Comment apprendre l’optimisme? 5 techniques efficaces
L’optimisme, c’est bien plus qu’une attitude positive. C’est une compétence concrète, un peu comme apprendre à résoudre un problème complexe ou à gérer ton budget.
Pense à ça : chaque matin, tu te lèves avec l’idée que, même si les choses ne sont pas parfaites, il y a toujours une action positive que tu peux entreprendre.
L’optimisme, c’est reconnaître les défis tout en sachant que tu as le pouvoir d’agir, même à petite échelle.
Dans cet article, on va voir comment cet optimisme peut devenir un outil quotidien. On va découvrir des stratégies pour le cultiver, l’utiliser, et le faire grandir dans ta vie de tous les jours.
Et le meilleur ? Cet état d’esprit peut influencer positivement ton entourage, y compris tes enfants.
Pour moi, cette approche de l’optimisme est essentielle. Elle s’applique directement à la vie de famille et au quotidien. C’est grâce à elle que je gère ma vie et celle de ma fille Melyssa, en lui montrant comment affronter les défis avec confiance et pragmatisme.
Alors, es-tu prêt à découvrir comment l’optimisme peut te servir concrètement au quotidien ? Allons-y, on va explorer ensemble comment transformer chaque jour en une opportunité d’action positive !
- 1/ Martin Seligman, avec » La force de l’optimisme »
- 2/ Philippe Gabilliet, avec « Eloge de l’optimisme »
- 3/ Catherine Testa, avec « Osez l’optimisme »
- 4/ Delphine Luginbuhl et Aurélie Pennel, avec « Cultiver l’optimisme »
- 5/ Les points communs de ces 4 ouvrages
- 6/ L’influence familiale sur l’optimisme
- Conclusion
1/ Martin Seligman, avec » La force de l’optimisme«
Un psychologue pragmatique
Martin Seligman est considéré comme l’un des psychologues les plus éminents du XXème siècle. Fondateur de la psychologie positive, il a été le président de l’Association américaine de psychologie.
Martin Seligman, dans son ouvrage « La force de l’optimisme », propose une approche pragmatique de la psychologie positive. Il suggère que l’optimisme n’est pas inné mais peut être acquis grâce à des techniques et des exercices spécifiques.
Il se distingue par son approche pratique de la psychologie. Il ne se limite pas à encourager l’optimisme, mais fournit un cadre pour le développer activement dans la vie quotidienne.
Les principes de l’optimisme selon Seligman
Martin Seligman, dans son exploration de la psychologie positive, identifie trois dimensions cognitives critiques qui influencent notre réponse aux événements de la vie : la permanence, la tendance à généraliser ou à spécifier et la personnalisation. Ces dimensions façonnent notre expérience de l’optimisme et peuvent être ajustées pour améliorer notre bien-être général.
La permanence
La permanence se réfère à la durée pendant laquelle une personne s’attend à ce que les conséquences d’un événement, bon ou mauvais, perdurent.
Seligman a découvert que les optimistes ont tendance à voir les échecs comme temporaires.
Ils attribuent les causes des événements négatifs à des circonstances qui peuvent changer avec le temps. Par exemple, si un projet échoue, un optimiste dira :
« Cela n’a pas fonctionné cette fois, mais la prochaine fois pourrait être différente ».
« Le marché du travail n’est pas bon en ce moment. »
En revanche, les pessimistes voient souvent les situations négatives comme permanentes, ce qui peut conduire à la résignation et à l’inaction. Il dira :
« Je ne retrouverai jamais de travail. »
La tendance à généraliser ou à spécifier
Les optimistes voient plutôt les problèmes d’une façon spécifique. Ils isolent les événements négatifs, les considérant comme limités à une situation spécifique plutôt que comme des indicateurs d’un problème global.
Par exemple, un échec dans une relation personnelle ne dicte pas leur compétence en tant que professionnel.
Les pessimistes, en revanche, peuvent laisser un échec dans un domaine contaminer leur vision d’eux-mêmes dans d’autres aspects de leur vie.
Les pessimistes ont tendance à généraliser : « Je ne suis pas futé. », « J’ai du mal à me lier avec les gens. »
La personnalisation
La personnalisation est la manière dont une personne attribue la responsabilité des événements.
Les optimistes attribuent souvent les succès à leurs propres qualités et les échecs à des facteurs externes, tandis que les pessimistes font l’inverse.
