfant à un rendez-vous peut alléger ta charge mentale et réduire ton stress.
  • Chercher de l’aide professionnelle : Si vraiment le stress devient trop pesant, envisage de chercher une aide professionnelle extérieure. Cela peut être une thérapie pour toi-même, du coaching parental ou rejoindre un groupe de soutien.

S’accorder régulièrement des pauses et pratiquer la pleine conscience

Pour Mark Bertin, pédiatre, auteur et enseignant de pleine conscience spécialisé en pédiatrie comportementale neurodéveloppementale :  » les pauses régulières et la pratique de la pleine conscience sont indispensables ».

Dans son article, il explique qu’il est facile de se laisser emporter par un flot continu de tâches et d’obligations. S’accorder des moments de repos, même courts, permet de se ressourcer et de maintenir un équilibre émotionnel et physique.

La pleine conscience, qui consiste à être pleinement présent et engagé avec l’instant actuel sans jugement, peut transformer la manière dont nous faisons face aux défis quotidiens. En pratiquant régulièrement la pleine conscience, les parents peuvent développer une plus grande résilience au stress, une meilleure régulation émotionnelle et une plus grande clarté d’esprit.

Cela se traduit par des décisions plus réfléchies et une plus grande patience dans les interactions avec les enfants. En fin de compte, prendre le temps de se détendre et de pratiquer la pleine conscience n’est pas seulement bénéfique pour les parents, mais cela a également un impact positif sur l’atmosphère générale de la maison et le bien-être de toute la famille.

5/ Adopter l’optimisme dans le quotidien

L’optimisme, un art de vivre

L’optimisme, considéré comme un art de vivre, est particulièrement précieux pour les parents d’enfants neuro-atypiques. Il s’agit de célébrer chaque progrès, qu’il s’agisse d’une nouvelle compétence sociale ou d’une journée sans crises.

Cet état d’esprit positif t’encourage à trouver des raisons d’espérer dans chaque défi, à valoriser les petites réussites et à voir les obstacles comme des occasions d’apprentissage. En cultivant une attitude optimiste, tu apprends à apprécier le parcours unique de ton enfant, reconnaissant ses avancées plutôt que de te focaliser uniquement sur les difficultés.

A lire aussi : Comment apprendre l’optimisme? 5 techniques efficaces

Transformer les défis en opportunités

L’optimisme t’aide à reformuler les pensées négatives et à envisager des solutions créatives. Voici quelques exemples illustrant comment transformer les « je ne peux pas » en « nous trouverons un moyen » :

  • « Je ne peux pas comprendre son monde » devient « Nous explorerons ensemble son univers pour mieux le comprendre. »
  • « Il ne peut pas communiquer comme les autres » se transforme en « Nous découvrirons des moyens uniques et adaptés pour qu’il s’exprime. »
  • « Je ne peux pas gérer ses crises » devient « Nous apprendrons des stratégies pour naviguer à travers les tempêtes émotionnelles. »
  • « Il ne s’intègre pas » se change en « Nous trouverons un environnement où il se sentira accepté et valorisé. »
  • « Je ne peux pas le faire seul » devient « Nous chercherons du soutien et des ressources pour nous guider. »
  • « Il ne suit pas le programme scolaire » se transforme en « Nous adapterons le matériel pour répondre à ses besoins d’apprentissage uniques. »
  • « Je ne peux pas prévoir chaque difficulté » devient « Nous resterons flexibles et nous adapterons aux situations au fur et à mesure. »
  • « Il ne peut pas se faire des amis facilement » se change en « Nous encouragerons des interactions sociales dans un cadre sécurisant. »
  • « Je ne peux pas toujours être patient » devient « Nous trouverons des techniques pour cultiver la patience et la compréhension. »
  • « Il ne peut pas faire les choses par lui-même » se transforme en « Nous l’encouragerons et le soutiendrons dans son autonomie. »

Conclusion


Comprendre et naviguer dans le monde de la neuro-atypie peut sembler être un voyage complexe et parfois solitaire. Mais, comme notre témoignage le montre, il est également empli de moments de révélation et d’opportunités pour une croissance et une compréhension profondes.

Reconnaître les signes de la neuro-atypie, comme un traitement sensoriel différent, des approches uniques de la pensée et un besoin distinct de structure, est le premier pas vers l’adaptation et le soutien efficaces de ton enfant.

Créer un environnement sécurisé et structuré à la maison, pratiquer une communication empathique et encourager l’indépendance sont des piliers pour le bien-être de ton enfant. Parallèlement, il est essentiel de prendre soin de toi-même, de maintenir ton bien-être émotionnel et physique, et de développer des stratégies pour gérer le stress et éviter l’épuisement.

L’adoption de l’optimisme comme art de vivre, malgré les défis, transforme les obstacles en marches vers le progrès. Chaque difficulté devient une chance d’apprendre et de grandir ensemble. Ce guide est une boussole pour toi, parent débutant dans l’univers neuro-atypique, t’offrant des outils et des perspectives pour aider ton enfant à s’épanouir tout en prenant soin de toi. Rappelle-toi, dans ce voyage, tu n’es pas seule. La communauté, les ressources et les histoires partagées, comme celle de Melyssa, sont des lumières qui guident ton chemin.

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Parent débutant, tout ce que vous voudriez savoir ” organisé par Dominique du Blog Défi de Parent dont le but est de booster le bien-être parents-bébé-enfant. J’ai particulièrement aimé ces deux articles : l’hypnose au service du TDAH et la communication entre parent-enfant avec Faber et Mazlish.

Commentaires

  1. Dominique

    Merci pour ce guide complet à partager aux parents !
    J’aime beaucoup la comparaison de la neuro-atypie avec un pays inconnu
    La reformulation positive des phrases est également top !
    Avec toute ma gratitude pour ta participation !

  2. Sabine

    Merci infiniment pour cet article plein de bon sens et de bienveillance ! J’aurais adoré que mes parents aient ce genre de guide à leur disposition à leur époque… Leur façon de gérer a été de nier la différence, « pour ne pas que tu prennes la grosse tête », m’a dit un jour ma mère… Et moi qui pensait être simplement stupide, jusqu’à mes 35 ans où une psychologue a enfin mis des mots sur ce que je vivais !
    Ecouter son enfant, accepter SA réalité et l’accompagner dans toutes ses différences, c’est pour moi la preuve d’un amour inconditionnel qui l’aidera à être lui-même et à en être heureux.
    Bravo pour cet article et pour ce blog en général.

  3. Laura

    Merci pour cet article très complet. Je m’y retrouve parfaitement ayant une ado HPI et hypersensible. Et j’ai adoré l’idée des défis à transformer en opportunités !

  4. JeanneOO

    Merci pour cet article complet et intéressant. Un super guide pour les parents d’enfants neuro atypiques. Merci de rappeler l’importance de prendre soin de soi et d’adopter des techniques de gestion du stress, afin d’éviter l’épuisement. C’est essentiel pour être en mesure de donner le meilleur de soi à ses précieux enfants.

  5. Jackie

    Ton article est hyper intéressant. On y apprend beaucoup de choses grâce à tes conseils. Merci.

  6. Ma vie saine et positivee

    Merci beaucoup pour votre article complet et votre approche bienveillante. Vos conseils sont très pertinents. J’aime beaucoup les routines et les stratégies que vous proposez 🙂

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