Par exemple, après avoir reçu des compliments pour un travail bien fait, un optimiste pensera que c’est grâce à son dur labeur et à ses compétences, tandis qu’un pessimiste pourrait penser qu’il a juste eu de la chance ou que les standards étaient bas.
L’application pratique du principe de Seligman
Prenons l’exemple de Julien, père d’un enfant atypique diagnostiqué avec un trouble de l’attention. Après une réunion avec les enseignants qui lui ont fait part de difficultés comportementales et d’apprentissage de son fils, voici comment il pourrait appliquer les principes de l’optimisme de Seligman :
Permanence : Julien pourrait se dire : « Mon fils a des difficultés maintenant, mais cela ne veut pas dire qu’il ne s’améliorera pas. Nous avons déjà vu des progrès depuis le début de l’année, et avec le bon soutien, il continuera à avancer. »
Spécificité : Il se rappelle que les défis de son fils à l’école ne définissent pas son intégralité. « Il a des talents et des intérêts en dehors de l’école où il excelle, comme dans l’art et la nature. Ces difficultés sont spécifiques à un contexte et ne remettent pas en cause ses autres capacités. »
Personnalisation : Au lieu de se blâmer ou de blâmer son fils pour ces défis, Julien reconnaît que le trouble de l’attention est un obstacle complexe qui n’est la faute de personne. « Nous faisons tous les deux de notre mieux, et avec des stratégies adaptées, nous pouvons surmonter ces obstacles. »
L’autre spécialiste de l’optimisme, c’est Philippe Gabilliet.
2/ Philippe Gabilliet, avec « Eloge de l’optimisme »
Philippe Gabilliet enseigne depuis plus de 20 ans la psychologie et le développement professionnel à l’ESCP. Il est spécialiste de la motivation et des stratégies mentales de la réussite. Avec son livre « Éloge de l’optimisme », il nous invite à rallumer les couleurs vives de la vie grâce à une attitude résolument positive. Il ne se contente pas de prôner l’optimisme, il le décortique, l’analyse et le présente comme un outil indispensable à la réussite personnelle et professionnelle.
L’optimisme, une stratégie
Philippe Gabilliet présente l’optimisme comme une stratégie de vie, un choix délibéré d’orienter son esprit vers les possibilités plutôt que les obstacles.
Pour Gabilliet, être optimiste ne signifie pas ignorer les difficultés ou les nier, mais plutôt reconnaître leur présence tout en refusant de leur accorder le pouvoir de limiter notre potentiel.
Les optimistes sont des pragmatiques qui, face à un problème, se demandent systématiquement : « Quelle est la solution ? » ou « Comment puis-je améliorer la situation ? ».
Cette approche proactive les pousse à agir, à innover et à trouver des chemins alternatifs vers leurs objectifs. Ils ne s’attardent pas sur les échecs, mais les utilisent comme des leçons pour construire leur succès futur.
Gabilliet suggère que l’optimisme est une compétence qui peut être affinée avec la pratique. En choisissant de se concentrer sur les solutions, les individus peuvent non seulement améliorer leur propre état d’esprit mais aussi influencer positivement leur environnement. L’optimisme devient ainsi une stratégie consciente pour surmonter les défis, une force motrice pour le changement personnel et un catalyseur pour la réussite.
L’application pratique du principe de Gabilliet
Imaginons Léa et Marc, parents d’Emma, une enfant dyslexique qui fait face à des défis uniques à l’école. Inspirés par « Éloge de l’optimisme » de Philippe Gabilliet, ils adoptent une stratégie d’optimisme actif pour naviguer dans leur quotidien.
Lorsque l’école signale que Emma a du mal à suivre le rythme en classe, Léa et Marc ne se laissent pas submerger par la déception ou la frustration.
Conformément aux idées de Gabilliet, ils choisissent de voir cette situation non pas comme un échec, mais comme une opportunité d’explorer de nouvelles méthodes d’apprentissage adaptées à Emma.
Ils se concentrent sur ce qu’ils peuvent contrôler : trouver des ressources, comme un spécialiste en éducation, et travailler avec les enseignants pour adapter le programme scolaire aux besoins de leur fille.
Ils organisent des séances de jeux éducatifs à la maison pour renforcer les compétences d’Emma dans un environnement amusant et sans pression.
Léa et Marc célèbrent chaque petit progrès, renforçant ainsi la confiance d’Emma en ses capacités. En adoptant cette approche optimiste, ils transforment les défis en occasions de croissance et d’apprentissage, tant pour Emma que pour eux-mêmes. Cet optimisme stratégique les aide à rester motivés et résilients, en se concentrant sur les solutions et les progrès plutôt que sur les obstacles.
3/ Catherine Testa, avec « Osez l’optimisme »
Une visionnaire de la positivité
Catherine Testa est la fondatrice du site L’optimisme.com. Ce site met en avant les initiatives positives en France. Elle en avait marre d’entendre « Je n’ose pas me lancer ».
Déviation professionnelle, approfondissement d’une passion, nouvelle histoire sentimentale, quel que soit l’objectif, il y a une clé. C’est l’optimisme : surmonter ses peurs, prendre confiance et foncer.
Dans son livre, elle propose 10 clés simples pour réenchanter le quotidien : projeter, créer, positiver, respirer, bouger, donner, sourire, remercier, vivre l’instant présent et (s’) aimer.
Les 10 principes de Testa
Elle suggère de commencer par définir des objectifs clairs pour donner une direction à nos efforts. La créativité est encouragée comme moyen d’expression personnelle et de résolution de problèmes. Adopter une perspective positive aide à gérer les défis, tandis que des exercices de respiration consciente favorisent la relaxation.
L’activité physique régulière est recommandée pour ses bienfaits sur l’humeur et la santé.
La générosité et le sourire sont présentés comme des outils pour renforcer les relations sociales et le bien-être personnel.
Dire merci renforce la gratitude, et vivre dans l’instant présent permet de se concentrer sur le maintenant.
Enfin, l’amour-propre et l’affection pour les autres sont essentiels pour maintenir une attitude optimiste face à la vie. Testa met en avant ces pratiques comme des stratégies concrètes pour cultiver un état d’esprit positif au quotidien.
L’application pratique du principe de Testa
Chaque matin, Sophie et Lucas commencent par visualiser Tom réussissant sa journée, anticipant les progrès plutôt que les obstacles.
Ils encouragent Tom à dessiner ou à construire avec des blocs, stimulant sa créativité et sa confiance en ses capacités uniques. Lorsque des défis surgissent, comme des difficultés à l’école, ils adoptent une attitude positive, cherchant des solutions adaptées à son style d’apprentissage plutôt que de se laisser décourager.
Des moments de respiration profonde sont partagés en famille pour surmonter le stress, et des activités physiques, comme une balade à vélo, deviennent l’occasion de renforcer les liens et de libérer les tensions.
Sophie et Lucas pratiquent la générosité en valorisant le temps passé avec Tom, et leurs sourires fréquents lui assurent qu’il est aimé et soutenu.
Ils n’oublient jamais de remercier Tom pour ses efforts quotidiens, renforçant ainsi son estime de soi. Vivre l’instant présent, ils profitent de chaque moment passé avec Tom, que ce soit lors d’un jeu ou d’une simple conversation. Et par-dessus tout, ils cultivent l’amour, se rappelant que l’acceptation et le soutien inconditionnel sont les plus grands cadeaux qu’ils peuvent offrir à leur enfant.
En suivant ces principes, Sophie et Lucas créent un environnement familial où l’optimisme est une force, aidant Tom à s’épanouir malgré les défis.
4/ Delphine Luginbuhl et Aurélie Pennel, avec « Cultiver l’optimisme »
Dans leur ouvrage collaboratif, « Cultiver l’optimisme », Delphine Luginbuhl et Aurélie Pennel nous invitent à entretenir notre jardin intérieur avec soin pour y faire fleurir l’optimisme. Ce livre n’est pas seulement un recueil de conseils, c’est un véritable guide pratique pour ceux qui aspirent à une vie plus positive.
Les deux auteurs sont conférencières, elles interviennent en entreprises. Elles accompagnent les personnes en quête d’épanouissement professionnel et personnel. J’ai beaucoup aimé leur ton léger, le vocabulaire simple et l’approche très pragmatique.
L’ouvrage est découpé en 3 parties :
Les vertus de l’optimisme
Cette partie sert de fondation théorique à l’ensemble de l’ouvrage. Ici, les auteurs détaillent les bénéfices tangibles de l’optimisme, non seulement pour notre bien-être émotionnel mais aussi pour notre santé physique et nos interactions sociales. Elles mettent en lumière comment une attitude optimiste peut améliorer la résilience, favoriser la persévérance et même augmenter la longévité.
Le fait que les optimistes vivent plus longtemps a d’ailleurs été confirmé par la science.
Le chemin de l’optimisme
Ici, elles soulignent l’importance de reconnaître et de démanteler les schémas de pensée négatifs, tout en construisant des habitudes mentales qui favorisent la positivité et la gratitude.
Devenir optimiste
Elles proposent des stratégies et des exercices pour intégrer l’optimisme dans la vie quotidienne. Elles insistent sur l’importance de ressentir profondément les émotions positives, de les cultiver par la pratique régulière de la gratitude et de l’affirmation de soi, et de les propager autour de soi pour créer un environnement bienveillant et encourageant.
L’application pratique selon Luginbuhl Aurélie Pennel
Prenons l’exemple de Marlène, une mère célibataire d’Élona, une jeune adolescente dyslexique.
Marlène, soucieuse d’inculquer l’optimisme à sa fille, adopte une pratique simple et rapide : « Le Top 3 du jour ».
Chaque soir, dans l’intimité de la chambre d’Élona, elles prennent un instant pour échanger sur trois aspects positifs de leur journée. Cela peut être la réussite d’Élona à un exercice qui lui posait problème, un moment de rire partagé, ou même la satisfaction d’avoir aidé un ami.
Ce rituel quotidien, qui ne dure que quelques minutes, devient un puissant outil d’optimisme. Il aide Élona à se concentrer sur le positif, renforçant sa confiance en elle et sa capacité à surmonter les défis liés à sa dyslexie. Pour Marlène, c’est une façon d’enseigner à sa fille que, malgré les difficultés, il y a toujours des moments de lumière dans la journée.
En se concentrant sur ces petits bonheurs quotidiens, Élona apprend à valoriser ses propres succès et à trouver de la joie dans les petites choses. Ce moment de partage devient un rituel précieux, renforçant le lien entre la mère et la fille et ancrant l’optimisme dans leur routine nocturne.
A lire aussi : Les clés pour renforcer le lien parent-enfant
5/ Les points communs de ces 4 ouvrages
L’optimiste passe à l’action
Ce qui m’a sauté aux yeux en parcourant les différents ouvrages cités plus haut, c’est le point commun sur la nécessité d’agir.
Oui être optimiste c’est une certaine manière de réfléchir mais c’est surtout une manière d’agir.
C’est comme un certain art de vivre. Comment on gère nos relations aux autres, comment on interagit avec son environnement, comment on fait ses choix, etc.
Le pessimiste est souvent dans l’attentisme, il s’engage rarement.
L’optimiste agit. Contrairement à ce que beaucoup pensent : l’optimiste n’est pas juste un rêveur.
Pour Philippe Gabilliet : « Ce n’est pas uniquement sur nos paroles que nous sommes évalués comme une personne optimiste ou pessimiste, mais bien sur nos attitudes et nos actes visibles. »
Pour Catherine Testa : Passer à l’action c’est « bouger », « créer », « donner » pour donner corps à notre optimisme au quotidien.
Au fil de mes lectures, ce que je comprends et ce que je retiens c’est que si la pensée et l’action ne se soutiennent pas mutuellement, elles perdent toutes deux de leur puissance.
L’optimiste développe sa persévérance
L’une des caractéristiques des optimistes est la persévérance.
Pour Philippe Gabilliet : « Lorsque l’optimiste rencontre des obstacles et des revers, il recommence, il essaie une fois de plus, il tente à nouveau sa chance. »
C’est pour cela que les entreprises recherchent des optimistes, particulièrement dans les périodes d’incertitudes. Ces derniers sont plus persévérants, plus créatifs et plus ambitieux.
Pour Martin Seligman, c’est d’autant plus fragrant pour le domaine sportif. Il prend plusieurs exemples : le base-ball, le basket-ball et la natation.
« C’est l’individu au mode d’explication le plus optimiste qui gagne, et ce parce qu’il s’acharne généralement plus que les autres »
L’optimisme est bienveillant
L’optimisme et la bienveillance sont indissociables.
Il y a un chapitre entier sur ce sujet dans l’ouvrage « Cultiver son optimisme ».
L’optimisme doit être bienveillant envers soi-même et envers les autres.
L’une des clés pour Catherine Testa pour intégrer l’optimisme au quotidien c’est également « (s’)aimer » .
L’amour et la bienveillance envers soi-même et les autres sont des valeurs importantes que j’essaie de transmettre à ma fille au quotidien.
6/ L’influence familiale sur l’optimisme
Interprétation parentale
Martin Seligman souligne l’impact des commentaires des parents sur l’optimisme des enfants.
Les paroles qu’ils entendent régulièrement, surtout de la part de la mère, colorent leur perception du monde. Si les retours sont teintés de positivité et d’encouragement, les enfants sont plus enclins à adopter une attitude optimiste.
Les réactions des adultes face aux échecs des enfants jouent également un rôle crucial.
Seligman nous interroge sur la nature de nos critiques : sont-elles constructives et empreintes de bienveillance ? L’approche adoptée peut soit renforcer la résilience de l’enfant, soit, au contraire, saper son estime de soi.
Disparité de genre dans l’éducation
L’observation de Seligman à l’école révèle une disparité flagrante dans le traitement des échecs entre les garçons et les filles. Les garçons sont souvent jugés sur des critères temporaires, tandis que les filles se voient attribuer des lacunes perçues comme permanentes, une injustice qui peut influencer leur confiance en eux à long terme.
J’ai constaté à l’école, qu’il y avait une différence majeure de traitement entre les garçons et les filles. J’ai été déléguée de classe pendant plusieurs années et j’ai pu assister à plusieurs conseils de classe.
Quand on parlait des garçons les critiques c’était plutôt « il manque d’attention », « c’est un élément perturbateur », « il peut mieux faire », etc.
Tel garçon pouvait passer à la classe supérieure malgré ses faibles résultats, car au fond, il s’en sortira avec quelques efforts. Tel fille devait redoubler, car ses capacités étaient limitées et elle était déjà à son maximum.
Quand on parlait des filles les critiques c’était plutôt « elle a des problèmes de compréhension », « elle est faible en calcul », « ses devoirs sont négligés », etc.
Cette différenciation s’étend jusqu’à l’âge adulte, affectant l’attitude des hommes et des femmes face aux opportunités professionnelles. Les hommes ont tendance à postuler même s’ils manquent de compétences, tandis que les femmes hésitent, doutant de leur capacité à apprendre..
Les hommes : « Je postule et si je suis pris, j’apprendrai la compétence au fil du temps »
Les femmes : « Je ne suis pas à la hauteur car il me manque cette compétence, je ne sais pas si je vais postuler »
Notre discours à propos de l’échec est important dès le plus jeune âge, particulièrement chez les filles. Faisons attention à nos critiques, qui peuvent être assassines pour nos enfants. On doit encourager leurs efforts, leur persévérance. Dédramatiser leurs échecs. On doit accepter qu’ils se trompent et les accompagner pour apprendre à s’engager sur des risques calculés.
L’impact des traumatismes
Les traumatismes peuvent être la perte d’un être cher, la maladie ou la pénurie financière par exemple. Les crises de l’enfance ont tendance à façonner les explications pour les situations difficiles.
Selon Martin Seligman, si les traumatismes « finissent par disparaitre, il en conclura que l’on peut vaincre l’adversité ; s’ils s’avèrent durables, les graines du désespoir sont plantées. »
Détecter les traumatismes chez son enfant et les désamorcer est donc une piste pour l’aider sur le chemin de l’optimisme.
Lire aussi : Comment l’optimisme peut guérir les blessures du passé
Conclusion
Alors, as-tu senti cette étincelle d’optimisme s’allumer en toi ? L’optimisme, loin d’être une simple disposition d’esprit, est une compétence à part entière. Une compétence que tu peux développer, comme un muscle, avec de la pratique et de la détermination.
Martin Seligman nous a révélé que l’optimisme repose sur des principes solides, que nous pouvons appliquer dans notre vie de tous les jours.
Philippe Gabilliet a renforcé cette idée en nous enseignant que l’optimisme est une stratégie, un choix conscient face aux défis de la vie.
Catherine Testa, avec sa vision lumineuse, nous a offert des clés pour ouvrir les portes d’un quotidien réenchanté.
Et Delphine Luginbuhl ainsi qu’Aurélie Pennel nous ont invités à cultiver notre jardin intérieur pour y faire éclore l’optimisme.
Nous avons aussi exploré comment l’environnement familial, les stéréotypes de genre et les premiers traumatismes influencent notre capacité à être optimiste. Ces découvertes nous rappellent l’importance de l’action, de la persévérance et de la bienveillance dans notre quête de l’optimisme.
Maintenant, c’est à toi de jouer. Utilise ces enseignements pour éclairer le chemin de tes enfants, pour qu’ensemble, vous puissiez avancer vers un avenir radieux.
Pour en savoir plus sur l’optimisme, découvre notre mini-guide ici.
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